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Hydrargyrum arfenicatum. Bergman.
6. Avec l’acide de furelle blanche oj.1
alleluia ( oxalis acetofella Linnæi ).
Hydrargyrum oxalinum. Bergman.
7. Avec l’acide phofphorique.
Hydrargyrum phofphorjtum. Bergman.
Far précipitation de fa diAblution dans l'acide
nitreux par l’urine récente.
Refa mineralis. O.
S. Avec l’acide vitriolique.
* a. Hydrargyrum vitriolatum-
Vitriolnm mercurii. O.
Oleum mercurii. O.
b. Calx hydrargyri vitriolata ( flaVa ).
Turpethum minérale. O.
Mercurius emeticus flavus. L.
Mercurius flavus. B.
Mercurius precipitatus luteus. D .
Turpethum nigrum. O.
c. Mercure précipité de fa diAblution dans
lucide nitreux par le foie de foufre ou par
l’hepar calcaire.
Mercurius præcipitatus niger. O.
9. Avec l’acide du fuçre de lait.
10. Avec l’acide tartareux,
a. Hydrargyrum tartarifatum. Bergman.
b. 4.vec le tartre purifié, vulgairement appellé
crème de tartre ( alkali végétal jurfaturç d’acide
t art;areux.').
* Tartaratus hydrargyratus,
Terre feuilletée mercurielle de D. Prejfavin
(fon Inventeur ).
c. Mercure précipité de fa diflblution dans l’acide
nitreux par l’acide tartareux.
* Calx hydrargyri tartarifataflava ; vulgo Pul-
vis Conflantinus.
d . Mercure précipité de fa diflblution dans l ’acide
muriatique & dans l’acidp tartareux
par l’alkali fixe végétal,.
* Calx hydrargyri tartarifata alba ; yulgb , Pul-
vis argenteus.
11. Avec l’acide du citron.
Hydrargyrum cjtratutp. Bergman,
12. Avec l’acide nitreux,
* Hydrargyrum ni trahira,
A. Amplement difibus.
Acidum nitri kydrargyratum,
Solutio mercurii. E.
C O M P O S I T A .
Unguentum citrinum. A . F. S»
B. Evaporé & calciné par le feu.
* Hydrargyrum nitratum rubrum.
Mercurius Corrofivus ruber. L. E.
Mercurius præcipitatus ruber, O.
Pulvis .principes. O
Mercurius corallinus. L.
Mercurius tricolor. O.
Panacea mercurii. O ,
Arcanum corallinum. O.
Panacea mercurii rubra, O•
C O M P O S IT A.
Balfamus mercurialis. Plenck.
Unguentum ophtalmicum Saint- Yves.
Balfamum ophtalmicum rubrum. D.
Unguentum précipitatum. G.
Unguentum ad lippitudinem. Th.
Unguenmm mercuriale rubrum. D.
Unguentum pomatum rubrum. D.
C. Précipité de fa diflblution dans l'acide
nitreux.
a. Par l’alkali volatil.
* Hydrargyrum nitratum einercurru
Pulvis mercurii cinereus. E.
Tqrpethum album. O.
Mercurius præcipitatus dulcis. O.
C O M P O S I T A.
Gouttes blanches du Doéleur Ward fmerCiire
précipité de l’acide nitrgux & rediffous par
le fel ammoniac).
Syrop végétal;
Syrop de Bellet.
b. Par l’alkali volatil vineux , ( fpiritus falls
ammoniaci vinofus. )
Turpethum nigrum.
Mercurius præcipitatus niger,
Par l’alkali fixe végétal.
Mercurius precipitatus fufeus. Wurpi.
d . Par le cuivre.
Mercurius præcipitatus viridis. B.
13. Avec l’acide du (path , (fluor min®»
ralis ) f
Hydrargyrum finoratum. Bergman.
14. J y y e . ç l’acide acéteux.
* Hydrargyrum acçtatum. Bergman.
C O M P O S I T A .
Trochifqijes ou piaules de Keyferf
15. Avec l’acide du boyax,
Hydrargyrum boraxatum. Bergman.
16. Avec l ’acide du bleu de Prude* 1
17. Avec l’acide aerien ( airfîxe).
Hydrargyrum aëratum. Bergman.
P u Traitement extérieur de la Vérole.
Ce traitement comprend la méthode friélionnelle J
& la fumigaroire.
La méthode friélionnelle ou des friélions date
de^ l’apparition de la Vérole en Europe, ainfi
qu’il confie de tout ce que nous avons dit précédemment.
On a en vue , en lafuivant, de procurer
la falivation ou point, ce qui conflirue
deux procédés, celui par extinélion & celui par
falivation. Lç premier eft la méthode de Montpellier
, ainfi nommée , parce que ce fut dans
cette Ecole qu’elle prit naiflance, & qu’elle y
trouva des défenfeurs, lorfqu’on voulut l’attaquer.
Qu’on s’en tienne à une méthode ou à l’autre,
il faut y difpofer les malades, en les faignant
une ou plufieursfois, s’ils font fanguins& replets,
pour détendre les vaifieaux & les rendre plus
dociles à l’expanfion que le mercure ainfi ad-
miniflré, pourra occafionner dans les humeurs.
On les purge,tant pour fouflraire à celles-ci toutes
impuretés qui pourroient féiourner dans les premières
voies que pour les dilpofer aux bains , qui
font effentiels dans cette méthode ; car il efl un
axiome de Médecine, pris d’Hippocrate , qui dit :
Corpora impura nebalnearis. Ces bains feront modérément
chauds; oq les fera prendre une qnin- f
zaine de jours de fuite , & les malades y refieront
au moins une heure. Si les accidens ne font point
mguiétans, ils pourront, dans leurs intervalles,
faire de l’exercice , & fe livrer au travail de leur
profeflion, fi elle n’eft pas fatigante , finon ilsref- !
teront tranquilles renfermés chez eux. Après l ’u-
kge des bains, on pourra les faigner encore,
fi les circoafiances le demandent, finon l'on
donnera de nouveau une purgation ordinaire, .
& commencera le traitement auquel on fe fera
fixé. •
Si c efl la méthode par la falivation, ondonne
. foir du jour de la purgation la première fric-
Jîonavec l ’onguent mercuriel, à partie égale , à
hdofe de deux gros, Voyc%, pour la préparation
de ce remède, ce qu’il en efl dit à l’arricle O n guent.
On la fait près d’un feu clair en Hiver,
sfin d ouvrir les pores de. la peau, & de faciliter
la réforption. On étend toute la dofe fur 1
toute une jambe & on la fait frotter par le
Gialade lui - même , jufqu’à ce qu’il fente de la
difficulté à faire gliflerfa main fur la partie -, alors
*a lui fairefliiyer à l’envers d’une chauflette
dont on couvre eufuite la jambe. On le fait mettre ;
lit fuffifamment couvert, pouf lui procurer
une légère moiteur. On recommence le lendemain
aux mêmes heures & à la même dofe , à
1 autre jambe, & ainfi de fuite à chaque cuifle,
aux fefles, aux bras jufqu’aux poignets, & enfui re
au dos; après l ’on recommence comme précédemment,
& ainfi de fuite pendant les huit ou
dix premiers jours, & même pendant tout le cours
° u traitement. Pendant ce tems, on nourrir le
maiade avec le porage, un peu de viandes blanches
ou du poiflon léger ; on lui accorde uu peu de
vin g & J e foir, on lui donne de la foupe & des
fruits cuits, & on lui entretient la liberté du
ventre, s il ne la point, en lui donnant des la—
vemens tous les trois jours. A cetre époque, &
quelquefois même bien avant chez quelques fujets,
la falivation s’annonce par une chaleur & une
puanteur d elà bouche, par une rougeur des gencives
& des bords de la langue , par un léger
mal de fête. Ces accidens font plus évidens chez
ceux qui ont le ventre reflerré. & dont les urines
coulent peu abondamment. Il faut alors leur pref-
Gfire dç fe garg3rifer très-fouvent avec une
décoction d eau d orge , coupée dé partie égale
de la it, & même de tenir long - tems ce mélange
dans la bouche. On continue l'ufage du mercure
à même dofe; de cette manière, la falivation
îsfenfiblement fe déclare par un petit crachotement
qui bientôt devient un vrai flux ; & fon apparition1,
loin d être orageufe , comme dans les
premiers tems ou 1 on empioyoir l’onguent mercuriel
par onces, efl douce ,'paifible & fans aucun
accident. Les efearres fe forment dans la
t ouche : ils font peu nombreux & peu profonds.
Quand les choies en font à ce point, on ce Ab
les friétions, & on laiAeaiier la falivation à elle-
même. La routine eft de toucher alors les efearres
avec le collyre de Lanfranc, qu’on fait être com-
polé de fubftances très - irritantes, & conféquem-
ment propres à augmenter les douleurs, fans
remplir aucune vue raifonnée. Ma coutume eft
de ne point y avoir recours, & je n’ai point
encore obfervé qu il s’en foit fuivi aucun mal.
Les ulcères fe forment en divers endroits delà
bouche , mais particulièrement au voifinage des
dents, leur proximité de ces parties les rend difficiles
à fupporter;' on peut éviter les douleurs
qu ils occafionnent en pareil cas, en plaçant entre
les ulcères & les dents, de petits tampons de
charpie trempés dans une décoélion émollienre,
ou des morceaux de racines de guimauve bouillie,
& qu’on aura applattis convenablement, Les efearres
tombent communément en cinq ou fix
jours y quand iis commencent à fe déracher, il
convient de tenir la furface des ulcères en dé-
terfion, en faifant fouvent rincer la bouche avec
une décoélion d’orge & d’aigremoine , à laquelle
on ajontera un peu de miel rofat. On pafle fur
eux un petit pinceau de charpie qu’on trempe
dans la décoèlion , & l’oa veille à ce qu’il ne fe