i f ère do. s’en fervir ; — avantage ; — défauts.
Tome 1 , pag. 77.
AMBLYOPIE ; même maladie que l’amaurofe
imparfaite, pag. 78.
AMPOU LE ; jveflie pleine de férofité provenant
d’irritation ; à la fuite de b rûlu re, d’un
frottement v io len t, de la piqûre d’ un infeéte ;
•— demandent de doux topiques, pag. 78.
AM PU T A T IO N ; féparation d’un membre
pourconferver le corps ;— pratiquée depuis long-
tems par les anciens, & fingulurement perfectionnée
depuis par les modernes.;— ne doit point
être entreprife fans une parfaite conviction de fa
néceflité ; — cas qui P ex ig en t;— i ° . dans uue
fraCture compliquée , la néceflité de l'amputation
n'eft. pas toujours proportionnée à la gravité du
mal , comme on obferve en mer ou dans les
armées > -— développement de cette doctrine ; —
conduite différente que demande la pratique particulière
> — trois époques où l’amputation paroït
néceffaire dans les fractures compliquées ! — né-
ceffité à fe décider promptement en pareil cas.
pitg. 7 8 , 79. 2°. Les plaies contufes néceflicent
rarement l’ amputation , quand les os font dans
leur entier; — elle eftcependant requife , lorfque
les principaux vaiffeaux ont été détruits au point
de ne plus laiffer d’ efpérance à une circulation
néceffaire. — -'3°. Néceflité de cette opération ,
quand un membre a été emporté par un boulet
c e canon;-— raifons .qui 1’appuLnt. pag. 81.
4 0. Caractère de la gangrène qui la requiert;’—
raifons de ceux qui la rejettent en pareil cas ;
— réplique à leurs objections ; — incertitude des
praticiens fur l’époque ou l’on doit la faire; —
opinion de Sharp à ce fujet. Ibid. /^ Phénomènes
de la tumeur blanche qui demande l’arr.-
putation ; — doCtrine. pag. 8 2 ,8 5 . 6°. Exoftofe
demande cetté opération. Ibid. 70. La carie la
néceflite également , qi-âiid furtout elle occupe
toute la fubltance de 1-os , & qu’ il n’y a aucun,
efpoir d’ exfoliation i Ibid. 8°. Cas de cancer où
elle eft néceffaire ; ^ ulcères qui la requièrent.
pag. 84. 99. Tumeurs qui la neceflitent ; — en-
kiftées ; — autre d’ un gér/re particulier. — l’ ané-
vrifme ; p. 8y.— io ° . Diftorfion des membres ; —
motifd’amputation;-?—'raifonsqui méritent la mûre
délibération du chirurgien dans tous ces cas ; —
perfection de l’ art fur ce point. — On doit vifer
dans l'opération à conferver la plus grande étendue
poflible de parties molles ; — précautions des
anciens à cet égard; — procédé d e,C elfe à ce
fujet ; — Chéfelden renouvelle fa méthode; —
mauvaife forme du moignon dérivant de mauvais
procédés;;— bandages employés pour la préyènir ;
— points dé future prepofés à ce fiijet f — amputation
à lambeaux propofée pour le même but;
— en q u o i elle co n lifte ; — lig a tu re p rélim in aire
qu’on établit avant l’opération fur le membre
à couper ; — opinion des auteurs ; — fl ne Ué
point s'en fervir. Tome I 3 pag. 86, 87. Double
mcifion des chairs recommandée ; — pratique
des anciens à ce fujet. — pag. 88. Amputation
de la cuifle ; — attention préliminaire ; — cotm
preflion de l’artère crurale ; — incifion cfes tégu-
mens ; — feétion des chairs ;— du périofte; — de
— ligature des vaiffeaux ; — appareil ; —
poiition du moignon ; — précautions relatives au
coucher du malade ; — opinions des auteurs fur
les pièces d’apareil. page 89 6* fuiv. Hémorra-
gie ; — deux efpèces , tine qui vient dans les
vingt-quatre heures après l’opération ; — rarement
funefte; l'autre qui a lieu après le premier
période du traitement ; -— celle-ci dangereufe &
fouvent mortelle, pag. 93. Spafme du moignon,
fou vent caufe de mort ; — moins ordinaire
dans la méthode actuelle d’opérer , qùè dans
celle des anciens ; ^ gonflement ; — inflammation
du moignon; —• fuppuration; — fièvre;
— d’où ces accidens dérivent le plus fouvent ; —
moyens d’y remédier, pag. 94. Panfement ;— en
quoi il doit d’abord conlîfter ; — quand on doit
ôter tout l’appareil ; — manière d’ y, procéder ;
cicatrifa-ion de la* plaie ne peut guères s’obtenir
que dans l’efpace dé trois ou quatre fe.
maines' après l’opération ; -r- ce terme èfl plus
tardif dans les hôpitaux, pag. 9c. Détails fur la
quantité de peaux & de chairs a conferver dans
i amputation ; — réponfe aux objections. pao, 9c
96. Méthode d’Alanfon ; — obfervations fur°cette
méthode, pag. 98. Amputation de la jambe ; —
raifon qui engagent à ne point fuivre ici le précepte
général de conferver le plus, qu’il eft poflible
du membre à amputer motifs qui appuient
le précepte général; — obfervation deWhite à ce
fujet j — de Bromfield ■, — notre opinion, pag. y .
Manière de procéder à l’amputation de la jambe,
lorfqu’ on la pratique au-deffous du genou ; —
au-deffus de la cheville, pag. 100. Amputation à
lambeau ; — dévoué à l’oubli dès fon origine ;
.— réhabilité dépuis peu par d’Halloran avec le
changement qui conlifte à ne pas appliquer le
lambeau fur la plaie immédiatement a-ptès l’opé*
ration ; mais ,à différer jufqu’au ’dixièine , douzième
, & même quatorzième jour...^^.^ipi.
Amputation de la cuifle; à^artipufationî; — peu*
d’exemples qui indiquent qu’elle .ait été mi fe à
exécution; — raifon qui en détourne/ — motifs,
qui pourroient engager à la pratiquer ; — méthode
à fuivre fi l’on s ’y détèrminôit ; 4 r foins
fecondairës que néceffite^une aufli grdŸe'opération
; — exemples de quelques - unes farités en
A n g le t e r r e .^ . iô ü Amputation à lambeau au-
deffus du genou, félon la méthode ordinaire >
— félon celle d’O’halJpran à deux lambeaux, page
JQ4 10Ç- Amputation au-deflbus du genou ; — faits relatifs à la difpofltion de la partie ; —-au*
delfus des malléoles ; — faits relatifs à ce fujet ;
^-affertion de Lucas, pag. 106. Amputation du
pied ; — qu’ il ne faut amputer que lés parties
malades , notamment les os intéreffés qu’on en-
]ève? en laiffant les autres fains ; ^-'procédés en
pareil cas. Tom. ƒ , p; 108. Amputation des doigts ;
procédés des anciens à cet égard ; — ori doit
amputer dans la jointure ; — procède] — objec-J
tion. contre cette* méthode, pag. 108. Amputation
du bras à l’article ; — cas qui lu demandent ; —
méthode la plus reçue pour la pratiquër; — pré - ;
caution relative àTexroliation du cartilage, peu
néceffaire à obferver, ainfî que Bromfiéld Je pré-
tendoit. pag. n o . Amputation du bras dans fa
diaphyfe;— particularités relativès à la difpoficioii
de la partie. Ibid. RéfeCtion de l ’extrémité des,
os dans plulîeurs maladies des jointures; — obfervations
de Park & White à cS fujet. — pag. 1M.
AMYGDALES ; engorgement des glandes de
ce nom dans les efquinancies ; — il tourne fou-
vent à la fuppuration/-^comment il convient
d’ouvrir‘les abcès de ce genre ; — plus fouvent
il aboutit difficilement, imparfaitement, de là
ce genre cfaffëCtion qu’on nomme fehirofités.—
Cette affeCtion a été connue de C e lfe ; ■_le
confeil qu’il donnoif à ce fujet. pag. 114 <$« 1 r y.
Ætius en a auffi parlé , & il admèt aufli l'extirpation
comme moyen de guërifon. — Marc-
Aurèle Séverin leur à appliqué le feu avec
fuccès, notamment fur Celle à bafe large ; _ il
faififfoit celle à pédicule pour les cou pe r;— Wife-
man fuivoit le même procédé. — Opinion de
Guillemeau ; — les procédés fuivis dans le traitement
de ce genre de maladies fe rëduilent à
trois 5 le1 cauflique ^ la ligature & la refeifion.
pag.'116. Cautère actuel préférable dans les en-
gorgemens le n ts , muqueux & peu fufceptibles
d’inflammation ; —^ pufillanimité des chirureieus
s’oppofe à fon admiflion ; — avantages incontef-
tables ;— inconvenions que Wileman a cru éviter
en leur préférant les caufliques ; — procédés à
cet égard ; plulîeurs léur préfèrent la ligature ;
méthode de Mofcati la pius fimple de toutes ;
— en quoilelle conlifte. — Procédés de différens
auteurs ; t—-.accidens qui fouvent accompagnent
cette méthode ; —- entièrement rejettée des praticiens.
pag. 1 i f . Méthode de la refeifion ; — en
quoi elle conlifte.^-Précaution qu’ il faut prendre
pour empêcher que le fang n’excite la toux , ou
que la fumeur abandonnée à elfe en , fe portant
dans la gorge ne fuffoque le malade ; — comment
on arrêtera le fang ; -tt- cas où aine fimple incifiofi
\ » notamment dans ceux de calculs, pag; 117
v fu iv . .Viry-, j
ANÇHYLÔPS ; genres d’apoftêmës au grand
angle_de i ’geilqui ,;:communément,; fe terminent
par fuppuration ;^ j:(îa matière fei,fait jour au-
ehors par une petite;; ouverture qui mène au
toyer ^ r u l e n c o u füfe a travers les fibres de
l’orbiculaire, &r fe porte jufqu’ au fac lacrvmal ,
qu’elle intéreffe fouvent ; — eft quelquefois de
nature enkiftée. — Phénomènes de la première
efpèce à laquelle on doit promptement remédier.
•— Traitement de l’enkyftée ; —r l’extirpation eft
lia méthode la meilleure & la plus expéditive eu
.pareil cas. Tome I , pag. 1 18.
• ANCHYLOSE. C e qu’on entendau'ourd’ htii par
cette- dénomination ; — diftinguée en vraie & en
fauffe ; -— contracture feorbut/qué ; — en quoi
elle diffère de l’ anchylofe ; — caufes qui déter-
Hivinent cëllë-ci ; — caufes externes de la fauffe ; —
Tavoir les fraétures , les luxations , les entorfes ,
; les plaies d’armes à feu , les contufions & autres
! efforts violens qui" nuifent au mouvement des
- pièces articulées ;--4 lës caufes internés dérivent
, d'une acrimonie humorale, pag. 119. A quoi on
ireconnoît ces deux elpèces / -L leur pronoflic ;
anchylofe vraie ne demande aucun remède ;
moyens de guërifon relatifs aux fauflts ; —
t remèdes que demandent celles qu’ on préfume
l provenir de lepaflilfement de la finovie ; — efficacité
des lotions & douches de fel ammoniac
ou de fêl de foude en pareil cas ; — des bains
■ de vapeurs dans les cas de féchereffe , ou de
■ rigidité1 dans les ligamens. — Ufage des eaux
fulphureùfes & refolutives des boues de ces
eaux ; — remèdes intérieurs utiles en pareil cas
comme auxiliaires ; — utilité des véficatoires
comme topiques, pag. 120. Conduite à tenir dans
; le cas de fraCture ; -— de luxation ; — d’inflammation.
pag. 121.
ANEVRISME ; tumeur formée par la préfence
d’ un fang artériel contenu dans fon propre vaif-
feau ou épanché ; -r-provient de la dilatation ou
de la rupture des membranes. ■;— Apparence de
la première efpèce qu’on nomme vrai ou enkiftée ;
— progrès de la tumeur jufqu’à fon dernier terme ;
— j fes effets fur les parties environnantes; — les
parties molles; — h s dures, r—-Caufes de cette
première efpèce i 0.foibleffe particulière d’une
région des artères; — 2°.léfion d’une portion du
calibre artérioL; — 3®v érofion produite par uu
abcès , un ulcère ; — 4°* deftruétion des os. —
Anévrifme variqueux manière dont il fô
forme ; — phénomènes qu’il offre, pag. 122 , 123,
114. Anévrifme faux; — celui qui eft du reffort de
la chirurgie ; fe manifefte (ouvent au bras à
la fuite d’ une piqûre de l'artère dans i’ opération
de lafaignée .— Phénomènes qu'il offre dans fa formation
; — pourquoi celui-ci eft plus lent dans
fa marche ; accidens qu’ il oecanonne dans les
dernier^ terns*. -L- Caufés de la fécondé efpèce ;
i ° . une violente a&ion de la ffôrce mufculaife ;
•— 20. l’érofion parle pus d'un abcès , d’un ulcère ;
• v -3°. le déchirement par des efquiiles ; — ■
4°. l’impreffion d'un coup violent ; — 50. la léfîon
faite par un inftrument tranchant ou piquant.
pag. i2 f a 126. Diagnoftic de la maladie, plus