ûnpocjfiiep peiij avait idéjà fai&<-M*isjfâ
Cniriuoj,e u'eft pojnç one[aes, Sciences qs&i (e'pré^
^ci'r p i^ ip îe l. généraux. ;àfiplkffoi&ï>ifi «Mus
c a s Chaque gie-nr^ de mai a fi ie s,hA qufitelôp èe)â
^ chaque vaj iété veut être confidikéebà pàrf^&
ceu de çefte confiuéraacn, particulière que1 Te
liicnt les* indications! propres;aux.casijournalil’rs.
•i .-Les ;rappprts quSjoopvenaficâS) relïitift Ma:CfoF
rut-gie j:en particulieç'épblis &. pc.u&-êtfè>;par: llhefl/aiüsjlwpai-rm leèsmi-eM ; cxtohorfriiii ffiieenst,*.
asô?er ce quieft'étrangeroii; étsàngie à'i-égâFd‘dit*
c.Pf fs ? OU - à Cégard 4e. fon-erat paturîeL. j^Hl y-a'
(Leux Xor|es, rde;.- ch(©fès vsqoet-Foit peut ;appelier
wranges q.ù étrangères, pàr.rappoirau corps; les
unes tout., extérieures j lès autres tin tërieiires ; les5
^téneuus . font,£par exemple., uneiépine où une
tièclie,! on quqlqu’autre choie diH.ddbons quiibJefie','
^ .jqui, tUrnouganc dans.la partie blpfl'éé, y çaufe
uqe gr-ancle. 'incommodité,. &nem| êche qi^’on éé
purùc.guérir. Ii :eft \ifihle.que, les chèfeS ét-ran-1
gvèorueasn td eau.cxe tcfheo Cneavtu irnet^é rideeumreàsE,c 'eklnlte sq ufo’onnt dlees t rÔorei.s>’' espèces ; ii y en a premièrement qui’rfont dans!
i!ôtrç corps ou qui en font partie,, & ne-laifîent
pas. cj être à charge^ comme ii elles étoiertt étr^rf1/
gères, parce qu’elles me fort pas dans leur MeW;
comme, par exemple , un os difloqué ou un os
csfie avec dépiai-eir»ent-, .qui; demande, jc-n partie -
c^i’ou lesnôce .du Heu oiuils Tocif ', & en.' p'aN*ie-f
qu’on les îenv.tie dans leur place;, naturel le J It
-ïlaen fécond tieu des .chofes.qui deviennent étrangères
jar leur excèscomme par leur groiTeûr ■ ,
Qu'leur-grandeur > ou par leur Tuperflu-ité; telles
foiit jour es les efpècès -de tumeurs y-tous les abcès
y toutes les différentes fortes, d’ëxcroiitdnces,£
ldèesm vaenrdruenest yi euirnl efmixc'ètum eq ud’ooing,t ,l e&s e.o-,u vdroen to ule sq uun’oens -
les diilîpé ; Jesi'autrts veulent être icoupéesvcuèv
emportées. 11 y a auconnaire deSj chofes étranges
par défaut, comme font'lesulcèresprofonds , le
bec -dé lièvre, felqueiles inlinuern qu’on doit
remplir le suider, & foppléer à<ce: qui manque! '
Tbeffaius avoir .fait jencore quelques fous-divi-i .
fion*/ que-. Galien réfute cavec autant de chalenrr
q&u ed.’ fàocrufeit é.i qduc eè rdee,, f oernc e. q$u efliqeu rea-ifpoanr.t ieil e-dnuf eicgonropffs --
qu'il foit placé*, demande la même curation; s’il
eft creux ,. qu’il faut toujfouns le remplir s’il eft v
é'jal , qu’il .f?.m toujours le cicatrifer; fi la'chair
3^croÎ6 trop ; qu’ilfaut la confirmer y s'il .eft récent
de fanglant, qu’il faut .en rapprocher les bords;,. •
»&. les fermer fans retard . Les convenances des '
vieux ulcères','’obferve Theffalûs, de ceux qui ;
ne.pouvant le fermer * ou qui Aant cieaîrifés
s’ouvrent de rechef, font très - importantes; car
il faut néce{fairement favoir à l’égard des pré- ;
Hii'ers., ce qui ks. empêche de fe fermer, afin .
iTO.er lohfiacle., & à l’égard de ceux qqi Le ;re-r
n Tavellent après avoir été cicatrifés, ce qui faut
oitfi à fe- r'ouvrent, ^fin de faire .en forte, que 1$ i
gicajtricq p*ftfi'dr|,épir ; rceiqaforarra'QkferA'e-, qô’^
jçbüng^anrni’lvabifitidb rI ç ,la.cpaj.fieian§!a;(le, oti u? è 'V ë c-icio-r ùo u fc_ le ; fjQtpe jèïy i mof <- n-) dos 'rcmèdts
appei'T'' par
l A^réliariUls ti^tt' Tbelli'.lrïslau nombre; des Mé.
dlciuji, qui r^jQftUient^l’op.ération de la paracen-
çb.èÇs ;plans«jl’hydrepi{ie. Il n’omet pas ksraifons
fur lefqiiellfis jf&fè {ondoient y>raifo(ns qui nafont
q Hg; CQo/i ? mer > d e >p l t : s -eb' -p I«s • q ue n i en ■ ne. ^ou-
\Q.ihêîfè? .plot p.rèjjujitâcbiorà: la Chrr.uEgiei que
L?- Mt&bdciifiës .i!l'be/îalus;avo’ir.écrit une
Chjfpfgip fiii'gnjiésej courue <or>. peut le préfu^:
mer, niais quelle ftniS'Tfa pas traité: avec plus
de ménAgenient que lç. relie de,Tes .Ouvrages,
dont ,on ne conçoit que^des ff agmens. Kous.n’en
| dirons ( pas davantage fur Je -compte: .4c àjqjtMé*
| decin j perfaanage pîuÿjn$re(ra.nf.dàns IjHidoire
j de la Médetine que danSuCfllle :de^k.Cliiiurj?ie.
i II véçiu fcu§ ,^léfon , ^ ;^t/arriver.î jpfqii’à cer
j Empereur Tes fftllês pj.étewions ,* on a jiième crtr
que ce 'Prince Iesi (goûta ; car il aimoir., dit Ta-:
gauit, la Médecine;,, ,^ le mêloit de Chirurgie ;
' mais lur ;.q.ue|s, fende m'en s aiïèoir une pareille
; opinion siqt.'i pç^uroit faire croire que. le ;defiruc-.
; fmmpipèj eûXi,travaâl|éèpqur la.
! cqn|eryer ;.,£frqit -ce pareej qd*ayantdeuila face
1 ipeurtnie îîfô/idKMèclie.S noèlurn.es,, qu’il
aimpi^ rafi.t jàlip^&ger çftnMiJç de Rome, , il fit fi bien quen vingt-quatre beuî-és fl çiif-
’ ffpa. ;les :éeh;ymofes •,& ! p,irvjori • f^iî.'fifiKpbteam
; dès,- le..lenidfn|ain.en oub!ie> ià ijeitet de»s| doutes
fquur’ ifl a corinfit-uvlfei,t -a.-vleén t^u lor.ue.1p ,ibl& fribftoihr.aifei.en idpe!,u is lrac rJofya?b,;lbei.,e
! en^offranf. àrÊJirihus-,, Préfet dp Prc.tpife, un
. retnèdê co.ntre/le .rnaf 4ç g o r g e& hiLTüifant
‘ rçniettre fin poi/on.' Ext mitée l Hàftmrfi ck Chi-
‘ rwgie ,p{ir £ îs 3 ey<rhik, QM. P e t i t-,Rjd f u \). . | . TRACHEQ-FOMIE. C’efi la mêmé opération
qu’on corsoîr vulgairemenr.fous le nom d.e Rron-
' chotorifie, Pôyç^çe dernier article*. (M .: P e t i t-
R adel. ) < -, ":
. TRÉF LE-D’EAU. ..Mcnyantkes trifoliaia. Lin. , Cette;tplantet très -amècéc eft. réputée déterfne
î & 'anti l’eptique.. Ou>etî:'Joue • la déçpôl,i(on. pour
en faire d.. $ fonienratiofis dans les,cas (le teigne,
Id’affeèlions: dartreufes & dé gagé.,.Le-Tuoforme
une injeélion très r* utile dans, .les play es; fiflu-.
leufes &ples ulcères anciens, fur - tout fi , après le ,
lrvage , on applique fur la partie, les feuilles frai-
ches:ou macérées dans : Keiu.-,
TRÉPAN. Tep h f m {J1rebdlu m ,;Modip lus, In, fi ru- ment, ddliné. à-fcier.-ciçcqlairenien^ le,s-q s, 1 de .
omua nmièorien sà! éetne ned,umep;,o tfrçflior nu neipjèçe circulaire plus Le diâmètre de la pièce qu’on appelle couronne". Qn dillingue, trois efpè-
:'c'coésu rdoén n‘Té.r éLpa’enx f> oili’aetxiff edHia.froift,m Jé© dp’eavnfqo rlaatmife &^a pl-e
iplafie coupante en, deux, fèns ciifE^ren^ par. l’ex-
jrémiié qufdn: appuie; fur. l’os; &-dpnt ,le$ deux
[ rânchaosTonr. Léparé^ pgr use.fient, aqi eft .fixe,.
pendant leur raéjion,;, On^s’cm fefi fèrvi; pour
facfeér le 'travail de- J’exfoljaition ;.s mais iaélueb
leniefitTotaufage efi tombé, poiît:plufieurs raifons
qu’on peut concevoir.d’aprè^çe;quemofisiavons
dit-îà l article EjXFO'iirATiorr.îLe Trépan perfo-
ratif- eû ainfi appellé:’parce .« qu’il - n’>a jè ’autre
aélion, que • dft percer, il faut.cpnfidéner à .cet
infirument fon; milieu .& Tes extfémicésxCo Jifiü’eq
eft une. tige d’acier, tpès.-poliê, :p.ehperrdi4;u.jjicc
& .de;. différ.erHe.yfofme!;, pour, fi-a; proprèiéo
Voyei les 'Tivltcbes, relatives &jeec.attticiearte 1
parfie, fupéri.euru;,fie; îcette ïigejcéfi rune' plaqtté,
taillée à pans: à . fat circonférence ,cfmai;grexa<â.df:
ment plane du cfité de, la fc:ie & liniée;de'jnâ-
nièré qu’elle ne foit pas polië, afirrde Pappli-'
quer pluSiinüipanem .fur- la-partie inférieurei fie 1 arbje du Trépan. Lesicouteliers nomment cette
petiteÿjaqfi'gïla mige. ?D/ii Qjmitietidé cétre iûitté
s’élève une tige ofi {oie défia hiiUteuç d’an pouce
qtfiporté fieux lignes <k dehfieen quarré- A une des^
furface décetteTQie,& enyiron;fieux lignes & demis
de lamifié, on pratique uiîe’hoche ou entaille fituée
tcanfverfalement & dont les deux bords fom diftans >
d’uneligne & demie l’ une de l’autre. Cette entaille
peut avoir une ligne, de .profondeur dans fapartié.
fupérieure d’où elle vient obliqUensenr trouver
Iç bord inférieur. La même .furTace y fiany laquelle
l’entaille efi pratiquée, ne fe eontinue.
pas quarrénient jufqu’à fqn foinmet ,..mais .elle. ,
foi me un bifeau en doucine de trois Lignes.-,
& demie de longueur , & dont nous dirons
l’ufage. La partie inférieure , ou la lame du
perforatif, reffemble à une lame qui Ce termine
par une pointe tranchante fur. lés-côtés.,1
La trempe de cet infirument doit être douce
pour qu’il ne s’égraine point. L’ufage le plus ;
commun du perforatif efi de trouer le crâne,
pour y fixer la pyramide du Trépan couronnée.; .
on s’en ferr aififi pour faire plufieurs trous ailleurs,
comme pour percer del exofiofes afin-de ies enlever
plus facilement au moyen du cifeau & du
| feoe extftînih* <|ité par û cula.fle',%firi' qiie |a
! Pièce <3” ’oni féiè1 pûiïïe" y moritïr ‘facilement
à:mefurt quelle'avance; Si qu’on ait là fan-iié
ds ■ pencher le -Tfdjiââ ïfe cStè- & d’ailife pour
feter. également. 9a profondeur efi' d’enViron dix
1 b g o» j fe" largeur varie' "y en'ùy/irif 'ile'-'»rànilcf' ‘
i de moyennes & ' de: pe*iî»ç<(;- Le diamètre cle la
|f pdisi granda -ell de' neuf' ‘à-'iiis lignps -^an,' fo-fi
I ft?ûd>s&nde ( ijÿ à% t ddnsTdti'tîftee1; Jfcs’ amrtï
I dimnimrent 6 ptlOJértiori'."îp-bj-rj la' Plànthe r i-
j b»ive àcei arficlep BahÿîdHôritf de’ la conrohim
, ie’monfeide»gauclie â drohe-üiie pointe en pyra-
j xnide ,ifaite.fcoinm®tW.pofAçKn’ iôvâle ou qtfaïrtSe •
i rerniinée <pai fon oxfrén^itè ’inférieure en façon
I de; langue 'de' ferpénr , arancjiaritè'fur ‘ 1;; crttés’
[Kiintue commele petfbfatif&'un peu plus longue
! cfnt -la ,:onr'anne. Son 'txtrémtrd fttpéfienrl' ’e(f
! m.eans,de*.rroi?,ligne. dl'Ibtlgiienr.Certe pyramide
tel nidme: & fe dümdn'te par le moyen tî’line
I ç lt f d acier qui- eft'atn tiiÿàti ovale ou qiiarré
j long.an .riioins,de-'deus pouces & deniLpoiir.
recevoir &;emblraffêr j-ufte la pyramide & tcf-
; minée' par un anneau ou un trèfle qui fert d«,’
j ™2nche. On fait entier la-pyramide dans la cavité
dé cette cle f, ion trouve s dé gauche à droite
pour la monter, & ' de droite à gauche pour '
i'ôoec. Lé.Tré'psnCouronné fert à ouvrir le crâne
i potir donner iffiie 'au-fang ou au pus épanché
lu r la dure-mère ou ie cerveau,pour relever des
; pièces d’o s , pour ouvrir des abcfcs dans la cavité'
fîtes os longs, pour.-extraire des efquilles on'
.emporter dès portions cariées1 d’os & donner
îiiue. aux épanchemens qui fe font entre les
i lames du médiaftin.
maillet de plomb. Le Trépan couronné a trois
parties y la moyenne & la fupériçure. n& diffèrent
en ri-n des mêmes parties (du perforatif, &* de !
l’exfoliatif dont nous venons de parler. Çe Trépan
eft. ainfi appel Lé, parce que fa. partie inférieure
repréfente une couronne»' C ’efi: une
Jge d’acier qui fourient une efpè:e de boif- .
fcan dé figure conique err-dehors & ende-
fiûns & qui efi hériffé par le bas de dents .
Jr-anchantès qui forment une feie circulaire. Chaque .
<jent efi à l’extrémité d’un bifeau; tous les. bi-,
«eaux font tournés d e . droite à gauche pour .;
couper dans le même Cens. I's ne tcwnbent pas j
perpendiculàircment de la partie fupcrieüre de j
a couronne à l’inférieure ; mais ils defeendent i.
obliquement & en fpirale, non-feulement pour'
flueux .couper , mais encore pour ch aller par \
eur obliquité: la. fciure .qui fe fépare au fond ■
<le 1 ouverture, La courQpnp efi plus étrçite par •
L ’arbre qui fert h porter les" différentes pièces t
dont nous venons de détai'ler la fconftruélion
a.beaucoup de reflemblanfce.au viliebrequin don’i
les ferruriers fe^fervenr. Voye\ la Planche re- :
lattve à cet article. Pour ie bien faire connoî-
tre., nous lut confidérerons trois parties dont
deux font perpendi.ulaires l’une à l’autre , Si
Ja troifieme eft une branche coudée qui repré-
lente un demi-cerclé fort aiongé & irrégulièrement
arrondi, mais trèi-fymmérriquemenr confirait.
,La /partie où l’extrémité fupéneure de l'arbre
du Trépan eft comme la liafe de toute fcrmachins.’
L e ft une pièce d acier très-polie qui a environ
un pouçe deux lignes de longueur fur quatre '
à cinq de diamètre. Elle eft taillée à huit pan--.
La partie fupérieùre de cette pièce oélogonê
eft une mitte fur laquelle le manche eft appuyé.
Du milieu de la mitre; s’ élève une frie ou petite
tige d acier fort ronde & polie, duo pouce
.demi de hauteur fur près de deux lignes d’éoàif--'
leur. Cette fete eft cachée & contenue dan; le '
manche par la mécanique que nom allons ex-
pkquer Le manche de l’arbre du Trépan doit,
■ être çonftruit de deux pièces qui font ordinaire-1
ment d ébène <m -d*vVoir6S la partie inférieure
de ce raj-îche efi pins longue qne lar?e , elle '