
port à leur fituation; — leur nature 5 — '(impie ;
compofée 5 — compliquée ; — différentes
manières dont une plaie peut être compliquée j -—
lignes des plaies distinguées en commémoratif&en
diagnofticj — explication. Tome 113 p, i8 z* 183.
Phénomènes d'une plaie Ample ; — réparation
qui parojt dès que Tinftrumént tranchant eft
Torti des partie s; -— cette réparation eft moindre
quand la plaie eft parallèle à la longeur des
mu (cles que quand elle leur eft tranfveiTale ;
«— perte de rang 5 — varie Tel on que les vaif-
feaux bleffés font plus ou moins nombreux &
gros ; — comment l ’écoulement infenfibiement
diminue3 — fluide féreux qui lui fuccède? — opinion
de ceux qui admettent des caillots à l'extrémité
des vaifieaux j — quand la douleur eft peu
-confidérable;-— phenomenes locaux qui fuccèdem
à ceux précédemment énoncés ; — quelquefois1
fuivis de gangrène;— identité des phénomènes
avec ceux qui cara&erifent le phlegmons, p. 183 ,
184. Phénomène qu'offre la furfaçe d'une plaie ,
fimple où rien ne dérange la marche de la nature; i
comment ainfi la cicatrice tend à fe former
fpontanément ; »— pourquoi lés plaies faites par
yn inftrument piquant, font plus fâcheufes que:
toute autre j — cas où les plaies déchirées &
çontufes n'offrent aucuns accidens fâcheu x;-4^ [
quand on voit !e contraire avoir lieu ; — il
faut faire attention à toutes ces circonftances
pour bien établir (on pronoftic.; — plaies toujours
inquiétantes chez, les perfonnes d'une mau-
vaife conftitution 3 notamment chez les fcorbuti-
tiqués, lés fcrophuleux, &:c*pag. 18 4, i8t» l'âge
y entre pour quelque chofe ; — celles qui
n'attaquent que le tinu cellulaire guériffent plus
promptement' que celles qui affe&ent les chairs
& les parties blanches; — cel!es qui affeéfent l'os
font aufli plus lentes à guérir; — ainfi que celles
des gfmdes. Ibid. Celles qui intéreffent les
vaifleaüx lymphatiques ont aufli leurs accidens ;
p— phénomènes relatifs à la léfîon des nerfs
recherche à faire, dans le cas . d'hémorrhagie ;
— la fituation des plaies n’eft pas indifférente dans
l ’hiftoiré du pronoftic ; — autres circonftances
qui tendent à aggraver une plaie» pag. j8é. Tra itement
relatif à l'hémorrhagie ; — comprefïion
au moyen du doigt ou du tourniquet; — ligature
du vaiffeau qui fournit; — cas où ce moyen
ont lieu dans une plaie Ample qu'on abandonne
à e lle , & manière dont la nature travaille par
elle-même pour la porter à la guérifon ; — la fup*
puration eft toujours ici très-abondante 5 — la cicatrice
eft applicable-j ceux où il ne l'eft point; —
moyen de faire çeffer l'hémorrhagie en ce dernier
Cas, pag, 187, Extraction des corps étrangers ;,
*— comparaison de la conduite de quelques pra- 1
ticiens fur les. tentatives trop peu ménagées j
& fur la trop grande réferve dans la recherche f
des corps étrangers ; — raîfons qu’apportent ceux- f
ci ; —«r on ne doit pas toujours compter fur elles ; !
— & pourquoi; corps étrangers ne font pas I
tous également nuifibles ; — il fa u t , autant que J
faire fe peut 3 les extraire , plutôt avec les doigts f
qu'autr^ment, pag, 1 8 7 , 188, Phénomènes qui j
eft lente & défagréable. Tome I l 3 pag. p . i$8.
On eft parti de Tobfervation de ce qui arrive
quand deux furfaces en inflammation fe touchent
pour travailler aux moyens de parvenir au recollement
des lèvres d'une plaie; — cette adhé-
fion a été regardée comme étant produite par la
cohefion de chaque fibre & l'inoculation de
chaque yaiffeau en particulier ; — faits relatifs
à cette doctrine ; — formation nouvelle de petits
vaiffeaux qui font comme autant de rejettons
de troncs artériels & veineux; — preuve prife
de Tobfervation ; — ce travail peut avoir lieu
Tefpace de quatre ou cinq jours $ ■— la guérifon
eft d ’autant plus prompte qne les parties font
plus rapprochées ; — moyen de les retenir dans
cette pofition ; — cas où le bandage uniffant eft
Le plus convenable 5 —• cas où il faut recourir
.à des moyens fecondaires. pag. 189. Emploi
des emplâtres adhéfives ; — cas où elles peuvent
être fubfïituées aux ifutures ; —- cas ®ù celles-ci
feront plus convenables ; — notamment l’entrecoupé;
—« opinion où le commun des praticiens
eft fur le tems où ces deux derniers moyens
peuvent être employés ; — quel que foit le moyen
;de réunion employé, il ne faut point négliger de
pofer le membre le plus convenablement qu’il
.eft poflible ; — panfement à fuivre lorfque l'on
a eu recours aux moyens, précédens 5 — régime ;
— ufage dés cataplafmes * des fomentations &
autres moyens rafraîchiffans ; — circonftances
qui néceflitent à lever l’appareil, dérivent le plus
Touvent de la douleur; — moyen d’y remédier;
—» on eft quelquefois forcé de couper les points
de future, pag, 190. Objections prifes des ligatures
Faites (ur les artères ; — réponfes qu’on
leur peut faire; — cas où cette méthode ne peut
avoir fon application; — utilité d’une bonne
fuppuration alors; — conduite à tenir en pareil
c a s ;— - fi en pareil cas les cataplafmes émoi-
liens (peuvent être d'un grand avantage, ils
peuvent aufli avoir leurs inconvéniens ; — le
praticien expérimenté doit en pareil cas fe
comporter d'après les circonftances. pag. 191*
Mauvailè pratique d’autrefois où Ton confeilloit
l'application des fubftances graffes; & ftimulantes;
— •préférence que donnent pîufieurs à la charpie
fècne 5 — inconvéniens que celle-ci a , auxquels
cependant on peut facilement remédier moyens
d'y parvenir ; —r-difeuflion dès praticiens fur le
tems où il faut lever l'appareil ; —- il faut veiller
à çe que l’air ait le moins d’ accès poflible fur
la fur fa ce de la plaie, pag, 192. La douleur eft
un fymptôme qui accompagne un très-grand
nombre de plaies; — fi communément elle sap-
p a ife , par la fuite fouvent elle perfifte plus long-
tems qu’elle ne le doit ; — d’où elle peut alors
dépendre î
d é p e n d r e ;c o n d u ite à tenir iî elle dérive d e,
la préfence de quelques corps étrangers; — dérive
fouvënt de l'inflammation ; — circonftances où !
l’on eit quelquefois obligé de la combattre ainfi 1
que les fymptômes fébriles qu’elle fait naître ; j
—■1 incifion confeiliée & indifpenfable à exécuter
dans quelques cas ; — douleurs qui dérivent
de l’irritation ; — on doit en pareil cas
plus compter fur Tufagè des anodins que fur
les cataplafmes & les fomentations. Tom. I I ,
pag. 193. Pourquoi les plaies par des inftrumens
piquans .. font plus inquiétantes que toutes les
autres dilatations que confeillent en pareil cas les
praticiens ; — comparaifon entre une plaie de ce
genre & uns fiftuie ; — ufage du féton en pareil j
cas ; — avantage qu’a la méthode d’ ouvrir une j
plaie de cette manière ; — cas où cette méthode j
eft inadmiifible. pag. 194. Ufagesdes injedions j
légèrement aftringentes ; — diverfité des opinions
fur ce point ; — ufage s des tentes; — dans quels !
cas on les a confeillées ; — précautions à prendre
quand on y a recours ; — préférence qu’on donne j
aux canules fur elles ; —- ces moyens font rarement
néceffaires./>*£•. 19 4 , 19p. Ce qu’on entend
par plaies déchirées; — conrufes; — font moins
fujettes à hémorrhagie ; — accompagnées ou non
de douleurs; — leur e ffet. immédiat ; — varie
félon le degré de contufion 5 fouvent fui vie de
gangrène, — traitement ; — il eft bon de toujours
laiffer couler un.peu de fang de la plaie j— confeils
relatifs à la gangrène menaçante ou confirmée.
Paë- l95 > 19(*~ Plaies des veines donnent moins
d’inquiétudes quant à l’efficacité des moyens d'en
arrêter l’ hémorrhagie; — cas où la ligature du
vaiffeau eft quelquefois néceffalre. pag. 197. Vaiffeaux
lymphatiques font fouvent expofés aux
plaies ; —- cas où cela arrive plus communément;
— moyens de répreflions applicables en pareil cas.
pag. 198. Circonftances relatives à la léfion des
nerfs & des tendons ; accidens dont eft quelquefois
fuivie la plus légère léfion ; — les tendons
font non-feulement fujets à être léfés 3 mais encore
rompus par une contra&ion fpontanée du; muf-
— remèdes que confeilioient les anciens dans
les cas où les accidens étoient graves; — traitement
à, fuivre en pareil cas. Ibid. Quelques
détails fur les cas Relatifs au vifage ; — à la
léfion de Toefophage & de la trachée-artère ;
— qu'il faut dans ces dernières fe hâter d ’en
arrêter le fang. pag. 199. Points de do&rine
relatifs aux cas ou Yomentum & le méfentère
font1 léfés. pag. 100. Où le foie & la vefi-
cule feroient intéreffés. Ibid. Où la rate , le
pancréas & le réfervoir du chyle auroient été
atteints.pag. 101. Où les reins & les uretères l‘au-
roient également été ; — ainfi que la veflie, la
matrice. pag. z o i 3 202.
PLAIES VENIMEUSES ; celles qu'on doit
caraétérifer par cette dénomination; — leurs
Chirurgie. Tome 11, I I e Partie.
différentes efpèces ; — proviennent de la mor-
fure du ferpent à fonnettes ; — des chiens enra
g e s ;— des guêpes; — des abeilles ; — de la ■
vipère ; — phénomènes. Tom. I l , pag l o i .
Traitement félon la variété de tous ces cas.
pag. 2.0 j.
PLAIES D ’ARMES A FEU; définition de ces
genres de plaies ; ■— leur rapport avec chacune des
autres efpèces ; — font ordinairement accompagnées
de contufions dans un degré plus ou
moins confidérable ; — d'où dérive leur différence.
pag. 104. Quelques détails relatifs aux
fubftances châtiées par l'explofion de la poudre ;
plaies de ce genre qu’on peut regarder comme
fimple ; — celles à qui la dénomination de compliquée
convient; — détails fur différentes cir-
conftancés relatives' aux o s , aux aponévrofes&
tendons ; —- trois fortes de corps étrangers qui
peuvent reflet dans la plaie ; — les défordres
ne font pas toujours bornas aux parties frappées;
— dillinguées en primitifs 8c en confécutifs; —
rroifième cLiffa. pag. a o y , 10 6, 207. Opinions
variées qu'on a eues furie danger des plaies d'armes
à feu ; — les fymptômes les plut redoutables dans
le cours du traitement font l'inflammation, la fuppuration
8c la gangrène ; — première indication
à remplir en pareil cas ; — recherche des
corps étrangers; — ouverture que fouvent elle
néceffite,; — faits relatifs à une balle; — in-
ftrumens inventés pour fon extraâion. pag. 208,
109. Traitement fubféquent;'— il faut peus'in-
quiéter des efeares ; — utilité des cataplafmes
emolliens en beaucoup de cas ; — accidens qui
peuvent dériver de leur abus; — comment on
fe comportera dans les cas de fuppuration. Ibid.
D'où dérive -fouvent la trop longue continuité
dans la fuppuration ; — utilité de l’opium dans
les premières périodes des plaies d'armes à feu ;
— hémorrhagie ^qui furvient à la chiite de
l'eicare; — attention que le praticien doit avoir
à cet égard ; — fcarification ufïtée dans le traitem
e n t ;— ce qu'on doit en penfer;' — abus
où l’on eft tombé à leur égard; — ufage du
féton; — d’où dérive le plus fouvent la mortification
; — moyen d’y remédier, pag. 210. Cas
où l'amputation eft de toute néceflïté ; — diver-
fité d’opinion des praticiens à ce l'ujec. pag.
PÉRINÉE ; fiftules auxquelles cette partie eft
expofée ; — .à quels ulcères on devoit réfet ver
cette dénomination; — - variété des cas relatifs
à ce fujet; — caufes fe rapportent aux plaies;
— aux abcès 8r. aux obftacles relatifs au paf-
fage de l’ urtne;— attention que doit avoir le praticien
à qui de pareils cas fe préfentent ; —
confidétation que demande le mal local ; __
opération néceflaire fi les bougies fe autres moyens
ne réunifient point; — fi l'on doit perfifter dans
luifage de la fonde après que fine jfion eft faite ; _
■ confeil donné' dans les cas où il y a beaucoup