
mètres dè ,fa bande, êe'bâftonïéquertt l'epr’eHiie't
îîx dé la fiehhe, ôh établira un nouveau minetir
devant la troifiè'më; Se Jtttjjfblt Celui-ci fera aÇ'afitë 3e trois më'ves , ôn 'attaquera U quatrième, àiitfl
de fuite dë forte qttë iôrlqde l'é mîiiÉÜt de là
quatrième fera avatidé de ftois métrés, à jJâiïîr
du puits vers,l’intérieur du.carreau, celui de la
troifièmë le. fera dé fii , ;céluf de'la fe'cbndë de
neuf, & celui delà première dè douze. De cett’ë
manière le çâr'reàü fe trouvera taillé en foriiiè
d'efcalièr ; chaque gtàdih utirà è'nviron ün mètdè
'de haut, trois de long, & la largfcur qUi eft telle
de l’efcalier , ou ici celle du filon, fêta d'un mètre.
Il y aura üft mineur fur chaque gradin. Cette
ttiahièré d’ënt'aîiler tin filon fe nomme en allemand
jlrojfienhàu, d'où i“on a fait celui d'odvrage h
jl'rojfies. ' .y
S i , ail lièü d'aftaqüer d’abord la bande fupé-
riëirfe du carreau, b'n eût commencé par l'inférieure
, & que P B ë'ut énfuîcë attaque fucceïîi-
vëmént cèlles qui föht immédiatement âü dtifus,
l'entai! le. a il roît alors pris la forme d'un ëîcalnt
rènverfê, fef les ïniheursfe îëroieht trouvés finis
lès gradini àù lieu d'ètt'e au deJfuS, cotnme dans
les ouvrages à ßrojfts. Les Allemands donnent le
nom'dë fièrfiènbnu '(dilVragè-à faîte-) à cetteforte
d'entaijl;;..pans celle-ci, on attaque par le bas la
partie du filon à exploiter, & i'on s'elèVe îüccef-
‘iivëmenc ; dàiïs l'ouvi agfc à ftroffes, au contraire ,
l'on commence'par te haut, & l oti va en s enfonçant.
d ‘ . '.1 ,V, ' - v
Chacuns de'cés "dêu'x fortes &'i)ui>rajrès ‘a ‘gradins
a ies dvà'mag’es &
fait que , fUivant le's diveiftÄ c'frCôrrftnnc.esyqui
peuvent fe préfentev , il ‘eft fcnïvèiit plus avantageux
d'èn employer une de preference à i aùtre.
Sans entrer da iis àücun détail à Ce füjët -, nous
nous contenterons d'obfervef, i°. que, dans tes
ouvrages â fttbffes, temrn'eur allant en s'enfonçant
, fe# obfig'ë de plàcér an deflus de Ta M M
fiâgmëns de roche & de fiiôn qu'ri à exploités ,
& qhi,:étant'rt'èrilês, d'irverft relier dansïà mitre ;
il Jdôit i cet è'ftèt 'COnftrtrii'e dë trois en trois Ou
de quatre en quatre mètres., àu défions tes Uns
'dr s àu très, des plïnch'ér's for lefqiiels il dépofe ces
f agmens ; inconvénient qui ii'a pa's fieu dans le's
ouvrages à ‘faîte, OÙ tout ce qui tombé ’repofe fut
le fol ( voûté otr plaficher dè la -galerie fqui eft au
deflbus). i*. Dans CCs thèmes ouvrages â frîtë,
c’èft la fâcê inférieure du gradin qui êtl libre ;
ainii l’aétion de jM péfimteitr ‘fivorifë i’a'iàion de
la'poudre & de's outils à l'aide riefqttels on fait
fauter la roclïë oli filon. }». BfcB-faüfB , comme
le fol, dans Ce's ouvrages, eft cotopôfé de dé-
conibres, ilëft.à 'Crâindïe, îcrfqu'drt fairfautèrlé
iîfon/qué qüfclqries'pïrtiès rriëtallifètes'n'e.féipèf-
dént bafmi tes dètOWbrfes.p an lièu que dam N M
vVàgeà^'rtiffns.ië fol devant ëtreexplryifë,& lès
âëcomb'res tfatifpôrtés ftirdës plShtlters, cet iri-
cotVvénîë'i.'t eil moins Ù'Ctathdrè, 8t cnilnn avantâgè
qü’il hé faut pàs Régligêr îotTque We'-âî
dont U s’agk fe'ft d’Uft gfän-d pfiîc, cbmftVè Tàtg&bt.
^°. j°. ÄtV Eti gértéral' là ôù le böii eft tûte &
th t r , ori doit pjisFérêr les ouvtages à faîfcê > ittals
Ibt^que të filöa eft föft rithe , étrbit -, adhérent à là
rbihé j rôUvrà’ge â ttrofles pàroît préférable ; c'éft
en ôütré lé plüS cbrrtihode pouf les ouvriers.
Lè but généra] des ouvragés à gtadinS êft dé
rend ré l'explbitàtiofi méilleUr ibabché, fk de pou*-
voir éniplbyeV urt grand riôfrfbfè de mifteurS atl
mêtbé-èbdrôit ,; fab's qu’ ils fë gênent 8t s'êmbat^
ralfent mûtue^.émént.
Parmi les ouvrages qui ont pour objet Fèrtplbh*
tation , on peut comprendre celui par lequel on
dépouille ou déchaujfï Ufi fur une de ces fal-
bandes, Nous fuppo.fçrons que l’on ait ici un filon
■ de dëük tiêrs dè tbëtïè de pfâiîfânée, fûr lequel on
p)bùlte une galerie d\m mètre de large î fuppb4-
ions de plus que la maflé d;é Cè filon foit fèftfible»*
ment plus dure que la roche adjacente. Puilqtiè là
gakrie doit avoir uh mètre de large que le fiîorV
u'a que deui tievs dè métré ^ il faudra'prendvè
un tiers de mètre dans lâ röche , té fèïa da’iTS lè
ttiUr : On attaquera d’abord la roche fàns toucher
au filon , Ôç l’on fèrà àinfi fur lé nuit UUê etitâilte
d’iin dèmr-h'.ètfe à U'n mètre de profondeur, &
ayant la hauteur dé'là gaferiep le filou fê frôuvêra'
àinli librè ou dépouillé Fur une de fes.Falbàrrdes ±
:&r il fera .pîtfs ailé ;de lè faite ftiuter. On coutk
huera ainfi à pon'ffer la galeriéen s’enfonçant d’a-*
•bord plus dans la roche que dans le filoh. irbffqriè
le fiiôn eil très^àdhérênt 1 là rOebê, qù il n’éÂ
dîffère pis Fenfiblèrtiêht èn duréte , oii fait fautêr
tout à la fois fa roche Si le filon fans ‘dépoüil4-
kthent préalable.
Cfe que nous Venons dè dire relativértrent atli
buvrage's d’exploitation pour les (filons, fe prît!4-
qùê àufli , à quelques p- ries, changement près k
pour les Coiu héS mëtal.lifèrê‘s. '
Qtvànt à ryxploit-ation des amàS , v o y e iie Mé?-
frtoirè de M. Bautet, fngéhièur en-chef & pr©<-
fefieur de l’art dé l’expFoitàtibn à l’École dé^
Minés. ( f oürïiuL âçs Miftei. | ’
Du transport des mineràis dans les mines..
Le tïaniport des minerais dans l’ intérieur des
mines comprend kur charroi dans lés galeries,, 6c
leur élévation par ies. puits..
Tranfport dans hrs galeries.
LöffqUe Te mineur a 'fait fauter la màfTè du fr-
Tbn, ikiépare .par un premier1'triage , le minerai
de h 'gahgùe'ftérile , ibèn fait un tas pärtieü-
lier. ï)e petits garçonsjviennent enfuite enl’evër
té tas j ils le chargent daris des brouettes ou
dans de petits chariots montés fiir desi.rbulèttes ,
:5c Té châtient ‘juf^u’au bas des puits, eù ils Fe
verfent dans les places d'ajfemblagc difpofées à cet 1
effet.
Les brouettes dont on fe fert, different peu des
brouettes ordinaires j elles contiennent ordinaire^
ment d’ un quinzième à un dixième de mètre cube.
.On les roule tantôt immédiatement fur le fol de
la galerie, plus fouvent fur des planches qui lè
recouvrent, & quelquefois;fur un plancher élevé
de quelques décimètres. Elles ont l’inconvénient
de charger beaucoup fur les bras de ceux qui les
pouffent. z i
Les chariots ont des avantages réels fur les
brouettes, mais exigent des difpofîtions fur le
fol. Ce font des efpèces de caiffes dont la capacité
varie d’un dixième à un demi-mètre cube, félon
la grandeur de la galerie. Ces chariots portent dans
les mines le nom de chiens: on les roule en les
pouffant par derrière, lur un plancher diipofé à
cet effet;
Élévation par Us puits.
■ Les minerais font enfuite élevés par les puits.
Dans les petites exploitations on emploie à cet
effet un treuil placé au déffus de l’ouverture du
puits, & portant deux féaux de bois:, dont un l
monte pendant que l’autre defeend : leur capa-
citéeft d’environ à 0,04 mètres cubes. Deux
hommes font ordinairement employés au treuil.
Dans les grandes exploitations , on fubftitue des
tonnes aux féaux, & on les élève, foit à l’aide de
grands cabeftans placés près ded’emrée du puits,
mus par des chevaux, & que l’on nomme mar
chines à molettes- / foit à! l’aide de grands treuils
ou barillets placés au deffiis du puits y & mis en
mouvement par des roues hydrauliques. Dans les
houi lères on fubftitue avec avantage à ces roues,
ainfi qu’aux chevaux , les machines à vapeur ,
jcomme principe moteur des machines à molettes
ou des barillets. :
Dans les mines de la Saxe,^au lieu de deux tonnes
rondes, on emploie deux tonnes carrées , retenues
chacune, dans une. efpèce de châffis formé
elles montent, lorsqu'elles, font élevées pat des
barillets hydrauliques, avec une viteflê ue cent métrés
de quatre longues files de,perches équarries &
lolidement aflujetties contre les parois du puits.
Lorfque les puits font peu ou point inclinés ,
oh difpofe les quatre files de manière à ce qu’ il
y en ait deux le long de chacun des deux flancs
de la tonne carrée: entre les deux files il refte un
efpace & comme une rainure dans laquelle glif-
fenc déUX boulpns implantés dans les flancs de la
tonne , laquelle eft ainfi retenue dans une poli-
tien fixe; mais dans les puits inclinés, il n’y a
qu’une file de perches fur chacun des flancs ae
la tonne , les deux autres files-font delfous & forment
comme une efpèce de traîneau fur lequel
gfiffe la tonne à 1 aide des roulettes dentelle eft
garnie à cet effet. Ces tonnes contiennent d,e.o,$
à 0/4 mètres cubes j leur charge en minerai eft
d’environ cinquante à foixante. myriagramnjes4
.en trois minutes.
Préparations des minerais.
La préparation des minerais comprend les opérations
du triage , du boçatdage & du lavage :
ces -objets intéreflent trop le métallurgifte pour
que nous ne' nous y arrêtions pas un inftanc, Sc
n'en: faflwns pas un article particulier-.( r<>y‘ l
MINERAIS (préparation des ) , )
De ta charpente & de la maçonnerie dans les mines.
La roche qui forme, les parois des galeries, des
puits, & autres excavations fouterraines, étant
fouvent fendillée, ou ayant pçu de ccnfiftance ,
doit être foutenue, foit par des pièces de char-
f pente, foit par de la maçonnerie , afin de l’emr
i pêcher de s’ébouler fous l'aâion de fon poids ou
de la preflionqu’elle-fupporte.
Suppofons que l'on ait un puits dont les parois
doivent être ainfi foutenues, à mefure qu'on creu-
fera le puits, on le revêtira d’une .charpente provi.
foire. Lorfqu’on en aura attÉint le fond ou une
certaine profondeur, .on placera dans, le bas ruj
cadre compofé d’un & demi a deux decîmetres
de diamètre & d’une longueur dépendante des
dimenfions du puits ; ce cadre repofera fur deux
poutres ou é'tançons horizontaux, dont les extrémités
font retenues dans des entailles, pratiquées
à- cet effet>4ans le roçher : fur ce cadre on en pU-
:t,era plufieurs autres femblables , foit immédiate,
ment les uns au déffus des autres, foit.en réparant
deux cairçs,«oniéputift par quatre piliers dreffés
fur les quatre' coins du'eadreinférieur : ces piliers
feront plus on moins longs, félon que la roche fera
plus ou moins, fofid'e-. I.)e diliance en diftance on
foutâèndra quelques, cadres ,par des pièces de bois,
; dont les extrémités,font enfoncées dans le roc,
ainfi que l’eft le cadre inférieur. Lorfque les ef-
paoes entre les cadres font grands , & que la roche
eft de nature eboideufe „on introduit, entre
elle Sc la charpente, des madriers ou planches que
l'on enfonce i coups demaffe. Un pareil revêtement
cil ce qu’on nomme cuv.elage.
Les parois des galeries fafoutiennent à peu près
de la même manière, mais ici les cadres ne font
ordinal remène, compotes que de trois pièces, deux
monians.& une. griverfe, à.peu près comme, pour
uns porte. U,eft quelquefpis inutile de revêtir les
parois latérales d’une galerie : il ne faut qu’en fou-
tenir le faîte ; ce qui fe fait à l'aide d'un plancher
compofé de petites folives, & recouvert de planches
fi cela eft néceffaire. On revêt quelquefois
de cette manière le toit dgs puits inclinés.
- On fait encore des phnçhers dans les mines,
. foir pour fupporter. au deflus des galeries, les
• nierres dont on fait les remblais, foit pour
J O 2. '