
De Cautre p a r t . . . . . . . . .
Pour nétoyer & réparer les
canaux..............................
Pour nétoyer les fourneaux de
grillage........................................
Paye accordée aux malades. . .
Paye aux ouvriers pour les fêtes........
.. -,...............................
Total pour le perfonnel. . . .
IL Pour le matériel.
1. Objets confommés.
10723 Itères de bois de fapin.
3414 hectolitres de charbon..
4196 hectolitres de tourbe...
324 tonnes de houille........ *
30,41 quintaux de mercure ( à
4 fr. la livre).......... ... . . . . . . .
7380 quintaux de fel..............
81,84 quintaux de plaques de
fer....................... . . . . . . . . . . .
Pour acier, tôle'j fers ufés...
Total des objets confommés.
2. Achats en plomb.
Plomb d’effai.........................
Plomb laminé;. . . . . . . . . . . .
Total des plombs................
5. Achats de fer.
Ëflîeux, rouleaux, outils,*&c.
Cribles de fil d’archal.............
Cloux, pèles, limes, & c . . . .
Au ferrurier & ferblantier...
Totai en fers»»»■ »»■ »...........
4. Pierres & poteries.
Quarante meules de moulin..
Pierres, briques, terre, chaux.
Scorificatoires & autres poteries^
..... .. ................................. ..
Pierres à aiguifer....................
Total...............................
ƒ. Achats en bois.
Bois pour rouages & machines.
Bois pour brouettes., outils,
& c ................................................
Bois pour cailles, tuyaux, S cc .
Baiais de bouleau....................
71849.08 fr.
1080,00
<44>67 9Cé,00
ISM,*?
74181.08 fr.
22020,00
81 M 3
1177,91
691,17
12167,00-
77898,1*
105-6,46
3773>3<
110601,51 ir.
43583,,393*
494,*3 ft.
5191,31
48, 4?
696,88
i 40,00
6187,42 fr.
1740,00
*34
81,83
18,33
3185,68 fr.
<7é3. <7
<985,45 3 <i,54 63,62
7. Menues dépenfes.
F il, aiguilles, cocon...............
Toiles, coutils, tamis, broffes,
& c ....................; ..................
Papier, colle, verres, amadou.
Cordes, peaux, paille.. . . . . .
Frais pour maladies................
Nourriture de deux chiens de
garde...........................................
67,04 fr.
<<47,39 158,14
441,80
<334,‘7
78,00
Total............................... 3226,84
Total du matériel................ 1411 ^7,48
Total de la dépenfe............. 1461641,11 fr.
R E C E T T E .
Pour 31404,4 marcs d’argent
vendus à TÉleCteur. ................. 1474224,00
Pour vente de quelques vieux
matériaux..................................... 340,48
Total de la recette............ 1474464,48
La dépenfe étcit de.. . . . . . 1461642,11
Excès de la recette fur la dépenfe...............................
113923,37 fr.
R À S U L T AT»
II fuit de ce que nous venons de dire, que le
marc d’argent a été vendu.......... .. 40,00 fr.
Il a été acheté (dans les minerais). 39,46
Différence......................... 10,44
Les frais de l’extraClion par l'amalgamation
font, par marc , de................. 6,82
Refte en profit pour l’ufine.. . . . . . 3,62 fr.
II eft difficile de dire à combien fe montent les
frais de l’extra&ion par la fonte à Freyberg} mais
on peut compter qu’ils excèdent 8 francs par marc
d’argent extrait.
M e r c u r e a n im é . C’eft le nom que donnoient
autrefois les alchimiftes à un mercure préparé par
des procédés particuliers , & difpofé à l’opération
du grand oeuvre. Une des chimères qui diftin-
guoient l’alchimie de la chimie, confiftoit dans
ces prétentions pour la préparation & la difpofi-
tion ou l’appropriation des corps.
Total des bois.. . .
6. Graiffes, huiles , &c.
Huile de lin..............
Huile d’o live.. . . . . .
C am b o u is ......;..:.,
Chandelles. . . . . . . . . .
Total.......... ..
4126,77 fr.
1941,00
2IG '7 476,76
680,07
3313,00 f r. 1
M e r c u r e a r g e n t a l . Quelques minéralogiftes
modernes donnent le nom de mercure argentai à
l’amalgame native de mercure 8e d’argent. Onia
trouve à Morsfeld dans le Pa!atinnt,.& à Rofenav
en Hongrie. Elle recouvre en lames ou feuillets
blancs très-minces & très-fragiles une argile grife
ou jaunâtre ; elle blanchit le cuivre par le frottement.
( Foyei l'article M e r c u r e . )
M e r c u r e
M e r c u r e c o r n é . On nomrhoit ainfi, en minéralogie,
un muriate de mercure natif, gris de
perle y volatif au chalumeau, fragile & tranflu-
cide. Ce fel natif fe trouve dans le duché de
Deux-Ponts. On dit qu’il eft mêlé à du fulfate de
mercure, (Foye% l'article M E R C U R E .)
M e r c u r e d e s p h i l o s o p h e s . - Expreflion devenue
aujourd’hui ridicule, & qui s’appliquoic à
l’un des cinq prétendus élémens chimiques diftin-
gués par Paracélfe, par Becker, fous le nom A'ef-
prii ou de mercure, ou de terre mercurielle, & dont
Stahl n’a pas même effayé dè prouver l’exiftence,
quoiqu’il fe foit donné beaucoup de peine & qu’il
ait employé beaucoup d’efprit pour prouver celle
de la terre inflammable.
Les ehintiftés les plus raifonnables qui ont parlé ;
de ce principe de la volatilité, l’ont admis dans
le mercure métal, dans l’acide muriatique, l’arfe-
nic, &c. Quant aux alchimiftes, ils l’ont admis
partout : il n’y a pas de terme, dit Macquer,
qu’ils emploient plus fréquemment que celui-là.
On trouve à chaque page, dans leurs écrits , les ;
mots de mercure -, mercurification» Je perde avec
lui que les' alchimiftes n’ont pas toiis la même ;
idée du mercure philosophique , & par conféquent
qu’ils n’ont pas eu de notion allez nette fur leur
mercure pour qu’on puiffe favoir ce qu’ils ont véritablement
entendu par-là.
M e r c u r e U e v i e . Ancien nom alchimique d’une
préparation d’antimoine qui à porté aufli le nom de !
poudre d 'Â l g a r o t h l’oxide précipité par l’eau
du muriate- d’àntimôiné volatil. Macquer fait ob-
ferVér que cette préparation; employée autrefois
comme érnétique , a été rejetée comme les autres
produits émétiqués non Talés de-ce métal,
parce qu’elle a elïentiellement les mêmes incori- ;
véniens d’ incertitude & de différences dans fâ na- ,
turè : aulfi, d’après le même auteur, elle'a ioc;-'
cafionné des àccidens fi terribles^ que quelques
bons médecins ont changé, dit-il, dans ùnè juftë i
indignation, fon nom de mercure de vie en celui
de mercure de mort ; & comme Macquer propofe
cependant de s’en férvir pour préparer le taitrite
de potafle antimonié, il propofè de rendre cet
oxide confiant & fur en le lavant avec un peu d’alcali
fixe pour lui enlever jufqu’aü moindre atome
d’acide muriatique. ( Voydr^ les articles Antimoin
e , SULFURE D ’ANT IM O INE & T a RTRITE
DE PO T A S SE A N T IM O N IÉ .) '
M e r c u r e d o u x * Nom d ’ u n e préparation mercurielle
fort employée en médecine , quin’eftque
d u muriate de mercure fimple. ( Foyeç l'H IS T O IR E
DU M E R CU R E .)
M e r c u r e f u l m i n a n t . I l y a p lu fieü r s p r é p
a ra tio n s d e mercure q u i fo n t fu lm in a n te s p a r la
Ch i m i e » Tome F .
chaleur. On en a parlé avec détail dans l’hiftoire
du mercure. ( Foye^ cet article. )
M e r c u r e p r é c i p i t é b l a n c . On a donné c e
nom au précipité de la diflbliuion de nitrate d e
mercure par l’acide muriatique ou muriate de foude.
C’eft un 'mercure doux Ou muriate de mercure: il
en eft parlé à l’hiftoire de ce métal. (Foyei l'article
M e r c u r e . )
M e r c u r e r e v i v i f i é d u c i n n a b r e . On prescrit
ordinairement, dans les recettes de pharmacie,
de prendre, pour faire les préparations mercurielles,
ainfi que pour fabriquer les thermomètres
& baromètres ,- du mercure revivifié du cinnabre
; c’ëft-à-dire, extrait immédiatement de fa
mine diftillée avec'le fe r , afin d’ être fur de la
pureté de ce métal liquide. ( Foye[ ce qui a été dit
fur ce fujet a iarticle M E R CU R E . )
M e r c u r e s u l f u r é n a t i f . Ôn donne ce nom,
en minéralogie i au fulfure de mercure-ou cinnabre
naturel qui fe trouve au duché de Deux-Ponts yen
Hongrie, en!Carinthié, en Efpagne, au Japon,
& dont il a été parlé à l’article M e r c u r e . ( Foye%
ce motr, ) •
M e r c u r e s u l f u r é b i t u m i n i f è r e . On trouve
à Ydria, en Carinthie, une variété de cinnabre
mêlé d’une argile ferrugineufe qui donne une odeur
de bitume par le feïi. C ’eft cette variété qui porte
le nom peut-être impropre de mercure fulfurè bitu-
mirtif'erej puifque le bitume n’y eft pas combiné,
mais feulement mêlé avec la mine1 & fa gangue,
& par cohféquent accidentel.
M e r c u r e v i e r g e . On donne ce nom au mercure
coulant natif que l’on trouve dilféminé en
petits globules <dans; la plupart des mines de ce
métal, & furtout à Ydria, à Almaden & au Pérou j
quelquefois il eft affez abondant poiir fe raffem-
bler dans de petites foffes & pour pouvoir y être
recueilli. On lui attribuoit beaucoup de vertus
qui.font reléguées parmi les chimères. On préfère
le mercure revivifié du cinnabre.
MERCURIFICATION. Macquer a traité cette
quéftion avec tant de clarté & tant de fi implicite
dans fon Diftiônnaire 3-que je crois dëvoir inférer
ici fon article tout entier.
‘* ct La mefcurificadon, ! dit--il, eft ûnè opération
qui tient beaucoup à l’alchimie, & par laquelle
on prétend réduire les métaux en une liqueur mé-
: tallique | fluide , pefahtë , opaque & brillante
comme le mercurè ordinaire, ou retirer des'métaux
leur principe mercuriel, & . l’obtenir fous
'■ une formé*de mercure coulant} mais ces métaux
j tnercurifiés, ou leur principe mercuriel rendu fen-
fible, foht une efpèce dë mercure dès ph'ilofophes,
lequel 3 quoiqu ayant beaucoup de reffemblancô
I