qu il avoit puisés dans l’étude des'monumens Grprc- pnfir, , .
tagee, ou son jugement confirmé. Cette lutte de k beauté réelle d e f o X ? * ^
que nous avions sous les yeux, contre nos DréiunA f architecture
darchitecture, le fini des sculütiire« I, Une H 1 ■ “ “ sculptures, et k pré- ci■ si■ on dj es pl,u s petitgs hicéer oddevsn dhéetsails
Une description simple, fidèle et détaillée du monument d’E s n ï T -
Le portique d’Esné est soutenu par vingt-quatre colonnes de c " An iiS •
conférence, sur de hauteur> en ^ p r e n a n t le ch piteai t e s v 'É
quatre colonnes, disposées sur quatre rangs, sont surmontées d dis e gt~
par des architraves qui portent les nierres du nlaf i r réunies
.o„. <r„„« ! „ ] ï K g e , S E a E OE t e
dv u‘ra;i' i? " 4 dc '* se dessine en saillie dans le fond du portique A naurhe J ' ’a , Çade
renfoncemens formés par 1a saillie du tempfe, on aperçoit“ deuTn'
sont, ainsi que celle du milieu, tellement encombrées quelles W ÎÜ Ê
e X r Z r e Ë Ê Ê É 1 W Ë * ^ ^ e l l ^ k s conduis“ !
ge itdou ble “ 6;“ M B |I É g
jusqu’au plafond, et n’est éclairé nue n i I ^ Vert,caux 1 UI s «lèvent
Le jour qui pourrait pénétrer par L Z r l
sorte que tout l’intérieur étoit érbr I r ° ,ent aussi a 1a même hauteur, en
entièrement conforme aux
aux yeux de k multitude. 0lt> et que Ion deroboit
L a porte du milieu, dans le fond «
combrée qu’il nous a été
W t ^ jj^ S Ê ^ k éélofrsqT celies t pr: r r' quelques ■
telles sont les parties de « “ 7 d fficë “ “ U m'1,eU dU temp'e
tion, et dont nous pourrions presque M F
que nous avons acquise de l’architecture Égyptienne ' “ C° nnoissance
Les deux autres portes au fond duportique nous ont conduits à une restauration
qui éprouvera peut-etre plus de contradiction de la part des personnes peu accoutumées
a k magnificence des monumens de l’Égypte. Nous convenons que cette
belle colonnade dont nous environnons le temple d’Esné, seroit d’un effet si
majestueux, qu’elle paroîtroit étonnante, même au milieu des monumens les
plus imposans de 1a Thébaïde : mais nous n’aurions pas hasardé de k rétablir, si
nous ne l’avions jugée entièrement dans le style Égyptien, et si nous n’avions pas
eu, pour appuyer notre opinion, de fortes autorités, que les ravages des hommes
et des temps n’ont pu anéantir.
Ces deux portes latérales ne pouvoient communiquer avec l’intérieur du
temple, puisquelles sont en dehors de sa façade. Communiquoient-elles à l’extérieur!
on ne peut le supposer; le mystère qui régnoit dans les cérémonies Égyptiennes,
ne permet pas dadmettre cette multiplicité d’issues inutiles, comme trop
voisines et trop difficiles a garder. Quel étoit donc leur usage !
Il existe dans l’île de Philæ un petit monument représenté planche 20, tome I " ,
dans lequel on remarque une distribution semblable à celle du portique d’Esné.
La porte du milieu communique directement avec l’intérieur du temple, et les
deux autres conduisent sous une galerie qui kit le tour de l’édifice. Les entre-
colonnemens de cette galerie paraissent avoir été fermés par des murs semblables
à ceux dans lesquels sont engagées les colonnes de k kçade.
Le plan de ce petit monument a dirige notre restauration, qui donne aux deux
portes, dont nous navions pas reconnu d’abord l’utilité, une destination très-
convenable. En effet, ces deux portes servoient de communication avec 1a galerie
qui fait le tour du temple, et donnoient aux prêtres la kcilité de faire dans
l’intérieur les processions solennelles que l’on sait avoir été très en usage chez les
Égyptiens. Il est remarquable, que k marche que ces processions avoient à suivre,
est précisément celle dont on retrouve l’indication dans les décorations des plafonds
des portiques. Cette marche est particulièrement évidente dans 1a suite et
1a disposition des signes du zodiaque que l’on a retrouvés sur ces plafonds. On
voit toujours la figure qui ouvre 1a marche, sortir du temple en tournant le dos
à l’intérieur, ainsi que toutes celles qui font partie du même tableau, tandis
que dans celui qui en kit 1a suite, et qui se trouve de l’autre côté, les figures
paraissent entrer dans le temple, en tournant le dos à l’extérieur. Les décorations
de ces plafonds ne seraient donc point de simples tableaux dans lesquels les
objets seraient rangés sans ordre et sans suite ; Vnais elles seraient réellement l’indication
d’une marche de figures assujetties à entrer dans le temple d’un côté, pour
en sortir de l’autre, après avoir kjt le tour entier du monument.
On nous reprochera peut-être de nous appesantir sur une discussion qui, au
premier coup-d’ceil, peut paraître d’une foible importance : mais nous ferons
observer que 1a distribution des temples devoit avoir une liaison intime avec les
cérémonies que Ion y célébrait, et, par conséquent, avec 1areligion elle-même;
1 etude de 1a religion et des usages des anciens Égyptiens est d’un intérêt si vif,
que rien de ce qui peut la kciliter ne doit être négligé.
Maigre toutes les recherches que nous avons kites, nous n’avons pu découvrir