dans ceTenXoTt' É É | à douze cents mètres (,) environ
prendre deux mille mètres h ) ■ I I Si ë emem P,us iargcf au point de
« p «ne B c f l M i l m
qui seroit dix-huit à vintrt fois „ l „ t 1 Se $H H 1 une largeur
1- ie s , en J a ¡ g « * ^ * Seine auprès des îu ic
h é ^ S e s r r p T r L Z t l Î e s t n 8 ,es/ ,essont plusrappro-
J'ai compté dix barres principales P “ d entraves à ia marche des eaux,
le Nil, arrêté c o n ^ ces oh ^ 1 1 1 1H I à M et dans tous H :
ainsi une suite de petites cascade^n ! I ’ SC re,ève « ' “ franchit,« il forme
moins. Tout cet espace est remnl' d " i tj|lacune est ilaute d’un demi-pied ou
canal est un torrent dont ies eai' 6 É ü I °DS’ de Souffres et d’abîmes; chaque
tiens H n S M ü S° rte de U et de direcbrisent
avec violence. rejetees par les divers écueils où elles se
PT égal> bien ^ d’une ¡ 9 un canal qui est navigable. Dans cette sa s eCU. S° m recou verts, et il s y trouve
la voile ; pendant le bas Nil les barcrues rem ^ i f l l peuventyPasser, même à
serrant la côte. J ’ai vu plusieur Î t rem° ntemJe “ urant à la cordelle et en
danger; mais celles qui descendent sonT “ h V° de sans Presque aucun
ferait trembler de moins habiles pilotes. “ ‘ a'nee$ ^ vîtesse extréme, qui
la l ! Î u t L ? r i a T h u i r L 7 cgeH7 d'unPr it Ê l È l Ü à Î ^ H l É basses eaux>
sept pieds. Ce rapport m’a été c o n f i r m é ^ ü x H B È i Ê à
mM E Sl mW ÊÈBSÉ3m; ■' *mr «* B MÊmI ■ d. HM 3 « ,
du hameau d'el-Mahilah ou M’a id a “ ' " " *«-desua
Beaucoup de rochers, autour des
comme ceux que j’ai décrits à Syène et à
carrières. J ’ignore s’il y a eu dans ce Inmi ■ ‘ 6 ' ™ a'S Ie ai Pas vu de
dité de ces montagnes n’a dû jamais ' 7 anf e,nne Position|sans doute la nui
s i b l e qu’il « " mais 7 n ; I I S riCn PU Perdrei comme il est
statues Égyptiennes : peut-être les t L t T s T e T T e T t ■ H ®
habitation antique du voisinage M n „ P • ’ paS quelque
(0 Cm, â % « I g g 1 QUÉ P° UV0,t toute 1 industrie Égyptienne
(i) Environ mille toises. W j ® * Nephthys avec une tête d’animal, et dont le tra-
(3) Pendant que je dessinois le site des cataractes J “ '* P' " ! P1* ™ “ - bi=" q»’dle n’ait que trois
» e ces Nubiens m’apporta une figure en pâte, repré-’ P° UC,: È f M P I H F
contre
contre une nature aussi âpre, aussi intraitable ! C ’est aussi là ce qui rend plus merveilleux
les riches monumens qu’ils sont allés bâtir dans la petite île de Philæ.
La' description que je viens de faire de la cataracte de Syène, doit paroître au
lecteur bien au-dessous de l’opinion quil s en est formée, s il ne la connoit que
d’après les écrivains anciens, ou bien s’il s’en est fait une idée d’après les effrayantes
cataractes de l’Orénoque, de la rivière Bogota, ou du Niagara. On voit que le
Nil n’éprouve pas là de chute par un abaissement subit de son lit tout entier,
comme il arrive au Rhin à Schaffhouse, ou au Gange à Hurdwar, et comme il
en étoit peut-être autrefois dans ce même lieu. Le fond s’est exhaussé par les dépôts:
le courant a usé, miné les roches qui formoient la barre; ce qui a donné
naissance à plusieurs îles entre lesquelles s’écoulent maintenant les rapides. Il n’y
a plus de chute aujourd’hui que celle des eaux qui retombent après avoir franchi
les écueils; plus l’écueil a de hauteur et plus le courant a de force pour porter
le flot jusqu’au sommet, plus aussi la cascade est forte. Ainsi, dans les basses eaux,
les cascades devroient en apparence être moindres, puisque la vitesse est moins
grande, et que les mêmes écueils seroient beaucoup trop élevés pour que l’eau
pût les franchir; cependant l’on a vu que la chute, dans le bas Nil, étoit triple
ou quadruple de ce qu’èlle est dans le haut Nil. Cela doit porter à croire qu’il
existe encore une barre peu élevée dans la plus grande partie du lit ; barre qui,
noyée au temps de la crue, n’est mise à découvert qu’à l’abaissement du fleuve,
et donne lieu alors à des ressauts plus sensibles.
Il suit encore de cette description, que la forme du lit est extrêmement inégale,
et par conséquent aussi' la pente et la vitesse; d’où il résulte qu’il n’y a pas un
niveau unique établi dans toute la largeur du fleuve, mais, au contraire, des rapides
nombreux, et des remous tels que plusieurs canaux ont un courant opposé à celui
du fleuve. La plus grande vitesse du cours est sur la rive gauche, c’est-à-dire, dans
le canal navigable, où la barre n’est pas apparente ; la profondeur y est sans doute
considérable. .
Ce n’est qu’assez loin au-dessous de Chellâl que l’équilibre et le niveau sont
rétablis dans toute la largeur du cours. Il y a bien encore des remous et des refou-
lemens jusqu’à Éléphantine, et de l’autre côté jusqu’à Philæ : mais ces remous sont
accidentels; le fleuve ne fait que baigner toutes ces îles dont son cours est rempli,
sans offrir rien de semblable à une chaîne qui le traverse , ainsi que cela paroît
avoir lieu à Chellâl. C ’est-là ce qui caractérise le local de la cataracte, lequel
n occupe pas, comme l’ont pensé quelques-uns, tout le bassin compris entre Syène
et Philæ. C ’est-là aussi ce qui fait reconnoître le vrai site des anciennes catadupts.
Enfin c est dans toutes ces circonstances réunies que l’on va retrouver les principaux
traits des descriptions des anciens : quelques méprises que l’on reproche
aux auteurs de 1 antiquité, il est rare de ne pas rencontrer dans leurs récits la
vérité à côté de l’erreur.