9 4 d e s c r i p t i o n g é n é r a l e d e t h è b e s .
¿ J É | f ■ ■ COnStaAté | É trois statues colossales*; il les décrit
i l f i l f i l E l l i f Dar Pomr . f r 6 If t“0”mt“u« pd ^)maKndyas (M2 )., ees»t Bmêmes déssignéie
par Pococke comme pouvant etre la statue de Memnon : mais l’opinion  te
voyageur ace sujet paroît fort indécise; et d’ailleurs, comme il a cm retrouver le
tombeau|Osymandyas dans le palais de Louqsor.il n’étoit point sur la voie d’étam
' , “ ^ nOUS Javons 6 11 - une distinction entre la statue d’Osymandyas et
“ - - V “ ~
Hérodote, qui dit avoir parcouru l’Égypte jusqu’à Éléphantine, a dû visiter
Tliebes, cependant d ne parle point de la statue vocale de Memnon. On ne trouve
i T c o m n’e T qu’Hne seuJe fois de Memnon J t
et encoie n est-ce point a I occasion de Thèbes, c’est lorsqu’il parle de deux statue
r n 7 ° “ dC S°n “ Ionie’ « - « i p i W B Ê Ê
¿tint W t Æ gUC S3Crét CeI indique ces deux 3 3 comme
celles de Sesosms : mais en meme temps il dit que ceux qui ont examiné ces
gures, pensent quelles représentent Memnon; ce qui, selon lui, est fort éloigné
S J f e f * SeXprfanant ainsi’ ;1 I I I avoir voulu désigner le personnage
de Memnon : mais é t o i le celui dont la statue se voir à Thèbes ' le s t
ce qu on ne peut affirmer. Tout ce que l’on peut inférer de plus certain d’après ce
JÉj dÉe SeSsostÉris. ÈI doÊnneÊ en pgoéninétr aKl si peu dJees Wdétailsm sur àlems modn^umen~s de
iancienne capitale de lEgypte, que l’on doit croire qu’il n’y a pas-séjourné
1 P o m t eu le loisir d’en admirer les merveilles. Peut-être aussi et
cela est assez vraisemblable, les historiens voyageurs qui l’avoient p r é c < 5 T « 2
q Hécatee, avoient donne, sur Jes monumens de cette ville fameuse, des détails
W B & IRPBi conjlus « PI n’a pas cm devoir répéter
Diodore de Sicile ne parle point de la statue de Memnon; mais son silence
est moms étonnant que celui cTHérodore, puisqu’il n’avoit point été à T h S s
“ / ' . . rC SCCOnd de S° n Histoire i * Diodore fait mention d’un
Memnon qui avoit ete envoyé au secours de, Troie par un roi d’Assyrie II dit
M B W Ê Ê ! I f emendre évîdeminent ici I G itan s de la haute
gypte) pretendorent que ce Memnon étoit né chez eux. Ils montroient encore
dans leur pays de vieux palais qu’ils appeloient Memnoniens.
V o ic i comment Strabon s’exprime à l’oécasion des monumens dont la description
fait lob,et de cette section : « La ville de Thèbes, dit-il (6), renferme
» beaucoup de temples, en grande partie brisés et détruits par Cambyse. On “
p c c o a e r r i^ f ird f™ t r c de Ja ,raiuction je «* .. s ^ 0i0K.
( ? ) l a d e s c r ip t io n d u t o m b e a u d 'O s y m a n d y a s , , i o n ! H f C“ a t i ° n 1 ' V' * h d e “ “ —
section m de ce chapitre. /¿. . .
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» voit plus maintenant que des villages : une partie est dans la région Arabique,
» où existe encore une ville, et l’autre partie est dans la région qui est au-delà et
» où se trouve le Memnonium. Là sont deux colosses monolithes. peu distanslun
» de l’autre : l’un est encore entier, et la partie supérieure de l’autre a été renia
versée, dit-on, par un tremblement de terre. G’est une opinion générale, quune
y> fois tous les jours un son tel que celui qui proviendrait d’un coup léger, sort
» de la partie de la statue restée sur le siège et sur le piédestal; » Strabon, qui
accompagnoit Æ-lius Gallus, avec un grand nombre de ses amis et de soldats,
entendit lui-même un son vers la première heure du jour; mais il ajoute quil ne
saurait dire si ce bruit est parti ou de la base, ou du colosse, ou même dé ceux
qui étoient autour de |a statue. Dans l’incertitude, il est disposé à croire tout ce
que l’on voudra, plutôt que de penser que le son provienne de ¡’arrangement
des pierres.
Ce témoignage de Strabon prouve que Je colosse du nord, où se trouvent des
inscriptions Grecques et Latines, est bien la représentation de Memnon. A la
vérité, cet auteur ne donne aucun nom à la statue : mais la suite et l’enchaînement
de ses idées font voir que la dénomination de Memnonium donnée par lui au
lieu où elle se trouvoit, indique déjà, le colosse de Memnon. C est ainsi que, dans
un autre passage ( i) , le même auteur désigne sous le nom de Meya-voveiov JiaçiAeiov,
palais de Memnon, les édifices dont il existe encore des restes à Abydus, et que
l’on disoit alors avoir été bâtis par Memnon, ou en son honneur. Au temps de
■ Strabon , la statue étoit brisée ; ce n’est que plus de deux siècles après, qu’elle
fut rétablie dans l’état où nous la voyons aujourd’hui. L ’historien géographe
indiqué, d’une manière non équivoque, qu’elle étoit renfermée dans un édifice
appelé Memnonium. Quel étoit cet édifice! et où peut-on le retrouver parmi
les ruines situées au pied de la chaîne Libyque! Quelques-uns ont voulu le voir
à Medynet-abou; d’aunes (2), dans le monument que nous avons reconnu pour
le tombeau d’Osymandyas (3) ; d’autres, enfin, ont cru que Strabon a voulu désigner
sous le nom de Memnonium l’ensemble des ruines de Medynet-abou et du
tombeau d’Osymandyas. Quant à nous, nous avons toutes sortes de raisons de
croire que le Memnonium de Strabon n’est autre chose que le vaste édifice ruiné
dont nous avons constaté l’existence. Si les témoignages de l’antiquité qite nous
avons encore à examiner, confirment cette conséquence, il nous sera permis de
croire que nos conjectures sont tout-à-fait fondées.
Denys le géographe, dans sa Description de la terre (4), n’a point passé sous
silence, à l’article de Thèbes, la célèbre statue de Memnon; mais il ne parle
point de l’édifice où elle étoit renfermée. 11 n’en est pas ainsi de Pline, qui fait
mention de la statue et du monument où elle étoit (5). « A Thèbes, rapporte-t-il,
(1) Strab. Geogr. lib. X V I I , pag. 813 , edit. 1620. Uépum ¿n lm m a i i i ¿ jm ÿ ra ; 'Hâ
(2) Le voyageur Norden est de ce nombre. Et qui t hitas ptraltins ¡»Miunt,
(3) la description du tombeau d’Gsymandyàs, T/ulaspriscas, centumportas habentes, ubiresonatis
S e c t io n I I I d e c e c h a p i t r e . Memnon exorientem suant s,tintai Autoram.
(4) ’H pub 00-01 0 »Î6hv ilVUiSia. retiimvta, \ „ Geographi* veteris Scriptorcs Grtrci minores, t. IV , p . 44.
Oh'Chk ¿>yo}iiiv, ituttip.Tivb.w, tvjtt yiyuvàç (5) Non absunilis illi narratur in Tltebis, delu bro Serapis/