Grecque près| et qui est situé à trois lieues au nord d’Esné Le P m k f r
trouvé à Asfoun les restes d’un temple. Nous n'y J Z v,, a aV° ' r
P. Sicard I sont B B B B H E S O S Î ^
paroisse avoir très-bien connu la nomenclature des villes d e t l Z i T ^
On don donc croire que cette ville est une de celles ^
noitre sous un autre nom T p mm- a i ■ > ' otrabon a fait conle
nom Égyptien A s f S z u l T u l C H P° im I N * H
aux désinences des mot/de leur R i I K k terminaison “ "forme
tlonné à Asfoun tm « S ! " * * “ ■“ * * =
Strabon a rapport, f
arabe, signifie ¡ ¡ ¡ ¿ g « peut auss| ^ de j . 1 1 1 1 1 1 1 “
lication analogue à Esfoung en arabe, et à A p h Ju 1 grec K l L " T '
mut (i). La langue Hébraïque est celle qui se rapproche le nt , f
égyptien; et même, sans fàire dériveryÎjÆ«» de f» y ! F anc,en
C« deux » , om une o r ig i,, Co ™ , „ e I,
f , “ , ™ ” “ ‘ - P » - P * «m b la u ., K S Ë ï ™ r d , i r W/
Bahan 3 est 1 ancienne île d’Aphroditis Ml N „ ,„ 1 ¿"phange d -
topolis nommée par Strabon
ruines au village d’Asfoun. <[uAsphyn,s dont on voit les
e l e 'i t t Î i o t o t ; È ’ ” ■ ■
de Tuphium: mais ils placent ces deux villes âne ' ° P . ’ neA Par le.Pomt
Il est donc probable que la même ville a été d ' • * o * , mC™ e ,,auteur-
de » et par L b o n , Tous lui de S S 1 M i ■ ie nom
Tuphium ou d . Cocodilopohm » . « M S S S S ^ J Z I S S J !
(.) L e nom hébreu d - JW o a / a ¿ g Jo n n i ¡g ,a -
mer Rouge a cause de ses producrious marines, qui son, quable e^de li “ f " ’ * * * “ ' ■ « «e remar-
rres-remarquables : ce son, les coraux, que l’on y lrouvc § Æ " | f \ W W ™ r la rive orientale du N il, don,
en grande abondance. désigné sous le nom d’el-So f et l’anr
la Description du golfe Arabique, page I un peu plus“
(3) cSj&Jl Soufing el-bahaty. ’ *0nt IndlcIuees des ruines. II est évident ane
4) M Bruce, dans sou Voyage de la haute Egypte, M Bruce A T d' " Ti" aSK d“ iS " « par
f i ,, meunou d'on pays appelé Woodan, s itu é „ „ Pe„ “ , ?
n o r fd A ,fieli, sur la même rive orientale du fleuve, « p,„FconvenTbl d ^ P ^ ° di« p alis nous paroi, beaucoup
en face de plusieurs îles. Plus bas il di, que le nom entier M d’Anvilî de' enni" ' e Par Bruce que par
de ce pays es, S u fe l- Woodan; enfin, plu, loin, il sépare e, oui a é ’ b ï ' " e connoîssoit Pas les ruines dW -L ;
ces deux nom, e, en fai, deux villages , eu rapportant ville remarouah " * * 1 1 à ,a Première
que, sur la nve occidentale du Nil i [ , , „ . ''¡“ e remarquable, cest-a-dire, à Atfvhvch I .
placée entre S u f e, Woodan. M. Bruce di, ens^imq'n’à d r a s T douM u d li™” ' ^ Baby' ° ne’ Place * ™ s M a n -
lo c cd en , de cevdlage il existe des ruines, e, il ajoute: Î 2 Ce e < l t “ V'" et P'“ s loi" Aphrodito-
* J e pense que c etoien. les restes dAphroditopolis don, d'el.Sof m C° n ï'enl P ^ 'em c n t - i la position
” ’e "orne s etendoit à l’est. » 5of par rapp,dh au vieux Kaire. Le village de S o f
Ou trouvera dans la carte de cetre province de la ¡ I j f T * ' T ™ r CnC° rc ici ™respo„dre à
haute Egypte, au nord d’A tfyhyeh, plusieurs des villages 3 B E 3 S 5 V' ' " ' * ‘’aPPUi * “
nous avons trouvé les restes d’un temple Égyptien, dans les décorations duquel on
voit représentes beaucoup de crocodiles. Ce lieu, que les gens du pays appellent
la u d , et qui est marqué sous ce nom dans la carte de d’Anville, est, selon lui
le Tuphium de Ptolémée. Cette position convient en effet assez bien, et les décorations
du temple annoncent que Je crocodile y étoit en grande vénération. Cela
deviendrait certain, si, ce qui n’a pas lieu, le nom de 7W a v o it quelque rapport
avec celui de crocodile en arabe ou en hébreu; mais il est possible que le nom
Egyptien de la ville n’ait pas eu avec le culte du crocodile l’analogie que les Grecs
ont établie en la nommant Crocodilopolis.
De ce qui précède, il résulte que toutes les positions dont nous avons parlé
se trouvent très-convenablement fixées; savoir, Hermonthis à Erment, Crocodi-
lopohs ou Tuphium à Taud, Aphroditopolis ou Asphynis à Asfoun, Contra-Lato
aux ruines qui sont en face d’Esné, et Latopoiis à Esné.
A N T IQ U I T É R E L A T IV E D E S M O N U M E N S .
Il est sans doute impossible de fixer l’époque précise à laquelle fut bâtie la
ville que les Grecs nous ont fait connoître sous le nom de Latopoiis, et dont
nous avons retrouvé les ruines à Esné. Le siècle où cette ville florissoit celui
qui vit s élever les temples dont nous avons décrit les ruines, est d’autan’t plus
difficile a assigner qu’il est plus éloigné de nous. S i, dans cette matière, on ne peut
0 tenir rien de positif, ni même faire de calculs approximatifs sans être effrayé
de leurs résultats, on peut, du moins, en comparant les monumens entre eux;
les ranger dans un ordre d’ancienneté qui, sans rien préjuger sur leur antiquité
reeile, doit cependant être d’une grande utilité, puisqu’il servira à suivre les
progrès et la décadence de l’art chez les Égyptiens.
^ Si l’on considère les ruines d’Esné sous ce point de vue, et si on les compare
a toutes celles de la haute Egypte, on reconnoîtra sans peine que cette ville doit
être une des plus anciennes.
1 9 SC ! r° UVe danS k partie de ,a haute Egypte qui a dû être la première
abitee : cest, en descendant de la Nubie, le premier endroit où la vallée du
Nil, prenant une certaine largeur, offre un espace assez vaste de terrain susceptible
de culture. r
L ’élévation considérable de la butte de décombres sur laquelle la ville moderne
est bâtie, et l’enfouissement du temple, prouvent non-seulement quelle a existé
sans interruption, mais encore qu'elle a existé fort anciennement.
Si l’on considère attentivement l’architecture du temple d’Esné, on la trouvera
pus rapprochée de la nature, plus simple, et d’une imitation plus naïve : on
trouvera dans l’exécution des sculptures qui décorent ce monument, moins de
grâce et de moelleux, et sur-tout moins de richesses de détail, qu’à Denderah et
dans quelques autres temples de l’Egypte; ce que l’on doit attribuer à une méthode
d exécution qui n étoit point encore portée à sa perfection.
Enfin, soit que les monumens astronomiques indiquent précisément l’époque
A . D . D