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Au huitième livre de ses ÉthinmVr u ... ” , av0lt a,t aussi cette distinction,
un peu au-dessous de Philæ ■ dans ce misa 6 ^ aUSS* leSPerires cataractes
Ethiopiens disputoient P 1
ractes du Nil faisoient, selon eux ia limite 1 Î ' i Par k raison cJue '« « t a -
«H|f r;;: ■ —— que, revenu de Philæ à Syène par terre / ^ ° H “ va iuSer- H raconte
ractes ou catadupes, il demanda avec V'Vement c°™o ître les cata-
«ie Jui fournir un pilote et q u e ^ X s “ ,," ‘V de Ja garnison
cataractes à lui faire voir tout ce aue r r i ° Ur B É l ^abitans de l ’île des
verneur, étonné de sa hardiesse lui r 6/611 flÊI r| nno,tile curieux. Le gouiui
méme n’avoit jamais osé tenter- “ dlffj cultés d'une entreprise que
Aristide, du haut de l’île 1 8 1 H I H à saK
les cataractes situées à l ’est apem r A i U U ve’ et d ou 1 on embrasse, dit-il,
des rochers et se laissoient entraînerpaHe™65 " T “l navigUoiellt au’de«us*
une barque et se transporta par-tout p én I ^ ' mcme ensuite monta sur
i . » g t m L ; r ^ ~ r ‘- r ; ? s I - * • * • * <° * « .
É iiPL „ , i „ , Q U R * b“ “ ,ie*We- " a
Plusieurs traits de ce ■ es cataractes.
» « , g | ¿ 1 " “ H -u local m , notam-
C 'lir,, CUW; I, | L j L r T l CO“ r,é * • “ '»i *
gable de la rive opposée, sont encore rie i ! P 8 " 1 brandle navile
paragraphe précédent (a).’ UX | 10SÊS qUe J’0n a Pu remarquer dans
m KAristide reprmd Hérod°te
tuées les sources du Nil, et qu’une l Ê S É ! U S>ène Soient sivers
l’Égypte. « Si Hérodote dit-il étoit ’ i H É ^ VeTS J’EdîioPie- l’autre
I prétend, il n’eût rien vu que le fleuve e ^ B 2 E,éphantine> comme il le
. » sur ses bords; il n’y a aucune Z f tOUEeS d— ¡tuées
» Plutôt ces villes sont situées entre l e s T " B P Hephantine ct S y « e ,' mais
que le rhéteur, après cette sortie ra * m,0ma§nes-1 Comment se fait-il
Heu, deux source^ enfermées ^lam ’ porte H 7 a en effet, dans ce même
lit, mais que ces sources sont récentes'efne fo ' ^ É M M <lu
du cours du Nil! On lui assura m,,. I r rn,ssent ï ua la partie inférieure
le détourna, dit-il, d’en prendre la m e su re '(T ^ P(° UVOit 56 mesurer: 8 flui
attribuer à ces prétendues sources la la ’ Q“ e P®nSer de sa critique, enle voyant
P - d le Nil au-dessous
» !
(*) Píolem. Ceo5e r. I. ti yv , cc . 5c , pn. ito«o8 j etc> - / , „ . .
/»P 2 . (_) Voyei ci-dessus, page ¡6,
cette île, fait un bruit immense, et n’a pas moins de trente coudées de profondeur.
Lucain fait allusion à ces mêmes sources du Nil, en décrivant la cataracte de
Philæ, et il fait mention, comme Sénèque (i), d’un rocher ou d’une île inaccessible
, appelée Abaton par l’antiquité. Ce morceau n’est pas exempt d’exagération ;
mais le poëte est plus excusable que les prosateurs qui sont tombés dans le même
défaut (2).
Un vers de Denys le Périégète, dans le poëme Grec de la Description de l ’univers,
a encore trait à cette même cataracte'; c’est celui où il peint l’Egypte s’étendant
du côté de l’est, jusqu’à Syène, où sont des précipices nombreux et profonds (3).
Eustathe, qui a commenté ce poëte, regarde aussi ces précipices comme les cataractes.
Le même Eustathe, dans le commentaire d’un autre vers, où il est question
des montagnes des Blemmyens, nation que je considère comme les ancêtres des
Barâbras, pense que ces montagnes sont les cataractes ou catadupes (4). Ce qui
est singulier, c’est que ce critique compte parmi les sept villes de l’Heptapolis ou
Heptanomide, la grande et la petite cataracte (5). Je citerai encore ici l’Histoire
ecclésiastique de Nicéphore Calliste, qui dit que le N il, à son arrivée en Egypte,
se précipite à travers des rochers très-éievés j avec un bruit immense (6).
Voilà tout ce que j’ai trouvé dans les auteurs anciens qui se rapportât sans
équivoque à la dernière cataracte : je vais parcourir succinctement les descriptions
des modernes.
Parmi les auteurs Arabes, el-Edriçy décrit la chute de Genâdil, plutôt que celle
de Syène; Abou-l-fedâ en parle aussi, mais sans qu’on puisse assurer s’il a voit en
vue l’une ou l’autre. On trouve dans el-Maqryzy plusieurs détails sur les cataractes;
mais ils ne sont pas connus. Il est à regretter qu’on n’ait pas une traduction
complète de cet auteur.
Le P. Sicard est le premier des voyageurs modernes qui ait donné une idée
exacte de la chute du Nil aux limites de la Nubie, chute formée, dit-il, de plusieurs
cataractes, dont chacune est un amas de rochers au travers desquels le Nil coule
en forme de cascade. Il ajoute qu’il seroit téméraire d’y passer en barque (7) ;
mais on peut douter s’il parle en témoin oculaire.
Il est étonnant que Norden, qui a fait une carte détaillée du cours du Nil de
Philæ à Syène, n’y ait pas joint une description de la cataracte, et qu’il se borne à
dire qu’elle forme différentes chutes d’eau. Il suppose quatre pieds de chute pendant
(i) Natural. Quæst. Iib. i v , cap. 2. Les prêtres seuls
pouvoient y mettre les pieds, selon Sénèque.
(*). Rursus mulnfidas revocai piger alveus undas,
Qua dirimunt Arabum populis Ægyptia rura
Regni claustra Philæ...................................
................................... Quis te tant leni jluentent
Moturum tantas violenti gurgitis iras,
Ni le, pu tel ! Sed cùm lapsus abrupta viarum
Accepere tuos, et preecipites cataratta,
Ac nusquam vetitis allas ois i s tere eau tes
Indignaris aquis, spuma tune ostra lacessis •
Cuneta freinant undis ; ac multo murmure montis
Spumeus invictis canescit fluctibus amnis.
Hinc, Abaton quam nostra vocat veneranda vetustas,
Terra potens, primes sensit percussa tu mu Itus,
Et scopuli, placuitfiuvii quos dicere venas,
Quod manifesta novi primùm dont signa tumoris.
Pharsal. L x.
(3) 'Eakouîw Kj p&jgi CctQvxpripwoio 2u>iVnf.
( Aiorvtr. O/xk/mV. Tltpinytur. v. 244. Ceogr. veter. script.
Craie, minor. t. IV , Oxon. 1697.)
(4) Voyez ibid. vers 220.
(5) Voyez ibid. vers 2 5 1.
(6) Tom. 1, 1. i x , p . 7 2 4 . Paris, 1630.
(7) Mémoires des missions du Levant, t. V I I ,p . 12t.