
<Ies hommes qui habitent auprès des catadupes ‘T t mü "jg6 5611 ^ | f COm')arais011
grandeur du bruit que fait je Nil en se précipitant du ha B P ^ i S0Urds Par Ja
vees, de même, dit-ii, quon perdroit ia vue fi T momaSnes très-élc-
« o b e , qui a commenté Je Songe de Scipion ,, T ^ S° ,eii W’ Ma'
pas sensibles au bruit des catadupes par la rais ^ hahitans ne sont
« to n n an t, ajoute-t-il, si Je s o n 'p r X t P T ^ " T W M È ; quoi
P ^ l . n’est pes perc, pliljle | J "<»»»»,
Passages, mais seulement faire remarquer eue fo l a , UX P3S discuter « s
ralement réputé capable d’ôter l’om» a , cataracte étoit génécelle
de Syène qu’on attribuoit un tel effet- ‘ es envu °n s , et que c’est à
cette dernière, l’expression de très-hautes mo’nteZ ’ I Ï ^ s’ag ^ e de
pas moins exagérée que la grandeur du bruit. G c é r° n ’ ne seroit
parle dans son f P,us M l ; il en
sant : « Un peu au-dessus d’Éléphantine est U n ’ V° id k p,us iméres'
» gens montés sur des esquifs donner une sorte d T ! ° Ù Pon voit des
» pays. La cataracte est une éminence du roch pe‘:tacie aux principaux du
» partie supérieure et « Nil, unie dans la
I Pice, d’où l’eau s’élance S S f i f t È M B S * * * ^ - P^ci-
» a un ht navigable; les pilotes se laissent entraîneTvers la“' " ’ I S 1
» cipitent avec leur esquif, sans qu’il leur , « ta ra c te , puis se préensuite
qu’au-dessus de la petite c l a c t e l P h i L ^ ' “ f ^ aj° Ute
douter que cette cataracte ne soit celle de C h e fn 1 6 nc Pas
moin oculaire, il faut reconnoître que l’état de H P « e n téson
temps; car il n’y a aujourd’hui de canal n n “ 3 Un PCU C,lanSé depuis
chute est aussi beaucoup moins sensible - rem W * “ seul cô té, et la
sert du nom de£ 3 J L - J T ' emarqU° nS “ » V « l’auteur se
Pomponius Mêla, dans son style rapide et élégant A l t
cours impétueux du Nil depuis Tachempso iu s J à F I , “ “ PCU f e ni° ts ,e
Urkm É É Î É l atrox adhuc fervensque decurrh Î & È, adElcPhanpem
navigabUis, ir c. Mais le tableau le nfos H ' , " demumplacidior, etjam
« J Sénèque. On „ 9 O H H M | K H
qud voulott parler de la cataracte de Syène A 7 ^ de traduire-
» le fleuve commence à rassembler ses e l 'r , env,rons de Philæ, dit-il,
» pée, entourée de deux branches dont la ^ Ml °St une îfe «car-
» endroit que le fleuve prend son nom. ¡¡Z T v e £ ^ P ^ C6t
* ren° mmé Par un spectacle extraordinaire ■ là dPV Cataractes’ iie” ‘
’ ,a 11 devient méconnoissable ; ses
^ ^ lirZ X lZsTLh°t"Um^U1m ! sensu and' 1
.3 p ü g z S S S S é tS k st cmtJ Somn- ■
r (3) Strab. G e£)gr. 1,5. XVII; p pg7 e[ g i7 ^
» eaux, jusqu’alors tranquilles, s’élancent avec foreur et impétuosité, à travers
1 des issues difficiles ; enfin il triomphe des obstacles, et tout-à-coup, abandonné
| p al- Son lit, il tombe dans un vaste précipice, avec un fracas qui fait retentir
J- les environs. La colonie établie en ce lieu par les Perses n’a pu supporter ce
» bruit continu, et a transporté sa demeure dans un endroit plus calme. Entre
» autres merveilles qu’on voit sur le fleuve, j’ai entendu parler de 1 incroyable
» audace des habitans : deux hommes s’embarquent sur une nacelle; un d’eux la
»gouverne, et l’autre la vide à mesure qu’elle s’emplit. Long-temps ballottés
» par les rapides, lés remous et les courans contraires, ils se dirigent dans les
» canaux les plus étroits, évitant les défilés des écueils; puis ils se précipitent
» avec le fleuve tout entier, la tête en avant, guidant la nacelle dans sa chute,
» aux yeux des spectateurs épouvantés ; et pendant que vous pleurez leur sort
» et que vous les croyez engloutis sous une si grande masse d’eau, vous voyez
» naviguer l’esquif très-loin du lieu où il est tombé, comme si on leut lance
» jusque-là par une machine de guerre (i). » Dans une de ses épîtres, Sénèque
dit encore que les gens d’une certaine peuplade, ne pouvant soutenir .le bruit de
la chute du N il, transportèrent leur ville dans un autre lieu (2).
Il n’est pas douteux que le théâtre de cette description ne soit à Chellal ; mais
Sénèque, pour la rendre plus frappante, n’a-t-il pas réuni des traits appartenant à
différentes chutes du Nil! Que les hommes du pays donnassent un spectacle en
traversant la dernière cataracte, c’est ce qui est très-croyable, et c’est ce que
racontent Strabon et Aristide, qui ont voyagé sur les lieux ; mais le bruit intolérable
et la hauteur immense de la chute s’appliquent beaucoup mieux âux autres
cataractes.
La description que fait Pline du cours du Nil à sa sortie de l’Ethiopie, s’applique
également à la cataracte de Syène. « Le fleuve est embarrassé dans des
» îles qui, semblables à autant d’aiguillons, irritent sa violence; ensuite, renfermé
» entre des montagnes, il roule comme un torrent, et se porte, avec une rapidité
» toujours croissante, vers un lieu d’Ethiopie appelé Catadupes, où se trouve la
» dernière cataracte; et là, entre les rochers qui l’arrêtent, H se précipite plutôt
» qu’il ne coule, avec un immense fracas (3). » Je ne parle point ici de Solin, qui
a copié Pline presque textuellement (4) : il en est à-peu-près de même d’Ammien
Marcellin (5), qui semble avoir abrégé Pline et Sénèque.
Tous les.commentateurs ont admis, d’après ces divers auteurs, que le bruit de
la dernière cataracte rendoit sourds ceux qui habitoient dans le voisinage. On
ne concevroit pas une pareille exagération, si elle ne provenoit d’une méprise ;
ce sont les cataractes supérieures, ainsi qu’on le verra plus loin, qui produisent
en effet un bruit effroyable.
Ptolémée a déterminé avec assez d’exactitude, par rapport à Syène, la position
de la dernière cataracte, qu’il appelle la petite; il lui donne cinq minutes de moins de
(1) Senec. Natural. Qucest. lib. IV, cap. 2.
(2) Senec. epist. $6.
(3) Plin. Hist. nat. lib. V , cap. 9.
(4) Solin. Polyhistor. cap. 35.
(5) A mm. Marcell. lib. x x n .