T A B L E .
I.'r D e la route qui conduit de Sy'ene à l’île de Philee
iTlr. Aap terçu erçu général ge,n eSr aBl d.des e s monumens monumens.................. .....................
page ,r.
* 6.
III. De lîle , et de sa position au milieu du fleuve.
pi Des édifices qui servent d’avenue au grand temple. . . .'............
S- y . Du grand temple........................................... ^
§• VI. Du temple de louest...............................
s. VII. Des ruines de ïouest, et de celles qui sont sur la rive opposée du fieuve 44
S. VIII. Detédifice de l'est, et dun petit temple enfoui .•.................... ’ 4 g
S. IX. Des constructions Grecques ou Romaines qui sont dans l'île de Philæ............... ,4
S. X. Observations sur l'antiquité des principaux édifices de l'île de Philee:................. ,g
DESCRIPTION
DE S Y ÈNE E T DES CATARACTES ,
P a r E . JO M A R D .
C H A P I T R E I I .
SECTION PREMIÈRE.
De Syène et de ses Environs,
§. I . "
D e la Position géographique de Syène.
L e voisinage du tropique, et la mesure de la terre attribuée à Ëratosthène.
ont donné à Syène une telle célébrité, que personne n’ignore le nom ni la position
de cette ville. Ceux qui ont le moins de notions sur l’Égypte, ont entendu parlez
du puits de Syene, qui, le jour du solstice dété, à midi, étoit éclairé en entiet
par la lumière du soleil (1). Cest dans cette ville, dit-on, que Juvénal fut exilé,
après avoir insulté le comédien Paris, cher à Domitien (2). Pour un homme
accoutumé aux délices du climat de l’Italie et au spectacle de la capitale du
monde, quel séjour qu’une ville ruinée comme étoit Syène au temps de Juvénal,
un lieu environné de toutes parts de rochers nus et rembrunis, un ciel embrasé]
jamais tempéré par une goutte de pluie ! Martial a caractérisé en un seul ver]
cètte aridité et cette couleur sombre du sol :
Scis quoties Phario madeat Jo v e ju sca Syene (3).
Mais ce lieu si âpre, et presque inhabitable aux Européens, étoit pour les géographes
un des points les plus importans du globe : il a servi à Ëratosthène à
H.pparque, à Strabon et à Ptolémée, de point de départ pour déterminer’ la
H B E M H i k B « T ™ y — ■ On cite aussi parmi les Romains un
nullam mnbram ac, p u t a n y e yus , **per,m<„U grand certain Maurus Terentianus, auteur d’un poëme sur les
9 k ; *• " ’ *• * •> " T d' h ^ '^ u e . « J à Syène e]
. . ’ en rut gouverneur.
(2) Plusieurs prétendent qu’il fut relégué dans l’Oasis (3) Martial. Epigramm. lib. i x , epigr. 36.
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