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chets ou de cordons de diftance en diftance , auxquels'on
fufpend la bougie, foit en l’accrochant,
jo it en la collant aux cordes ; ce qui ne fe fait que
pour les bougies de table , qui ne font pas encore
couvertes.
Chaise; table qui fupporte la poêle lorfqu’on
fait des bougies, filées*
C hâssis ; c’eft un petit coffre plus long que large,
percé fur fa fuperficie pour recevoir la bafïine fous
laquelle on met le fourneau plein de feu.
Chaudière ; vafe dans lequel on fait fondre la
cire*
Chevrette ; petit bâtis de fer qu’on établit fur
la baignoire pour porter le greloir*
C i e r g e longue chandelle de cire de figure
conique.
Cierge pasga.l ; grand cierge formé à-fix pans,
fur lefquels on tire des filets avec des ornemens, à
l’un defquels il doit y avoir une croix.
Cierge a plusieurs, branches ; cierge dont
plufieurs branches fortent d’une même tige*
C ierge tortillé, ou chargé d’ornemens*
Cierge a la main ; ou dont on envelope la
mèche avec de la cire attendrie.
Cire ; fubftance grade, fufibîe & duélile , dont
les abeilles font leurs rayons.
Cire maurine ou moresque ; cette d’un brun
obfcur.
Cire jaune ou brute ; cire qui n’a pas encore
été purifiée*
Cire blanche; celle qur a été blanchie;
Cire vierge ; cire qui n’adervi à aucun ouvrage.
Cire pour la greffe des arbres ; compofi-
tion de poix de cire, & de térébenthine*
Cire de fondeur en bronze; compofition
de cire y de térébenthine r de poix» & de faindoux*
Cire d’empreinte, compofition de c ire , de
noir de fumée, de térébentine, & de fucre candh
Cire a do rer; compofition de d r e , de verd
de terre, de cuivre, de craie rouge & d’alun.
Cire verte pour les- offices; dre colorée
avec du verd-de-gris*
Cire de commissaire ; compofition de cire,
de poix graSe, & de cinabre ou de vermillon.
Cire pour les figures;, cire ordinaire que
l’on fait fondre,, & que l’on mêle enfuite.
Cire, pour les cuirs & les souliers ; compofition
de noir d’ivoire , de gomme arabique 6 c de
cire.
6 C irier marchand ou fabriquant d’ouvrages-en
cire.
Cloque; fe dit d’un ruban de cire qui fe noue,
pour ainfi dire, & qur fe forme en bouton quand
le cylindre n’eft pas chargé d’eau également partout.
Clous d’encens ; compofition. de cire & d’oli-
b an , qu’on recouvre d’iinefeuille d’or pour le cierge
pafcal.
Cochois ; outil de bois qui fert aux ciriers- à
jécarrir les flambeaux, tant de poing que de table.
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Coffre a éculer ; c’eft une machine de cuivre,
longue de quatre pieds, plus large en haut qu’en
bas, couverte d’une pafloire au milieu, & de deux
portes ou plateaux de ferblanc a chaque bout ; le
devant & le derrière font garnis de deux réchaux
poftiches, & fur un des bouts du coffre, eft un
robinet d’où la cire tombe dans des éeulons, pour
être verfée fur les planches à pain. Le coftre fert à
contenir la matière fondue pour la troifième fois
dans une. chaleur convenable, pour être coulée en
pains.
Coffre a pains; caiffe de bois,, dans laquelle
on porte les pains de cire blanche.
Collet de la mèche; c’eft proprement le lu*,
mignon.
Collet du cierge ou de la bougie; c’eft la
partie qui répond au lumignon.
Corrompre la cire; c’eft lui faire perdre fa
düéHlité en la faifaat fondre dans l’eau, & la pétrif-
fant enfuite.
Coup de feu; petite teinte roufîe que la cire
prend lorfqu’on la fait fondre.
Couper ; c’eft retrancher d’une bougie trop longue
ce qui eft fuperflu. Couper la tête,, c’eft ôter
ce qui eft de trop à l’extrémité où l’on a fait la tête.
Coupoir ou taille-mèche;, inftrument pour
couper, les mèches de fnême longueur.
Couteau a tête;, efpèce de couteau de buis,
dont le tranchant eft. fait en bifeau ,. pour former la
tête de la bougie de table.
C o u t e a u x ;. morceaux de buis façonnés en
forme de couteaux, & marqués fur le dos au nom
de l’ouvrier qui les met en oeuvre. Tous les cierges
doivent en avoir l’empreinte, afin qu’on connoiffe
le marchand, en cas de défaut dans la cire ou dans
l’ouvrage.
C ouverture étoffe faite de bourre piquée entre
deux toiles, pour couvrir & enveloper la cuve.
C ouvrir ; c’eft mettre la dernière couche aux
Bougies, en les attachant pat la-tête au.cerceau.
Cuiller ; c’eft, parmi’ les ciriers, une machine
d'e.fer blanc longue, creufe, garnie d’un manche,
& applatie à fon autre extrémité où elle fe termine
en diminuant de groffeur. On s’en-fert à puifer la
matière fondue-, pour la jetter fùr les mèches accrochées
au cerceau, qu’on fait tourner pour lés pré*
fenter fucceffivement les unes après les autres, au
deflùs de la cuve.
Cuve'p eft un-grand vaifleau de Bois, en forme
de tonneau, dans lequel la. cire fondue tombe &
fe repofe. Elle eft garnie fur le devant d’un gros
robinet qui-donne iffue à la cire dans la grêloire.
Ces cuves qui font cerclées, de fer, ont trois crochets
de fer à la circonférence fupérieure-, qui-fervent
à accrocher des anneaux qui terminent des
cordages, au moyen defquels & du treuil, on ôte
& on met la cuve fur fon fupport.
Cylindre ou to u r ; c’eft un gros rouleau dé
bois, appuyé de chaque bout par deux tourillons-,
fur la baignoire l’un, des tourillons f<* termine en
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manivelle. Ce cylindre tourne fans ceffe dans la
baignoire; il eft couvert par devant, fur toute fa
longueur, d’une bande de toile attachée à une barre
de Bois qui porte fur les deux parois de la baignoire ;
ce linge empêche que le cylindre ne fe charge de
plus d’eau qu’il n’en faut, ce qui rendroit les rubans
défectueux.
Déchets ; ce font les craffes de la cire qui fe
précipitent au. fond de la cuve.
Démieller la cire ; c’eft en enlever tout le
miel qu’elle peut contenir.
Déposer; c’eft laiffer repofer la cire en fufion
pour qu’elle fe clarifie.
Doubler ; c’eft affembler plufieurs brins de coton
en les tournant fur un tour, pour en faire des
mèches.
Doubler les toiles ; c’eft enfermer la cire
rubannée entre les toiles, lorfqu’il fait beaucoup,
de vent.
Écacher ; c’eft pétrir la cire, & la manier affez
pour n’y point laiffer de parties plus dures les unes
que les autres, ce qui feroit rompre l’ouvrage. On
n’écache que la cire, qu’on veut travailler à la main;
on ne fe fert quelquefois que des mains, mais il y
a des ciriers qui écachent fur une efpèce de table
qu’ils appellent .b raie.
Écarissoir ; c’eft un inftrument de buis a deux
angles ou pans, avec lequel on forme ceux d’un
flambeau, qui fe roule d’abord en rond comme un
cierge.
Éculer ; c’eft former la cire en petits pains ,
au moyen de moules creufés dans dés planches.
Éculon ; machine ou vafe de cuivre rond, profond,
à deux becs & garni de deux poignées. O n
s’en fert pour emplir les planches à pain.
Egaliser la cire sur les toiles ; c’eft étendre
fur les toiles la cire en rubans; ce qui fe fait
avec de petites fourches' de bois.
Entonnoir ; c’eft un pot de cuivre évafé, ayant
un bec & un manche : il n’eft guère d’ufage que
dans les blanchifferies de cire.
Entorses; on donne ce nom , dans plufieurs ma-
nufa&ures, au réfidu que l’on trouve après l’expref-
fion de la bonne cire.
Étui a cierges ; efpèce de boîte dans laquelle
on met les cierges debout, pour les tranfpprter.
Etuve ; coffre de bois doublé de tô le , dans
lequel on' fait fécher les mèches.
Etuver ; c’eft mettre dans un lit des cierges nouvellement
jettés, afin de concentrer la chaleur &
de la réduire au degré néceffaire pour recevoir
les impreffions qu’il faut donner à la cire.
Fauchet; forte de rateau, dont les dents font
de bois.
Ferret; petit tuyau de fer blanc, dans lequel
on introduit la tête d’une mèche de bougie, pour
l’empêcher de prendre de la cire, ce qui la rendroit
difficile à allumer. Il s’appelle f e r r e t , parce qu’en
eôet il reffemble parfaitement au ferret d’un lacet.
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Filer ; c’eft faire la petite botJgïe , & la devider
fur un tour.
Filière ; c’eft une plaque de cuivre ronde ou
carrée, percée de plufieurs trous dont la grandeur
va toujours en augmentant de l’un à l’autre, d’un
degré feulement : ces trous font plus larges d’un
côté que de l’autre, afin de vider la matière fuper-
flue du cirier.
Flambeau ; grotte bougie.
Flambeau d’élévation ; flambeau à une mèche
, qui fert à l’élévation, du faint* facrement
& aux procédions.
---- D ’appartement, compofé de quatre bougies réunies
& foudées enfemble.
——A mèche de Guibray : les domeftiques s’en fervent
pour éclairer derrière les voitures, ou devant
les perfonnes.
——De poing , long flambeau que l’on tient à la
main..
-----De Bruxelles, compofé d’une feule mëçhe de
corde trempée dans de la réfine, ô c revêtu de
papier.
Fonderie ; atelier dans lequel on fond la cire.
Fondre; c’eft l’aâion de liquéfier la cire par le
moyen du feu. Le point effentiel de cette opération
eû de donner le degré de chaleur convenable ,
de connoître & de faifir l’inftant où la fonte eft
parfaite. Cet inftant n’eft pas d’une minute, &
d’une minute peut dépendre la perte de plufieurs
milliers de cire: de la chaudière où elle a été fondue,
la cire tombe par un robinet dans une cuve, où elle
refroidit pendant trois heures, après lefquelles on 1a
met en rubans.
Fourche; inftrument de bois long de quatre oa
cinq pieds, terminé à un bout par deux branches
qui fortent de la même tige , de la longueur d’un
pied environ. La fourche fert à ôter les rubans de
la baignoire , & à les mettre dans la manne.
Il y a une autre fourche qui ne diffère de la première
, que parce quelle eft bien plus petite ; ce
qui la fait appelier fourchette ; elle fert à régaler
les rubans.
Gaser ; on dit de la cire dont les rubans fe
collent les uns aux autres, qu’elle fe gale ou s’égaye.
Gateau de cire ; c’eft la cire telle qu’elle eil
difpofée dans les ruches des abeilles.
Grad in; efpèce d’echelles ou d’efcalier, pour
élever le cirier qui fait un cierge.
Gravoir ; inftrument de buis pour tracer des
filets fur le cierge.
Grêler ou rubanner; c’eft réduire la ciré
fondue en forme de rubans femblables à de la.
faveur,
Grêloire ; c’eft une efpèce d’auge de cuivre
rouge , étamé, de quatre pieds de long, fur deux
pieds de large en haut, 6 c fur trois pouces par
en bas. Cette partie inférieure eft percée de trous
égaux dans toute fa longueur ; chaque bout en haut
eft la place d’un petit réchaud , pour empêcher la
•cire de -fe figer. La grêloire fe nomme ainfi, p«ycev
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