
pour le faire tourner, & par ce moyens aider au
tranfport du fardeau.
La fiS' 4 un finge fait pour enlever de petits
fardeaux : cette machine eft compofée d’un treuil a
mu par des leviers b, autour duquel s’enveloppe Un
cordage c auquel on attache le fardeau que l’on veut
enlever ; ce treuil a eft appuyé de chaque côté fur
deux fupports d, affemblés enfemble en croix de
faint-André, pofés fur deux fommiers e, arrêtes à
deux pièces de bois ƒ pofées fur un plan folide.
La fig. $ eft une machine appellée gruau, d’environ
trente à quarante pieds de haut, employée fur-
éout dans les bâtimens pour enlever de gros fardeaux,
compofé d’un treuil a mu par des leviers b9
autour duquel s’enveloppe un cordage c qui porte
le fardeau d : ce treuil a eft appuyé fur fes tourillons
, d’un côté à une jambette e affemblée à un
rancher ƒ & à une fourchette g-, & de l’autre au
poinçon h du gruau pofé fur une foie i , aiTèmblé à
la fourchette g , entretenu fur fa hauteur de deux
•contre-fiches £ appuyées fur la foie i & du rancher ƒ
foutenu de la jambette e , le tout enfemble retenu
de moifes l ce gruau eft furmonté d’un petit engin
compofé d’un fauconneau ou étourneau m, garni
de deux poulies n appuyées d’un côté fur un lien o
pofé fur un bout de la fellette p , & de l’autre fur
l’autre extrémité de la même fellette.
La fig. 6 eft un gruau femblable au précédent,
mais different' en ce- que le fauconneau ou étourneau
m 9 garni, de fes poulies n , eft pofé horizontalement
, & foutenu de liens e , pofés fur la fol-,
lette p.q eft un noeud de cordage appellé halèment
le plus fimple, le plus folide, & prefque le feul
dont on fe ferve en charpenterie pour haler les
pièces de bois enfemble.
La fig. y-eft une grue d’environ 6o pieds de hauteur
, compofée d’on poinçon a foutenu de contre-
fiches b 3 appuyées avec le poinçon fur un- empattement
compofé de racinaux c , affemblés au milieu
moitié par moitié, pofés-fur; un échafaud d, ou autre
plan folide :iur le poinçon a , tourne à pivot l’affem-
blàge d’une machine pour enlever les fardeaux ,
compofée d'un.rancher e , foutenu de bras ou liens
«n contre-fiches ƒ , entretenus enfemble de petites
moifes g & dé grandes h r auxquelles font arrêtées
des foupentes rportant un treuil /e, autour duquel
s’enveloppe un cordage / , roulant* fur plufieurs
poulies m, affemblêes partie dans le rancher e , &
partie à l’une des extrémités des moifes g & k-, &
mu par une grande roue n-,. dans l’intérieur-de laquelle
marchent plufieurs hommes pour la- foire-
tourner.
La fig. 8<planche X X X , .eft une bafcule fimpte
faite pour enlever des fardeaux dans les-bâtimens ,
compofée d’un poinçon, a , foutenu de contre-
fiches é , appuyées avec le poinçon fur un empattement
compofé de racinaux.c, pofés» fur un plan*
folide furmonté d’une moufle-^tournant à pivot furie
poinçon ; au travers de laquelle paffe un boulon e,
portant une bafcule formée.de deux pièces.de bois ƒ_
liées enfemble, à l'extrémité de l’une defquelles eft
fufpendù le poids g que Ton veut enlever, dont
l’autre eft tiré par plufieurs hommes avec plufieurs
cordages h , Si en tournant la bafcule fur fon pivot,
le portent oh il doit être placé.
La fig. p eft une chèvre, prefque la feule machine
que les charpentiers emploient pour élever leurs
fardeaux , à caufe de la commodité qu’elle a de
pouvoir être tranfportée facilement. Cette chèvre
eft compofée d’un treuil a mu par des leviers b,
autour duquel s’enveloppe un cordage c , renvoyé
par une poulie d placée au fommet de deux bras e,
entretenus de traverfes clavetées f .
Ces traverfes parallèles à la bafe s’appellent entre,
toifes & unifient les bras entr’eux. Le fommet des
bras eft tenu fixe par un boulon de fer à clavette
qui les traverfe ; la chèvre eft tenue droite fur
fes deux pieds ou bras , ou inclinée du poids à
élever par le moyen d’un bon cable qui embraffe
fortement fon extrémité Si qui va. fe fixer à quel-
qu’objet folide;
Voilà la chèvre dans fon état le plus fimple , mais
fo bafe quelquefois; au lieu d’être comme ici une
entretoife, eft un triangle, Si la troîfième pièce
qui s’élève du troifième angle de ce triangle, s’appelle
le bicoeq. Le bicoq va s’affembler au fommet, ÔC
avec les deux bras, par le moyen d’une cheville-
coulifle qu’on fait partir quand on veut féparer le
bicoq du refte de’ fa machine , ce qui s’exécute toutes
les fois que l’emplacement- ne permet pas de s’en
fervir.
La- chèvre (impie a là forme d’un triangle celle
de la chèvre avec fon bicoq à la forme d’une pyramide.
Quant à la force de cette machine, il eft évident
que c’eft un compofé dù treuil & dé-là poulie,
& qu’elle réunit les-avantages de ces deux machines;
La fig. io~Tept éfente des moufles, machine propre
à élever des fardeaux, Si fort commode , parce
qu’elle fe tranfporte facile ment-:.c’eft Fumon-de plufieurs
poulies a haut &- bas-, autour defqqellés tourne
un cordage b, renvoyé autant de fois qu’il y a de
poulies, tournant chacune fur leur tourillon, & retenues
enfemble entre autant dé petites clôifons,
formant, enfemble ce qu’on appelle chape c Si d\
dont la fupérièurè c porte deux crampons e & ƒ,
l’un e, oh eft arrêté le bout du cordage b y Si l’autre
tenant là moufle arrêtée par un cordage g } au fommet
de l’endroit oh l’on veut- élever le fardeau ; la chape
inférieure d porte aufiî un anneau h oh eft arrêté
un cordage i ,. avec.lequel on attache le fardeau que
Fon veut, enlever.
Les fig; n Si 12 font des règles d’environ trois,
quatre, cinq & fix pieds de longueur, faites pour
prendr-e des mefures ; on tire des lignes fur les
pièces de bois ou ailleurs, félon les diverfes opérations
que l’on a à foire.
La fig. i j eft une-autre réglé mince d’un pied de
lông , fubcfivifé de pouces, que chaque charpentier
porte toujours avec foi, pour s’en fervir de mefure-
&• de règle dans le.befoin*.
La fig. 14 eft un plomb percé dont fe fervcilt les
charpentiers pour pofer leurs ouvrages d’aplomb.
Là fig, i f eft un niveau au milieu duquel pend un
I petit plomb fervant à pofer les pièces ae bois de ni-
I veau.
i La figé td eft un cordeau ou fouet a , fervant à
aligner, roulé autour d’une efpèce de bobine de bois
\ by tounant fur une broche C qui la traverfe*
La fig. iy, planche X X X , eft une équerre de bois faite
I pour lever des angles droits.
h i fig. 18, planche X X X 3 eft aufti une équerre de I bois employée aux mêmes ufages que la précédente, I mais plus commode en ce que la branches, étant I plus épaifle que la branche b , l’épaulement C pofant
I le long d’une pièce de bois, donne le moyen de tra-
| cer l'autre côté h d’équerre.
La fig. ip 3 eft un calibre fait pour vérifier des angles
droits.
La fig. 20 y eft un inftrument de bois à charnière
appelé faujje-équerre, buveau ou faulerelle , fait pour
■ prendre des ouvertures d’angles.
La fig. 21, eft une fauffe-équerre ou grand compas
I «le fer d’environ 2 pieds Si demi de longueur, qui fert
à prendre des ouvertures d’angles & dès efpaces
I donnés.
La fig 22, eft un petit compas que les charpentiers
1 portent prefque toujours fur eux pour faire leurs Opérations.
I La fig. 23 y eft un amorçoir, efpèce de trépan à vis
Si acéré par en-bas a , fait pour amorcer ou prépar
e r les trous que l’on veut percer, & par en-haut
| emmanché dans un manche de bois horizontal b, foi-
I faut l’office de levier appelé tourne-à-gauche.
Les fig. 248c 2f y- font, la première un lafleret ou
i petite tarrière ; Sl la fécondé, une grofle tarrière
| ( il en eft de différente grofleur ) , acérées Si évidées
I par en-bas a , q u i, lorfqu’on les tourne par leur
I tourne-à-gauche' b , font percer des. trous.
| La fig. 26 y eft une rainette en fer, faite pour tracer
I %. Ie Lois par fon extrémité a , applatie Si recourbée
I par un petit tranchant acéré de chaque côté; l’autre
I extrémité b arrondie & plate eft percée de plufieurs
I petites fentes qui fervent à donner de la voie aux
I fcies. f La fig. 2y, eft un inftrument de fer appelé ttaceret,
I acere , fait auffi pour tracer.
0 La 3 eft une fcie à refendre d’environ cinq à
| fix pieds de long, compofée d’un fer a arrêté à de-
! meure par en-haut & par en-bas dans des boîtes b
1 & c, allant & venant à çoulifle fur deux traverfes
I d 6c e, qui, avec les branches ƒ & gt affemblêes par
I ^llrs extrémités à tenon & mortaife chevillées, for-
I ment le châffis de la fcie, mu par deux hommes, l’un
- ffi°nté fur la pièce de bois que l’on refend, ( voyez
I en dans la vignette de la planche /),. én la tenant par
| en-haut en h , & l’autre par deflous la même pièce,
| en la tenant en i. k eft une clavette qui fert à bander
I 5 ‘c*e pius ou moins fur fon châffis pour la rendre
e f t u n e f c i e à d é b i t e r -, d ’e n v i r o n q u a t r e
pieds de longî compofée d’un fer a affemblé par chaque
bout, à l’extrémité de deux traverfes b bandées
fur une autre c par un cordage d , tordu avec un
garrot e.
La fig. 30, eft une fcie, à main emmanchée dans un
manche de bois pour s’en fervir aux ouvrages oh le
châffis de l’autre nuiroit.
La fig. 31 y pl. MX'Xy'éû- un baudet ou hout, efpèce
de tréteau fort, dont fe fervent lés fcieurs de long pour
pofer leurs pièces de bois. Voyez en a dans la vignette
de hplanchej. Ce baudet, d’environ fix pieds de haut,
eft compofé d’une pièce de bois a , foutenue de chaque
côté de fupports b difpofés en contre-fiches,
entretenus de deux en deux d’entretoifes c , & dans
le milieu de deux liens d en forme de potence, entretenus
auffi d’entretoifes e.
La fig. 32 y eft un inftrument appelé befaiguë: c’eft
une pièce de fer plat, acéré & tranchant par chaque
bout, dont un a portant unbifeau, fert comme
de cifeau pour drefler les ouvrages, Si l’autre b fert.
de bec-d’âne poundreffer les mortaifes, Si le milieu
porte une douille c , ou manche creux , par ou qn, la
tient pour la manoeuvre. Voyez en c dans la vignette
de la planche l.
La fig. 33 ? eft une coignée, inftrument de fer fait
pour fendre Si hacher les bois , portant d’un côté a
un tranchant applati & acéré en forme de hache, &
de l’autre b une douille, dans laquelle on place un
manche de bois c.
La fig. 34 3 eft une hache portant aufiî un tranchant
acéré a Si un oeil b, dans lequel on place un manche
de bois c .f
La fig. y/ , eft une herminette dont on fe fert principalement
dans les forêts, compofée d’un fer applati
, courbé Si acéré én a , portant un manche b, retenu
d’une frette c , ferrée avec un coin d.
La fig. 36 y eft une herminette à marteau acéré
de chaque côté , dont un a eft tranchant, Si l’autre
b eft quarré , emmanché d’un manche de bois c.
La fig. 37 y eft une hachette à marteau, acérée de
chaque côté , dont l’un a tranchant fert de hache»
& l’autre b de fnarteau , portant un manche de
bois c.
La fig. 38, eft une herminette double, acérée &
tranchante de chaque côté a Si b 3 portant un manche
de bois c.
La fig. 3p , eft un jnail ou mailloche , faite pour
frapper le bout des pièces de bois pour les foire
entrer dans leurs tenons ou pour d’autres aflem-
blages , compofée d’une mafîe de bois a d’orme
ou de frêne , bois qui fe fendent moins que les
autres, dans laquelle eft emmanché un manche de
bois b.
La fig. 40 3 eft un maillet fait pour frapper fur
les cifeaux, ayant plus de coup que les marteaux.
h i fig. 41 y eft un cifeau appelé ébauchoir, fervant
pour toutes fortes de parties droites.
La fig. 42 , eft un cifeau appelé ébauchoir à gouge ,
! dont le taillant a arrondi & évidé dans le milieu , fert
pour toutes les parties rondes.
E e e e iy