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fig. 6 , avec cette différence, que la longueur de la
panne eft parallèle à l’oeil ou trou qui reçoit le
manche de bois a , au lieu qu’aux marteaux cette longueur
eft perpendiculaire à la dire&ion du manche.
Fig» 12 , gouvernail pour ployer les organneaux.
A B , gouvernail. B C , anneaux qui reçoivent la barre .
arrondie dont l’organneau doit être formé, que l’on
ploie en cette forte après qu’on l’a fait rougir dans
toute fa longueur, en la faifant entrer fucceflivement
dans le trou de la bande de fer du tour, repréfenté
en P dans, la vignette de la plancha II.
Fig. 13 , crochet ou tifonnier. ab, la tige, b, crochet.
Cet outil eft de fer.
Fig. 14 , rouable. b, ratiffoire du rouable. c, douille
qui reçoit le manche c a qui eft de bois.
Fig. /y, pelle. b9 la pelle. cf douille, c a , manche de
bois.
Fig. 16, ringard; il eft carré & aminci vers b , &
_ réduit à huit pans du côté de a. Cet outil eft de fer ;
il y en a de différentes longueurs.
Flanche VIII. La vignette repréfente la partie de
la forge oh eft la foffe dont on a découvert une
partie pour y laiffer paffer un des bras de l’ancre.
A «J', le drome. extrémité du drome qui porte
fur un chevalet. BB , C C , D D , grue tournante de
la fécondé chaufferie (E , à laquelle l’ancre eft fuf-
pendue. C ’eft au bas dê cette grue que doit être
placé le treuil que l’on voit planche V. Derrière la
grue & fous une arcade, on voit le coffre où les
ouvriers renferment leurs menus outils. W , la foffe
couverte en partie de madriers. Z , enclume de la
foffe pofée fur deux chantiers.
Lorfqu’on foude les mifes repréfentées au bas de
le planche VI , mifes qui font foudées fous le gros
marteau, il faut que la foffe foit entièrement découverte
pour que l’on puiffe retourner l’ancre en même
temps qu’on la tire du foyer de la chaufferie (E , &
qu’au moyen de la grue on la tranfporte fur l’enclume.
Les bras, qui, dans le foyer de la chaufferie, ont la
fttuation horizontale, prennent, en paffant au deffus
de la foffe, la fttuation verticale ; & en achevant de
leur faire décrire un demi-cercle, la partie de l’ancre
qui étoit au deffous & regardoit la tuyère , fe trouve
deffus & tournée vers le marteau. Ces deux mou-
veméns de virer l’ancre fur elle - même , & de la
tranfporter à l’enclume, s’exécutent en même temps
pour profiter de la chaleur des pièces ; la foffe qui a
été creufée pour faciliter ce mouvement, refte couverte
pendant toutes les autres opérations.
Après que toutes les mifes, tant du collet de la
verge que celles des bras, ont été foudées fous le
gros marteau , & qu’avec le taillet, fi g. 2, pl. V I I ,
on a coupé le fer ftipetflu, on rapporte l’ancre fur
l’enclume Z de la fôffe quion a recouverte de fes
madriers. La croifée de l’ancre étant couchée horizontalement
fur l’enclume , & non verticalement
comme la figure le repréfente ; fttuation relative à
une autre opération qu’on décrira dans la fuite ; on
achève de couper avec la tranche, le' fer que le
taillet n’a pu emporter. On perfectionne les angles
A N C
des aiffelles avec les chaffes à chanfrin tournées du
fens convenable ; opérations qu’on ne pourroit fairô
fous le gros marteau.
Fig. 1 , le maître ancrier qui préfente la tranche,
fig. y de la planche précédente, fur les parties de l’ancre
où il y a du fer à retrancher. L’ancre eft fuppofée,
ainft qu’il vient d’être dit, dans la fttuation horizontale
, telle quelle étoit fur l’enclume du gros marteau
; à cette différence près, que la culaffe O de
la verge O V de l’ancre qui eft tournée actuellement
vers l’arbre vertical de la grue, étoit tournée dans
le fens de la longueur du drome. C’eft pour faciliter
ce mouvement que l’on a ajouté à la fufpenfio’n
l’émerillon IM N , fig. 12, planche I I I , duquel on
n’a pas encore expliqué l’ufage. Le boulon M ,tour-
'nant dans l’étrier de l’émerillon , fe prête à tous les
mouvemens.
Fig. 2 & 3 , deux forgerons qui, avec des marteaux
, frappent fur la tête de la tranche pour lui
faire couper le fuperflu.
Les mêmes ouvriers frappent de même fur les
chaffes, fig. 8, p & /o!, planche V i l 9 lorfque le
maître ancrier en fait ufage pour renfoncer les
angles rentrans des aiffelles.
Fig. 4 , forgeron qui maintient la verge de l’ancre.
Fig. y , forgeron qui tire la jauge HG pour pouffer,
l’ancre auprès de l’enclume.
1 ,2 , 3 ,4 ,deux ringards paffés en croix dans l’or-
ganneau, pour foutenir la verge dans la fttuation que
la figure repréfente ; fttuation qu’on lui donne pour
parer le rond du bras & quelques autres parties.
Parer!ancre, c’eft la marteler avec les petits marteaux
, fig. 7 , planche VII, que les ouvriers trempent
dans des féaux pleins d’eau placés auprès d’eux : cette
opération, qui fe pratique fur la fin des chaudes,
fert à applanir les plus petites inégalités., & à faire
tomber les écailles ou fcories que le feu a fait lever
de deffus l’ouvrage.
Bas de la planche VIII9 fig. / , ancre de fix milliers,
entièrement achevée.
O , la culaffe Sd’organneau. T T , un des tourillons*
Les mêmes lettres, indiquent auffi l’emplacement du
jas. O V , la verge. V P , V p, bras. V O , Vu, rond des
bras.
Fig. 2 , vue de l’ancre du côté extérieur des pattes*
p , P , becs, pab, PA B , les pattes. AB , ab9 talon des
pattes.
Fig. y , partie de la verge & le jas de l’ancre.
O , là culaffe &. l’organneau. O V , partie de la
verge. -
Fig. 4 , coupe tranfverfale de deux flaches qui com-
pofent le jas par le milieu de leur longueur. A , B, les
deux flaches. 1 & 2, emplacement des tourillons.
Fig. y , face intérieure d’une des deux flaches où
on voit 1’emplacement du carré de la verge & celui
des tourillons T r ,• à côté eft le profil d’une des
flaches. O , emplacement delà moitié delà culaffe.
Planche IX ; elle repréfente la machine à radôuber
les ancres dans les ports où on n’a point de chute
d’eau pour faire lever un martinet*
D E S F É R E N S P O I D S .