
portent par leurs extrémités fur les traverfes de la
1 1 1 | L.
H , pièce de canon.
' 2, 2, 2, 2, couliffes à rainure.
3 ,-3 , 3 , 3 , 3 , 3, moifes.
K K K K , poulies mouflées.
L L , treuil.
M M, roues dentées.
N N , lanterne à fufeau.
O O , roues à chevilles.
P P , arbre de la machine.
Q „ bloc de pierre , maçonné dans le terre-plein.
R , crapaudine de fer ou de cuivre.
S , boîte de bois ou de fer.
T , levier.
V V , auge pofée fur la boîte.
Planche X V III, fuite de la précédente. Développement
de Valéfoir.
Fig. 2 , l’arbre ou axe des forets de l’aléfoir, def-
finé fur l’échelle des plans, coupes & épures des
pièces de canon que l’on a vues planches■ V I , V I I ,
VIII.
Fig. 3 , foret à fraife qui fe place fur l’arbre précédent,
& fert à forer les pièces. La partie A hé-
mifphérique eft taillée en cannèlures ; la partie inférieure
D , eft percée carrément & pyramidalement,
pour recevoir la partie fupérieure de l’arbre de
l’aléfoir , qui eft de même forme.
Les figures du bas de la planche, cotées des chiffres
1 , 4 , 8 , 1 2 , 16, 24, repréfentent différentes
boîtes ou écariffoirs de cuivre , garnis de couteaux
d’acier, qui fervent à écarir ou aléfer l’ame des.
pièces. Celles cotées par les nombres 4 ,8 , T2 , 1 (S,
24 , font les plus grandes qui puiffent fervir dans les
calibres de même nombre, ce font celles qui achèvent
l’ame des pièces.
On paffe fucceftïvement dans une pièce de canon
jufqu’à dix-huit ou vingt de ces fortes de boîtes,
dont le diamètre va infenfiblement en augmentant
depuis la plus petite cotée 1 , qui fuccède au foret
A D de la fig. 3 , jufqu’à la plus' grande 2 4 , qui
termine I’ame de la pièce, dont on a jufqu’à préfent
fuivi la fabrication.
Au deffus de la boîte 24 font fes différens dévelop- -
pemens ; favoir, fon plan F , fa coupe E , & la repré^
fentation D de la boite dégarnie de fes coùteaux
d’acier. Au deffus en C C , on voit deux des huit
couteaux de cette boîte, deffinés fur une échelle
double. La partie fupérieure 1, 2, rentre un peu en-
dedans , pour donner à cette.boîte un peu d’entrée
dans l’ame de la pièce, agrandie par la boîte précédente.
Fig. 4 , profil de la boîte , pour aléfer l’intérieur |
des mortiers de huit pouces trois lignes de diamètre.
On voit le plan de la face inférieure à côté. Cette
boîte , la plus grande de celles qui fervent à
aléfer ces fortes de mortiers , eft garnie île huit
couteaux.
Fig. ƒ , profil de la boîte pour aléfer l’intérieur
des mortiers de douze pouces de diamètre. On voit |
le plan de la face inférieure à côté. Cette boîte,
qui eft la plus grande de celles qui fervent à former
l’ame de ces fortes de mortiers, eft garnie de
douze couteaux.
Fig. 6 , profil de la plus grande des boîtes pour
aléfer les pièrriers de quinze pouces de diamètre.
On voit à coté le plan de fa bafe, & elle eft garnie
de quinze couteaux.
Par les plans de toutes ces figures on connoît que
les couteaux font de forme trapézoïdale, & qu’ils
entrent dans des rainures de même forme, affem-
blage que l’on nomme à queue d'aronde.
Planche X IX , bafcule pour percer les lumières.
Crochet & chat. Moule pour fondre les boulets de 36
livres.
La vignette repréfente la machine qu’on appelle
bafcule, fervant à percer les lumières des pièces.
Fig. 1 , A & B , coulant de la bafcule, féparé &
vu en A par fa face latérale & le côté auquel s’applique
la bafcule, & repréfenté en B par'la face
latérale & la face oppofée, qui eft garnie d’une
plaque de fer, contre laquelle le foret eft appuyé.
Fig. 2, la machine ou bafcule en perfpeâive. On
voit en O P une pièce de canon couchée fur deux
chantiers, un des tourillons en bas & en haut, pour
que l’endroit où doit [être percée la lumière fe préfente
au forêt, qui eft pouffé par le coulant G de
la bafcule A B C , chargée en C d’un poids D ,
d’une pefanteur convenable. Le foret eft mis en
mouvement par un archet, dont M eft la poignée.
E F , eft un treuil fur lequel s’enroule une corde -
attachée au coulant : fon ufage eft de ramener le
coulant, pour pouvoir dégager le foret & le faire
fortir de la lumière.
Fig. 2 , n°. 2 , profil de la bafcule. On a indiqué
en A par des lignes ponéluées, la forme du Bras dé
la bafcule qui comprime le coulant,
Fig. 2 , n°. 3 , élévation de la bafcule du côté
oppofé au foret' ou à la pièce de canon dont on
veut percer la lumière. On a fupprimé dans cette
figure le treuil, pourlaiffervoir le coulant, dont les
languettes font reçues dans les rainures du chariot à
deux roues qui porte la bafcule.
Fig. a , n°. 4, élévation du chariot de la bafcule *
vu du côté oppofé ou du côté de la pièce de canon.
On a fupprimé la bafcule de fer & le coulant. On
voit en H les rainures, qui reçoivent fes languettes.
Bas de la planche. Fig. 3, crochet ou chat fimple.
Fig. 4, chat à trois griffes.
Fig. $ , chat de la nouvelle invention. Ces trois
outils fervent à vifiter l’ame dès pièces , pour découvrir
s’il y a des chambres. Toutes les figures
précédentes font deflinées fur une échelle double,
c’eft-à-dire que l’échelle -'e vingt-quatre pieds qui
eft au deffous, n’eft employée que pour douze.
Partie inférieure de la planche. Fig. 1 , coquille de
deffous d’un moule , pour fondre les boulets de 36
livres. Elle eft en hémifphère concave, pour former
la moitié du boulet, a , te jet. 1 , 2, 3 , 4 , quatre
boffes ou demi-fphères de relief, fervant de
repaires aux deux parties du moule.'
Fig. 2 , coquille de deffus ou fécondé partie du
moule, b, le jet qui fe raccorde avec celui du côté
a dans la f ig u r e précédente. 1 , 2 , 3 , 4 9 cavités hé-
mifphériques, qui' reçoivent les. éminences marquées
des mêmes chiffres dans la figure précédente , ce
qui fait rencontrer exactement les Cavités hémifphé-
riques vis-à-vis l’une de l’autre. On peut aufli pratiquer
un ou deux évents à-côté du je t , fi on juge
que cela foit néceffaire. /
Fig. 3 , boulet de 36. livres, dont on a féparé le
jet & ôté les rebarbes , s’il s’en trouve. Son diamètre,
marqué au deffus, doit être de fix pouces
deux lignes & neuf douzièmes.
Au deffous on voit l’échelle de douze pouces,
relative à ces trois figures & à toutes celles de la
planche fuivante.
M o u le s p o u r fo n d r e le s b ou le ts d e s c in q calib re s d e lo r d
onn a n c e d e 1 7 3 2 -
Fig. 4 , coquille de deffous d’un moule pour fondre
des boulets de 24 livres.
Fig. $ , coquille de deffus où fécondé partie du
moule. ;
Fig. 6 , Boulet de 24 livres dont on a féparé le
jet. Son diamètre eft, comme on le voit, au deffus
de 5 pouces 6 lignes 4 douzièmes.
Fig. 7 , coquille de deffous d’un moule pour fondre
des boulets de 16 livres.
Fig. 8 coquille de deffus ou fécondé partie du
moule.
Fig. p., boulet de 16 liv. dont le diamètre eft de
4 pouces 9 lignes 4 douzièmes.
Fig. 10, coquille dedeffous d’un moule pourfondre
des boulets de 12 livres.
Fig. n t coquille de deffus ou fécondé partie du
moule, '
Fig. i 2 , boulet de 12.liv. dont le diamètre eft de
4 pouces 3 lignes & 11 douzièmes.
Fig. 13, coquille de deffous d’un moule pourfondre
des boulets de 8 livres.
Fig. 14, coquille de deffus ou fécondé partie du
moule.
Fig. /ƒ, boulet de 8 liv. dont le diamètre eft de
3 pouces 9 lignes 4 douzièmes.
Fig. 16, coquille de deffous d’un moule pour fondre
des boulets de 4 livres.
Fig. 17 , coquille de deffus pu fécondé partie du
moule.
Fig. 18, boulet de 4 liv. dont le diamètre eft de
3 pouces.
F ig . /p , trois moules A, B, C, prêts à recevoir la
fonte. Le jet eft tourné en haut; les coquilles font
ferrés l’une contre l’autre par une preffe, entre les
jumelles de laquelle & les coquilles on introduit des
coins de bois.
Toutes ces coquilles font de fonte de la même nature
que celle dont on forme les boulets, qui font
de fer fondu.
Planche X X I . Nouvelle méthode de couler les bombes
en fablei
L’atelier ou tour, eft à peu près le même que celui
de tous les potiers pour les marmites. On n’a fait
que le reétifier pour donner à l’arbre un mouvement
plus régulier , & l’affujettir de façon que 1e deffus
de la planche ou du calibre qui coupe les terres, foit
exaétement dans la même ligne que l’axe de l’arbre.;
ce qui ne peut être, lorfque, félon l’ancien ufage, un
arbre de bois fait en cierge, eft fimplement reçu par
deux coches faites dans tes deux pièces de bois qui
forment l’atelier.
La planche X X I , fig. 1, repréfente ce nouvel atelier
tout garni, & dans lequel on: obfervera qu’au
lieu de la coche droite, il faut placer à queue da -
ronde, dans le longeron qui a trois pouces de largeur
fur quatre de hauteur, le morceau de bois A que Ton
voit en grand avec fes proportions fig. 3 , percé d’un
trou qui en reçoit lavis B terminée en pointe-pour
entrer dans l’extrémité de l’arbre, il doit être en-
caftré dans le longeron, de manière que le centre
du trou ou la pointe de la v is, foit dans la ligne qui
forme l’arête fupérieure ; deux clous arrêtent cette
efpèce d’écrou de bois, & te fixent où' il doit être.
On obfervera de même qu’au lieu de la coche
de la gauche, on a placé ici une efpèce de mentonnière
de fer, qui, un peu évafée par lé haut,
reçoit exaétement dans 1e fond l’arbre fur lequel doit
être tourné 1e noyau.
Cette mentonnière C,.dont l’échantillon ne laiffe
voir que tes. deux petits bouts, fe voit en la fig. 2.
Il faut obferver de la placer enforte que fon milieu
réponde bien d’équerre à la pointe de la vis oppofée ,
& que le fond de la coche a foit de trois lignes au
deffous de l’arête , afin que l’arbre qui n’a que fix
lignes de diamètre en cet endroit, foit encaftré de
moitié & ptéfente exaétement en cette fituation fon
axe au tranchant de la planche. Cette efpece de mentonnière
que fon épaulement b contient déjà fur
l’épaiffeur du longeron, y doit être encore encaftrée
dans toute fa hauteur ; enforte que la furface affleure
1e côté du longeron, fur lequel on l’attache encore
par quatre ou cinq clous pour la tenir plus ferme.
Voilà tout ce qui concerne l’atelier. L’arbre de
fer D g , fig. 4 , s’y place de façon que le petit bout
de fon bourrelet l appuie légèrement contre la mentonnière
, comme il fe voit dans la fig. 1. On ouvre
alors ou on ferre la vis dans l’extrémité g- du carré
de forte que le mouvement ne fou ni libre ni gêné.
Cet arbre applati par le bout h , reçoit à 1 ordinaire
une manivelle k; on le garnit de torches à l’ordinaire,
& de terre à deux ou trois charges différentes &
bien féchées : il faut pour bien faire qu’il y en ait
trois, & qu’une planche t.iillée pour chaque charge ,
les règle de manière qu’il ne fe trouve pas plus de
terre d’un fens que d’un autre : quand elles ne le font
qu’à peu près, elles fe retirent inégalement fur la rô-
tifferie, de forte que la dernière charge qui eft bien
correéte, fortant 7 de deffus le tour, fe retirant davan- a „ „ ::