
j’gn ferre les petites parties du poids de karat D ,
la cafe. F , le couvercle à couliffe qui ferme la cafe.
i a , 4 , S , 1 6 , 32 , autant de poids dont les
numéros indiquent les rapports. Le n°. 1 eft d’un
karat, le n°. 2 de deux karats, &c.
■ Le karat fe divife en'4 > Ts >TZ'
Le grain eft la quatrième partie ou ~ du karat.
Les petits poids font repréfejités au deffous de la
boîte.
a , de karat.
b , -fs de karat.
c , J de karat.
d , 4 de karat ou un grain.
e 3 L de karat ou quatre grains«
ƒ , un karat ou quatre grains.
fier. 2 g s trébuchet ou balance.
aa> corps du fléau, b , aiguille, c , châfle. d , d*
baftins.
Fig. 30, brunelles à prendre le diamant.
A , extrémité en forme de pelle qui fert à place*
le diamant dans le baflin de la balance.
Fig. 3 1, trébuchet fufpendu au plafond d’une lanterne.
A B C , plafond de la lanterne, a b , corps du
fléau. cd> châfle. e/, tiges de fil de fer foutenant
les baftins. gA, les baftins. iA , deux petites coques
très-minces & d’égal poids, dans lesquelles on met
le diamant, & qu’on place enfuite dans les baftins.
Im, deux poulies, no , corde,qui paffe fur les poulies
, & fert à: hauffer la balance & à en rendre les
mouvemens plus doux.
Fig« '32, développement où profil de la figure précédente.
Les mêmes lettres défignenf dans cette fig. 32 9
les mêmes parties que dans la figure 31. q , aiguille,
r , s 3 coulifle. j , clavette qui eft libre dans la coulifle
, & qui defcend ou monte a mefure que la
balance monte ou defcend.
V O C A B U L A I R E de U A r t du Balancier.
A - i g o u l i ; c’eft le petit ftyle perpendiculaire
au milieu du fléau de la balance, & qui en fait con-
noître l’égalité ou l’inégalité.
La romaine a deux aiguilles qui ont la même fonction
, l ’une au deflfus de la broche qui porte la garde
forte , & l’autre au deffus de la broche qui porte la
garde foible.
A juster , en terme de balancier, c’eft rendre les
poids conformes aux poids étalonnés ou à l’étalon.
A nneau coulant ; c’eft l’anneau qui foutient
le poids du pefon , & que l’on fait gliffer le long du
fléau. . -
Anse ; c’eft la partie du fléau par ou la balance
eft tenue. _ '
Axe ; on donne ce nom à la ligne fur laquelle
tourne le levier, & qui en divifé les bras.
B alance ; inftrument dont on fe fert pour pefer
toutes fortes de marchandifes.
«—.A , chandelier 3 celles dont les baftins font en
forme de petits chaudrons.
—Chinoife 3 compofée d’un petit plat, d un bras
de levier, & d’un poids courant.
».— Commune, ou moderne 3 celle qui a deux plats
ou baftins fufpendus à un fléau.
**— D ’eJ[ai; celle qui, étant très-foible, doit être
fufpendue dans une forte de cage ou de lanterne
de v e rre , pour la garantir de l’agitation
de l’air,
- —D ’ejfaï pour les grains ; compofée de deux cylindres
creux d’un poids égal, fufpendus au fléau,
& formant une mefure comme pour pefer une
certaine quantité de grains.
mm—Fine 3 celle qui , étant foible & légère , eft
deftinée à pefer des chofes d’un petit poids &
d’un petit volume.
«— Hydrofiatique 3 celle q u i, par le déplacement
qu’elle occafionne dans l’eau , fait connoitre
quelle eft la pefanteur fpécifique des corps.
---- Romaine 3 c’eft le pefon à contre-poids, conipofé
d’un fléau , d’un poids mobile , & d’un
crochet auquel on fufpend la marchandife.
-----Sourde 3 petite balance qui a les bouts de fon
fléau plus bas que fon clou & fa chape; elle
eft d’ufage dans les monnoies.
-----Trompeufe 3 celle qui eft fauffe par l’inégalité
des bras ou des baftins.
Bassins ; ce font les plats d’une balance qui reçoivent
l’un les poids, l’autre la marchandife pour
être pefée.
Boîte ; c’eft la partie creufe du tfiarc qui renferme
les poids détaillans, ôc qui elle-.même fert
à pefer.
C’eft encore le canon qui renferme le fil d’acier,
en fpirale, du pefon à reffort.
Bras ; on donne ce nom aux deux côtés de droite
& de gauche du fléau de la balance.
Broche ; chez les balanciers fie dit des clous ou
pivots de fer qui traverfent la verge de la balance
romaine, & qui fervent à foutenir la garde du crochet
, la garde forte & la garde foible.
Centre de la balance ; c’eft le point occupé
par l’axe de la balance & le point de divifion des
bras du lévier.
Châsse ; c’eft la partie en forme de porte , au
milieu de laquelle eft placée l’aiguille d’une balance.
C ontre - poids ; c’eft dans la balance romaine
le poids que l’on fait gliffer le long de fon levier.
Essieu ; c’eft l’axe fur lequel tourne le levier de
la balance.
Etalonner ; c’eft faire avec un poinçon une
marque aux baftins d’une balance, &. aux poids,
pour en attefter l’exaâitudè.
Fléau ; levier aux bras duquel font fufpendus les
baftins d’une balance.
Garde ; membrure ou partie de fer en forme de
châfle
châfle avec un anneau, ajuftée à l’extrémité
de la romaine, du côté gauche.
__ Forte 3 eft celle placée du côté droit de la romaine
pour pefer les marchandifes d’un poids confi-
dérable.
Grain ; petit poids qui eft un £ du karat.
Karat ( poids de ) ; petits poids ordinairement
de cuivre pour pefer les chofes légères.
- Languette ; c’eft le petit ftyle perpendiculaire au
milieu du fléau de la balance, & qui fe place dans
la châfle parallèlement, lorfque la balance eft en
équilibre.
Marc ; poids de cuivre ou de fonte de 8 onces,
autrement d’une demi-livre. Les poids de marc &
les poids détaillans qui en dérivent, fe renferment
dans une boîte de cuivre ou de fonte.
Masse ; nom donné au contre-poids de la balance
romaine quand il eft fort pefant.
Peson à contre-poids 3 c’eft la balance romaine ,
compofée d’un levier , d’un poids mobile , &
d’un crochet auquel on fufpend la marchandife.
— A reffort 3 c’eft un pefon compofé d’un reffort
de fil d’acier en forme de tire-bourre, attaché
au bas d’une lame de fer qui le traverfe.
— A tiers-point 3 c’eft un pefon dont le reffort eft
une lame d’acier recourbée.
Pied d’une balance ; c’eft la tige de fer qui
porte la balance & la tient fufpendue.
Pile de fonte ; c’eft la boîte du poids de marc
remplie de fes poids détaillans.
Plateau ; c’eft le fond de bois des groffes balances
propres à pefer de lourds fardeaux.
Plats; on nomme ainfi les baftins delà balance.
Poids ; maffe de fer, de cuivre, de plomb, &c.
d’une quantité déterminée, dont on fe fert pour
peler la marchandife.
——Détaillans 3 ce font les petits poids , comme les
onces-, les demi-onces, &c.
— Etalonnés 3 ceux marqués du poinçon des officiers
de la monnoie.
— Matrices 3 ceux fur lefquels on vérifie les autres
poids.
P o in ç o n ; outil avec lequel on imprime une
marque.
Point d’application ; ce font les endroits du
levier auxquels on applique le contre-poids; on les
nomme aufli points de fufpenfion.
Poire ; nom que l’on donne au contre-poids de
la balance romaine, à caufe de fa forme.
Porté- balance , de fer ou de cuivre avec un
crochet au bout, monté fur un pied, fert à accrocher
le trébuchet, ou balance d’effai que l’on met dans la
lanterne.
Rengrenement; c’eft le rétabliffement de l’empreinte
qui doit être fur les balances & fur les poids.
Sommier ; c’eft le corps du fléau de la balance.
• Suspensoir; nom donné à l’anneau ou .crochet
auquel la balance ejft fufpendue.
T our et ; ce font deux fortes de petits anneaux
que les balanciers mettent aux gardes du pefon.
T rait ; fe dit de ce qui fait pencher un des baftins
de la balance, plus que l’aùtre. Les bonnes balances
ne doivent point avoir de trait, & leurs baftins doivent
refter en équilibre.
T raversant & T raversin ; nom donné au
fléau de la balance commune.
T rébuchet ; c’eft la balance fine ou d’efiai, principalement
celle renfermée dans une cage de verre
pour la garantir de l’agitation de Pair.
Verge delà balance , autrement fléau 3 c’eft un
long morceau de cuivre , de fer ou de bois, le plus
ordinairement de buis, fur lequel font marquées les
diverfes divifions de la balance romaine ou pefon.
Cette verge a deux fortes de divifions ; l’une d’un
côté pour ce qu’on appelle le fort , & l’autre à
l’oppofite pour ce qu’on nomme le foible.
A R T DE LA C O N S T R U C T I O N
D U
M É T I E R A BAS:
C o n t e n a n t
La defeription des différentes parties de cette Machine, & l’expofition raifonnee
de leur jeu & de leurs effets dans la formation des mailles.
ï - i E métier à faire des bas eft une des machines les 1 conclufion ; aufli règne-t-il entre toutes les parties
plus compliquées, & les plus conféquentes que nous I une fi grande dépendance, qu’en retrancher une feule,
ayons. On peut la regarder comme un feul & unique 1 ou altérer la forme de celles qu’on juge les moins
raifonnement dont la fabrication de l’ouvrage eft la J importantes, c’eft nuife au réfultat du mecaniftïie»
Arts 6* Métiers. Tome I, Partie /. A a