
8 , chacune une fois, la 22 deux fois, les 40 & 16
chacune une fois ; la fécondé,,avec les 34, 6 , 50,
2 , 38 & 18 chacune une fois ; latroifième, avec
les 1 1 , 8 , 2 6 ,1 0 , 40 & 2.8 chacune une fois ; la
quatrième, avec les 2 8 , 6 , 1 0 , 26 , 38 , 12 » chacune
une fois ; la cinquième, avec les 50, 8 , 34,
18 , 40, 2 , chacune une fois ; la fixième , avec la
44 & la 32 , chacune une fois, la 14 , deux fois, la
28 & la 24 , chacune une fois ; la feptième , avec
les 22 & 40 , chacune une fois, la 16 , deux fois ,
&, les 8 & 22 , chacune une fois ; la huitième ,
avec les 2 , 38, 18 , 34, 6 & 50 , chacune une
fois ; la neuvième, avec les 10 , 40, 28 , 12 , 8 ,
2 6 , chacune une fois; la dixième , avec les 26,
3 8 , 12 , 28 , 6 ôt 10 , de fuite; la 'onzième,
avec les 1 8 ,4 0 ,2 , 50 , 8 , 34, de fuite ; enfin
la douxième, avec les 14 ôt 38 , chacune une
fois , la 2 4 , deux fois de fuite, les 6 ôt 14 , chacune
une fois.
Le P. Sébaftien a choifi ces trente deffins fur plus
d’un cent ; & en effet ils font très-beaux, & fuffi-
fent !?our introduire affez de variété ; au refte , il
fera facile , en fuivant la même méthode , d’en former
un grand nombre d’autres, même au-delà de
la centaine que le P. Sébaftien avoit trouvée.
Explication des planches,
Planche I. Vignettefig. 1 . ouvrier qui nivelle le
plancher.
Fig. 2 , manoeuvre qui- porte le carreau à l’ouvrier
qui le pofe.
Fig. 3 , ouvrier qui pofe le carreau.
Au-deffous de la vignette , outils du carreleur,
Fig. 4 . réglé.
Fig. 3 , niveau.
Fig. 6 , auge à mortier.
Fig. 7 , truèlle,
Fig. 8 , décentoir.
Fig. 9 , plane.
Les figures fuivantes appartiennent à la manière
de faire le carreau , que nous avons décrite affez au
long dans dans l’art du briquetier-tuilier-carrelier,
pour n’avoir pas eu befoin d’en renouveller les procédés.
Fig. 10 , plan du four à cuire le carreau. A , porte
de la bouchette ; B , labouchettë ; C , le four; D ,
le têtin ; E , la cheminée.
Fig. u , coupe du four prife en travers, en regardant
du coté de la cheminée.
Fig. 1 2 coupe du four de la bouchette ôt de la
cheminée , prife fur la longueur.
Fig. 13 , A , terre argileufe pétrie pour faire le
carreau ; B , tas de fable pour mêler à la terre ; C ,
moule carré.
Fig. 14, couteau à couper là terre.
Fig. 13, moule exagone.
Fig. 16 , petits carreaux exagones.
Fig. 17 , petits carreaux carrés.
Plahche II’, foixante-quatre combinaifons des carreaux
mi-partis de deux couleurs.
VO C A B U L A IR E du Carreleur.
arreau ; terre moulée de différente forme &
grandeur , & cuite comme la brique.
On fait auffi des carreaux de marbre , de pierre
de liais , de faïence , ôte.
Décentoir ; fer pointu d’un côté , ôt tranchant
de l’autre, emmanché dans un bâton ; outil dont le
carreleur fe fert pour préparer Faire où il doit pofer
des carreaux.
Plane ; morceau de bois carré, long d’environ
dix-huit pouces, dont les carreleurs fe fervent.
CARRIER-PLATRIER-CHAUFOURNIER.
[Nous avons rapproche ces trois Arts , 8t nous devons les traiter de fuite , parce qu’il y a une forte de
eo&reffiondance fucceflive entre leurs travaux ôt leurs procédés. ]
CARRIE
3L» a carrière eft un lieu creufé en terre , d’où l’on
tire la pierre pour faire le plâtre, ou pour la chaux,
ou pour bâtir.
Les carriers font les ouvriers qui trayaiftent à tirer
les gierres des carrières.
R, ( Art du )
L e ciel de la carrière eft le premier banc qui fe
trouve au défions des terres en creufant la carrière,
ôt. qui fert de plafond à mefure qu’on fouille. On
foutient ce ciel ou ce plafond,par des piliers qu’on
laiffe ou qu’on çonftruk par intervalles.
On fait pour' l’exploitation d’une- carrière , une
entrée qu’on appelle chemin, C ’eft une forte de puits
par lequel on defeend dans la carrière , afin de la
fouiller, Ôt d’en enlever la pierre fur une efpèce de
plateau, qu’on appelle baquet, avec dés grues qui
font mues par une grande roue de bois ; ou c’eft
une ouverture qu’on fait à la côte d’une montagne,
afin d’en tirer la pierre.
Le travail le plus difficile ôt le plus périlleux du
carrier eft de fouchever, & de couper le fouchet,
c’eft-à*dire, d’enlever la pierre ou le moilon qui fe
trouve dans les carrières au deffous du dernier banc
de pierre. Ce travail confifte auffi à féparer le^ bancs
ou lits de pierre les uns des autres. Cette opération
ne fe fait que fous-oeuvre, dans une pofition très-
contrainte ; le carrier étant ordinairement couché
tout de fon long fur de la paille, pour pouvoir détacher
& couper la pierre avec lè( marteau en croif-
fant, qu’en terme du métier on appelle une ejje.
Les carriers fe fervent pour l’exploitation d’une
carrière, f e coins de différentes figures ôt groffeurs,
de marteaux qu’on appelle mail, mailloche ,pic, ôte.
ôt d’un grand levier que l’on appelle barre; quel-,
quefois auffi de poudre à canon , pour détacher de
grandes pièces de rocher, au moyen d’une mine.
Les figures 1 , 2, 3 , 4 , (au bas de la planche du
Carrier, ) repréfentent les coins ,* celui marqué 1 , eft
tranchant par fon extrémité inférieure ; les autres
font obtus ôt de différentes groffeurs, pour fervir
au befoin : on les fait entrer à grands coups de mail
dans le vide que le premier a pratiqué entre deux
lits ou bancs de pierre. Le mail eft repréfenté fig. 9:
c’eft une.maffe de fer carré. 11 y a des mails depuis
trois jufqu’à quatre pouces ôt demi de groffeur, fur
neuf à quatorze pouces de long, avec un manche
d’environ deux pieds à deux pieds Ôt demi de longueur,
menu ôt élaftique, pour donner plus de coup
à la malle. Ils fervent à enfoncer les coins entre les
joints des pierres, ou dans les entailles qu’on y a
faites avec le marteau. La mailloche eft un marteau
de même groffeur , mais dont le fer eft beaucoup
moins long : elle eft repréfentée fig. 7.
Le tire-terre , fig. 10, eft fait à peu près comme une
pioche : il fert à tirer la terre que l’on a fouchevée,
ce qui lui a . donné ce nom.
Après que le carriei a introduit fes plus gros coins,
il arrive affez fouvent que les pierres font encore
unies enfemble : pour achever entièrement de les
féparer , il prend la barre ou,pince (fig. i f ) parla
partie qui fert de manche, Ôt il met l’extrémité du
bec entre les deux lits de pierre qu’il faut féparer ;
le crochet qui fbrt d’hypomoclion ou point d’appui,
tourné vers le lit inférieur ; il pèfe enfuite fur l’ex-
tremité, ôt fépare ainfi ce que les coins n’avoient pas
pu féparer.
Le carrier fe fert auffi d’une pince de fer carré,
arrondi par un bout ôt aminci par l’autre, d’environ
fix a fept pieds de long, fur deux pouces ôt demi
de groffeur ? fervant de levier; il emploie une autre
pince femblabîe, de deux pouces de groffeur, fur
quatre à cinq pieds de long.
Il faut mettre encore au nombre des outils du
carrier, un rouleau qui fe place deffous les pièces,,
ou toutes efpèces de fardeaux, pour les tranfporter,
ôt que l’on fait rouler avec des leviers, dont les
bouts entrent dans les trous, des rouleaux , ne pouvant,
fe mouvoir autrement, à caufe du grand fardeau
qui, pofe deffus.
Un autre rouleau de bois, mais fans trous, qui
pouvant rouler feul, en pouffant le fardeau lorfqu’il
n’eft pas trop pefant-, n’a pas befoin d’être tourné
avec des leviers comme le précédent.
Les marteaux en croijfant our lés ejjes, font des inf-
trumens de fe r , qui ont depuis dix jufqu’à treize ôt
quatorze pouces de long, fur quinze à vingt lignes
de groffeur, ayant par chaque bout une pointe ca-
mufe aciérée: le manche a depuis quatre jufqu’à
huit pieds de long. Ces effes fervent à fouchever
entre les lits de pierre pour les dégrader.
Le cric eft compofé d’une barre de; fer plat, enfermée
dans l’intérieur d’un morceau de bois, ayant
des dents fur fa longueur, ôt une en montant ôt en
defeendant, par un pignon arrêté à demeure fur la
manivelle ; ce qui fait qu’en tournant cette manivelle,
& qu’en pofant le croc du cric fous un fardèau, on
peut l’élever à la hauteur que l’on juge à propos.,
La mine que les carriers font pour éclater de gros
morceaux de pierre, confifte eti un trou cylindrique
( fig. 14 ) d’environ un pouce ôt demi de diamètre, ôt
affez profond pour atteindre le centre de la pierre :
on charge enfuite ce trou comme on charge un canon
, ôt on remplit Iè vide que laiffe la poudre d’un .
coulis de plâtre , après cependant y avoir introduit
l’aiguille de fer (fig. 12) pour former la lumière.,
L’efpace occupé par la poudre eft la chambre de la
mine: il faut apporter un grand fohi pour en bien
boucher l’entrée.
La tarière eft repréfentée fig. 13. Elle a deux poignées
perpendiculaires à la tige ; la première eft fixe,
ôt fert à tourner la tarière ; la fécondé eft mobile dans
.■ l’efpace d’environ un pied, où la tige eft arrondie ;
elle fert à appuyer la tarière fur l’endroit qu’elle doit
percer: il y a pour cet effet, à l’endroit où elle eft
..traverfée par la tige, plufieurs rondelles de fer ou
de cuivre qui appuient deux chevilles qui traverfent
la tige.
Les pierres qu’on retire de la carrière font affez
fouvent tendres; mais.elles fe durciffent à l’air. On
doit avoir foin de les placer fur leur lit, c’eft-à-dire
dans la même pofition qu’elles avoient dans la carrière.
Il eft bien important auffi de la pofer de
même dans la conftruélion d’un bâtiment, pour la
folidité.
On fent qu’en général la manière d’exploiter les
carrières doit être un procédé affez uniforme, &
. fort fimple. Cependant il y a des occafions où l’on
s’écarte de la manoeuvre ordinaire : nous rapporterons
en exemple les moyens qu’on emploie pour