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to ru n t c om p o ß t io n e * e x tem p o ra n eâ . D e tn t d ie am en -
t o r i im fa c u lta t ib u s c o g n o f c e n d i s & a p p li c à n d i s • P h y -
f io lo g ia m c d ï c a . Mort en 1721.
WEHLER ou WHELER, (-George) ( H i f i .
l i t t , m o d . ) favant anglois du 17e fîècle, avanta-
geufement connu par fon v o y a g e d e D a lm a t t e , de
G r è c e & ' d u L e v a n t , imprimé, foie féparément,
foit conjointement, avec celui de Spon,
r WEI MAR. (Bernard, duc de Saxe.) ( H i ß . m o d .)
V o y e t r l'a rtic le S a x e .
WEISS, (Pierre) ( H i f i . U c t . m o d , ) poète &
hiftorien allemand du 16e fîècle. Ce nom de W e i s s
fignifie b la n c en allemand, en conféquence W e i s s
prit le nom latin d’Albinus. Né à Snéeberg dans la
Mifnie , il fut profefleur de poéfie 8c de mathématiques
dans l’univerfité de Wittemberg, puis fecré-
taire de l’éleéfeur de Saxe. Il eft auteur d’une chronique
de Mifnie & de quelques autres ouvrages hif-
toriques eftimés des allemands. Voilà l’hiftorien;
quant au poëte , on a de lui un recueil de poéfies
latines.
WEISSENBORN, ( Ifa’ie-Fredéric) ( H i ß . l i t t .
m o d . ) favant allemand , théologien luthérien, né à
Smalkalde en 1673 , profefleur en théologie à Jene; !
mort en 1750 auffï à Jene. On a de lui des fermons :
en allemand , & les ouvrages fuivans en Jatin : M u -
f i iu m p h ilo fo p h 'iA . P a r a d o x o r um .lo g ic o r um d e c a d e s .
C h a r a & e r v e r a r e l ig io n i s in d o ë lr in â d e f id e in c k r i f -
f u m j u ß i f i c a n t e .
WEITZIUS, (Jean) { H i ß . l i t t , m o d .') autre
favant. allemand , connu des favans par des commentaires
fur Térence, fur Ovide, fur Prudence, &c-
JWort èn 1642.
WELLER. ( H i f i . l i t t , m o d . ) C’eft le nom de
deux lavans théologiens allemands.
iq. Jérôme, né à Freyberg en Mifnie Pan 1449,
■_ fut difciple de Luther, & devint enfuite profefleur
de théologie luthérienne dans fon pays, où il mourut
en 1572. On a de lui des commentaires fur Sa-
- muël, fur les livres des rois, fur les épîtres aux
Ephéfiens, & un ouvrage intitulé :• C o n f iliâm d e
ß u d z o th e c lo g ia r e ë lè in f i i tu e n d o .
2°. Jacques né à Neukirk dans le Voitgland en
‘ î 602, profefleur de théologie & de langues orientales
à Vittemberg, puis prédicateur de l’éledeur de
Saxe^ On a de lui une bonne grammaire grecque, &
pn ouvrage intitulé '.S p i c i le g iu m q u e e flion um h eb r& o -
fy r a r u m . Mort en 1664.
W E L S , (Edmond) ( H i f i . l i t t , m o d . ) littérateur
anglois, favant dans la langue grecque qu’il profefi-
lbit à Oxford, mort vers Pan 1730, eft connu principalement
des favans par une bonne édition de
W E K
Xénophon, qu’il a donné à Oxfort; avec des cartes
géographiques & chronologiques.
W E L SER , (M a rc ). ( Hîfi. litt. mod.) né â
Ausbourg en , d’une famille noble, fut difciple
à Rome du. fameux Muret ; de retour dans fa
patrie, il y parut avec éclat au barreau , fut préteur
& fénateur d’Ausbourg. Il eft célébré par fes ouvrages.
On lui attribue autant & plus qu’au marquis
de Üedmar Alphonfe de la Cueva, l’ouvrage contre
Venife , lequel a pour titre : Squittinio délia liberta
veneta. Il eft incocteftablement l’auteur de deux
grands ouvrages hifteriques, l’un intitulé : Rerum
Augufio — vindelicanim3 libri 8, & Rerum boiarumy
libri y. Mort en 1614.
WENCESLAS. ( Hoye[ V irceslAs. )
W EN DE LIN, (Godefroi) ( Hifit. litt. mod. )
né dans le Brabant en 1 580, profefia la philofophie
à Digne, & mourut à Tournai en 1 6 6 0 . Il étoit
chanoine de cette dernière ville. Il étoit phi! ofopbe
& jurifconfulte 3 il eft connu des favans par une édition
des loix faliques enrichie de favantes notes &
d’un gloflaire très-utile pour l'intelligence de ces
loix.
WEPPE, ( Jean-Jacques) ( Ht f i . litt. mod. ) mé-<
decin du -duc de Virtemberg, du marquis de D out-
lac & de l’éleâeur Palatin. On a de lui : Hiftoria
apoplecîicorum• Ci eut a aquaticA hifioria. Obfirvar
tiones. Mort en 16$ 5.
WÈRELADA, f m. (Hifi. mod.) ce mot chez»
les Anglo-Saxons fîgnifioit le ferment par lequel or
le juftifioic»d’une accufation d’homicide pour fe diw
penfer de payer l’amende infligéet comme peine de
ce crime, & qu'on nommoit Were. ( A . R. )
Quand un homme en avoit tué un autre, il étoit
. obligé de payer au roi & aux parens du mort^l’efti-,
mation qu’on faifoit de celui-ci, & elle etoit plus
ou moins forte, fuivant fa qualité. Car du tems des
Saxons, l’homicide n’étoit pas puni de mort, mais
Amplement d’une amende pécuniaire. Les Taxons
avoient pris cette coutume, des anciens germains 8C
des francs, chez lelquels on payoit 14 liv. pour un
homicide; favoir, 3 liv. pour le droit du roi appelle
bannum dominicum ou fredum, du teutonique fr id ,
qui veut dire , paix ou réconciliation, 8c 11 livres
pour la réparation du meurtre. Cette derniere femme
qui fe payoit an plus proche paient fe nommoit Wer-
gelta, terme compofé de deux mots germains gelt3
argent, & werenTe défendre: fou vent cette compofl*
tion & ces amendes enrichifloient la famille de celui
qui avoit été tué. Ho us m avi\ beaucoup d obligation,
difoit dansune débauche, un certain Sichaire à Cran-
ninide , ainfî que le rapporte Grégoire de Tours liv,
IX. ch; xix, de ce que j ’ ai tué vos parens ; ces différons
r en s meur tr es o n t f a i t en tr e r d a n s v o tr e m a i f o n b eaucoup
de r ic h e jf is q u i en o n t b ie n r é ta b li l e défordr e.
, Mais lorfque le cas éioic douteux 8c que l’accufé
niôir le fait , il étoit obligé de fet_purger par le ferment
de piufîeurs.perfonnes, fuivant fon rang 8c fa
qualité. Si l’amende n’etoit fixée qu’à 4 liv., n étoit
tenu d’avoir dix-huit perfonnes du côté de fon pète,
& quatre du côté de fa mère , pour prêter ferment
avec lui, 8c l’on appelloit ces perfonnes ju r a to r e s ou
c o n ju r a to r e s . Mais fi l’.vmende âlloit jufqu’à 14 liv.,
alors il falloir foixante témoins ou jtireurs, 8C c’eft
çe qu’on appelloit w e r e la d d , h om ic id ium w e r â f o l -
v d tu r a u t w e r e la d a n ege tu r. Telle étoit la difpofition
dé la loi. ( A . R . ) ^' ;
WERENFELS. ( H i ß . l i t t . m o d . ) C’eft le nom
de trois favans fui fies , père , fils & petit-fils.
i°. Jean-Jacques né à Bâle & pafteur de cette
ville* mort en i6yj-. On a de lui des fermons en al-
Icmand 8c des homélies en latin fur reçcléfiafte.
2°. Pierre né à Liéchtil près de Bâle en t 6 i j , fut
archidiacre de Bâle 8c profefleur en théologie. On a
de lui des diflertations , des fermons , quelques ouvrages
d’érudition ; mais ce qui lui fait le plus dlhon-
neur , c’eft le zèle 8c le courage qu’il montra pendant
une pefte dont fa patrie fut ravagée pendant les
années i 6 6 y 8c 1668.
30. Samuel né à Bâle en 1657 , profefleur de différentes
fciences en cette vil'e , voyagea en Hollan-
.de , en Allemagne , en France , 8c eut à Paris des
liaifons avec le P. Mallebranche , avec dom Mont-
faucon , avec M. de Varignon. Il revint à Bâle en
Ï702 ; en 1703 , il eut la chaire de théologie de fon
père. C’eft des trois W e r e n f e l s celui qui eut le plus
de réputation 8c les correfpondances les plus étendues.
Il fut aggrégé en 1706 , à la fociété angloife
de la propagation de la foi, 8c en 1708 à la fociété
royale des fciences de Berlin. 11 mourut à Bâle en
1740. Ses ouvrages ont été recueillis en deux volumes
i n - 40. Le plus connu de ces ouvrages a pour titre de
lo g om a c h i i s eru d ito rum , des difputes de mots entre
favans 3 on a de lui aufli des poéfies 8c des fermons ;
pour lui, il n’aimoit ni les difputes de mots, ni
les difputes de çhofes ; il étoit du caractère le plus
doux 8c le plus modéré ; il s’atcachoit à infpirer à
tous fes élèves la tolérance 8c la vertu, dont il
leur donnoit l'exemple.
WERE, (Adrien Vander) (H i f i . m o d . ) peintre
hollandois très fameux, né à Rotterdam en 1 6 3 9 ,
y mourut en 1727. Nous renvoyons au diéHonnaire
des arts ce qui concerne fes talcns 8c fes défauts dans
les deux genres auxquels il s’attachoit principalement,
le portrait 8c l’hiftoire. Nous ne parlerons
que des honneurs que lui rendit l’éle&çur Palatin 5
H iß o i r e , T om e H .
il le créa chevalier , lui 8c cous fes defeendans j il lui
permit d’ajouter à fes armes une partie des armes
ékdoraies, 8c lui fit préfent de fon portrait enrichi
de diamans. Ses principaux ouvrages font partie de
la riche collèétion de l’éleéleur Palatin à Dufleidorp.
WERNERUSON ou GUARNERUS eft le même
nom qu’lRNERios, ( Voyez, à ce dernier nom l'article
de ce jurifconfultc, que les uns ont ciu allemand
8c les autres milanois, Ç'e-ft par une erreur typographique
qu’on lit dans cet article qu’il mourut avant
l’an 11303 c’eft avant l’anH ;o qu’il faut lire. )
WERST, ( m e f . i t in e r . ^ nom d’une mefure de
diftance dont on fe fert en Mofcovie. Le w e r f t , fuivant
la Supputation du capitaine Perry , contient 3jc>4 piés d’Angleterre 5 ce qui fait environ deux
tiers du mille anglois. Une lieue de France contient
quatre w e r f t s . Ùn dcgié a quatre-vingt w e r f t s , ou
loixante milles d’Angleterre. ( D . J . )
W e r s t , ( A r p e n t . ) mefure icirîéraire de Ruflîe ,
de 5 47 toifes , qui s’eft confervée depuis les grecs ,
chez qui il y avoit des milles de 86 an- degré , eu de
663 toifes 3 il y en a encore dans l’Archipel. M;
d’Anville obferve. que dans une carte de la Ruflîe ,
faÿe en 1614, les w e r f is font évalués fur le. pied de
87 5 mais, par un réglement particulier, on a.réduit
cetre melure à 500 fazen * le fazen compofé de 3
arlzins ou archines , égales à 7 pieds anglois, d'od
il réfulte qre le w e r f i eft de 104 au degré ou de 547
toifes. T r a i t é d e s m e fu r e s i t in é r a ir e s , par M. d’An-
ville. ( Â . R . )
WESEMBEC , ( Mathieu ) ( jMi f i . l i t t . m o d . )
fameux jurifconfulte, né à Anvers en 1531, fut reçu
do&eur en droit à Louvain à dix-neuf ans , hooneîir
que perfonne n’kvoir eu à cet âge. Il enfeigna la
jurifprudence avec fuccès à Jène 8c^à Victembei g. 11
mourut dans cette dernière ville en 1586. Il avoit
embrafle la religion proteftante. Il a beaucoup écrit
fur lç droit ; on fait cas fur-tout de fes O b f i r v a t iô n s
f u r l e s P a n d e ë le s & le C o d e , 8c de fes P a r a t i t l e s .
WESSELUS, ( Jean ) ( H i f i . l i t t . m o d . ) favant
hollandois , né à Groningtie vers l’an 1419 , fit fes
études à Cologne, 8c comme il éto t dès-lors Tort
empreffé de s’inftruirc , il traverfoit fouvent le Rhin
pour aller dans le monaftère de Duits ou Deutfch
lire les ouvrages de l'abbé Rupert , lefquels étoient
en manuferit dans ce monaftère, 8c n’avoient pas
encore été imprimés 3 ils ne le furent pour la p.e-
mière fois qu’en 163 8. Attiré à Paris par ce même
defir de s’inftruire , W e f fe lu s trouva qu’on y tournoie
le dos à la fcience, en fe «plongeant dans les ridicules
querelles des nominaux 8c des réaliftes, lo g o -
m a c h ia eru d ito rum . Sixte IV qui l’avoit connu avant
de parvenir à la tiare , lui fit de grandes offres de
fervices, W e f fe lu s lui demanda en conféquence ua
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