
N O M S
des différentes efpèces
d e V e r g e s .
No m b r e
des
Taillans.
N o m b r e
desRondelles &
des Fourchettes.
Ep a i s s eu r
des uns & des"
autres.
Nombre
des
Verges.
Largeur des B a n d e s
avant la fente,e x primée
en lignes.
4 fupérieure.
Vitrière. J
■ 55* inférieure.
6 5
7 6
Tofal. : H 11 ; 3 lt8“ ?; ■ 11 3 3 “5"“ ’
4 fupérieure.
Coulière. J
g5 inférieure.
r ‘
6 5 .
7 \ 6 ■
Total. »3 I I ' 11 •14 ’
4 fupérieure.
Solière. J - '
2f inférieure.
5 4
6 5
Total. I I 9 5 ou 6 Hsnes* 9 45 9 « 54 Us"“ '
: 4 fupérieure.
Moyenne. 2
inférieure.
4 3
5 ■ 4
Total. f 9 - 7 6 ou 7 _ 7 42 OU 4 9 lignes.
4 fupérieure.
Fanton. ‘ ^
£ inférieure.
3 2 .
4 3
T ofali ï 5 9 OU 10 Ksnf*' ,, 5 45 OU 50 U2nes'
Petit fenil-
2 I
jard. ^ inférieure. , 3 2
Total. 5 3 *
13, lignes..
3 U ^ lignes.
P L A N C H E I X.
Plan général de la fécondé efpèce de fenderie,
dite fenderie à double harnois. A & B , ponts fous
lefquels paffe l’eau qui vient de l’étang ou bief du
côté d’amont : l’entrée de ces ponts eft fermée par
des empellemens ou pelles de garde. C D , canal
ou courfier qui fournit l’eau à la roue E F des ef-
patards. D , empellement particulier dé cette roue
que l’on ouvre avec la bafcule D d , à l’extrémité d
de laquelle eft fufpendue une bielle ou perche avec
laquelle on abaifle ou on élève -la bafcule pour
lever ou abaifl’er la pelle D. « V S , arbre de la
roue fe raccordant en S avec l’efpatard ou appla-
tifloir inférieur. V , hériflon fixé fur l’arbre qui
communique le mouvement à la lanterne X de
l’arbre X T , qui fe raccorde en T ayec la troufle
fupérietïre des taillans. c c , le bafche qui fournit
l’eau aux efpatards S & aux taillans T : l’eau qui
a fait tourner' la roue E F s’écoule par le fpus-bief
G , paffe fous le pont G H , & fe perd dans le fous-
canal. & , porte qui communique par un pont au.
deffus des courfiers. P Q , autre courfier parallèle
au précédent, qui fournit l’eau à la roue du martinet.
P , empellement de cette roue. Q R , roue
à aubes de l’arbre du martinet. « « t , arbre du
martinet, r s , cames au nombre de douze, r y ,
manche du martinet, p , le martinet pofê fur fon
enclume, qui eft placée dans fon ftock o ; le martinet
fert à redreffer la verge & à en abattre les
rebarbes, i , a , 3 , trois des piliers quifoutiennent
la charpente du comble de l’atelier. A A , BB,
portes de la fenderie du côté de l’étang ; entre ces
deux portes eft la boutique ou petite forge pouf
radouber les outils. A, porte delà boutique vis-à-
vis les taillans T. /, la-forge, i , le foufflet. m,
Venclume. n n , établi vis-à-vis d’une fenêtre.
L’eau qui paffe fous le pont B fournit aux deux
empellemens K & S S. I K , courfier fonterrain qui
fournit l’eau à l’empellement de la roue L M ; cet
empellement s’ouvré au moyen de la bafcule K k3
que l’on abaifle au moyen d’une perche fufpendue
à l’extrémité k de la bafcule ; l’autre empellement
SS fert à dèbarraffer de l’eau fuperflue. L M , la
roue à aubes dont l’arbre y Y T fe raccorde en T
avec la trouffe inférieure des taillans, & par le
renvoi de l’hèriffoh Y , & de la lanterne Z fixée
fur l’arbre 1 S avec l’efpatard fupérieur : l’eau qui
a fait tourner la roue L M , s’écoule dans le fous-
bief M N , paflé fous le pont N O , & fe perd
dans, le fous-canal. 4 , 5 , 6 , les trois autres piliers
qui foutiennent le comble de la fenderie. f f , fiège
entre les deux équipages pour repofer l’ouvrier, g g,
table à botteler, vis-à-vis de laquelle eft le fourneau
à recuire les liens indiques par les lettres ê' d'.
Le four à chauffer les bandes eft placé vis-à-vis
des équipages S & T des efpatards & des taillans
à la diftance de dix-huit pieds ; il eft compofé
comme celui de la fenderie précédente du four ,
proprement dit, dans lequel on arrange les bandes
de fer B B , C D en fautoir , & de deux toqueries
û&e , dont les cendriers a a , e e , s’ouvrent dans
une galerie placée derrière le four, a , toquerie dont^
on voit le deffus & la pélle qui fert à la fermer/
après qu’on y a jetté le bois, b, communication de
cette toquerie avec le four. W , gueule du four par
laquelle on. enfourne & on défourne les bandes de
fer. d\ communication de l’autre toquerie avec le
four ; les rainures que l’on y voit fervent à def-
cendre une tuile dé forme convenable pour intercepter
la communication de la toquerie avec le
four, e , grille fur laquelle tombe le bois, & au
deffous de laquelle eft le cendrier qui fournit le
courant d’air néceffaire pour animer le feu & lancer
la flamme dans le four. H H , O O , autres
portes de la fenderie.
P L A N C H E X.
Coupe tranfverfale & longitudinale de là fen-
ëerie.
Fig. 1 , coupe tranfverfale vue du côté du four.
Q R , la roue du martinet. « « t , l’arbre de la roue
du martinet, r i , les cames ; on a fupprimé le
marteau, l’enclume & le ftock. X , lanterne qui
par renvoi communique le mouvement à la trouffe
fupérieure des taillans. 1 q , arbre fur lequel la lanterne
eft fixée. V , hèriffon caché en partie par la
lanterne X ; cet hèriffon qui eft fixé fur l’arbre de
la roue E F des efpatards, communique direélement
le mouvement à l’efpatard inférieur. T , la folle qui
porte les équipages des taillans & des efpatards ;
cette folle de quatorze pieds environ de longueur,
& deux pieds d’équarriffage, encochée en deffous,
eft portée par quatre traverfines qui portent aufîi
P E R 629
les chantiers, chevalets & empoiffes des tourillons
des quatre arbres du double harnois de la
fenderie;
L’autre côté du bâtiment contient la roue L M
des taillans , dont l’arbre y 4 mène directement la
trouffe inférieure des taillans, & par le renvoi de
l’hériffon Y & de la lanterne Z , l’efpatard fupérieur
qui eft caché par la trouffe : fupérieure des
taillans ; on a fupprimé la boîte, qui raccorde la
mèche de l’arbre de cette lanterne , mèche de laquelle
on voit ie carré, pour éviter la confufion &
l’équivoque que l’arbre de cette lanterne Z ne fe
raccordât avec la trouffe fupérieure des taillans.
S S , empellement de décharge pour les eaux fuper-
flues : dans le fond on voit le four dont W eft la
bouche, a a, e e, les deux toqueries ou chaufferies;
une feule peut fuflïre. W , cheminée du fourneau,
dont la hotte eft foutenue par trois bandes de fer
accrochées à un des entraits. a 8c e, cheminées des
toqueries. a , 5 , piliers qui foutiennent le comble
de la fenderie : on a projeté par des lignes ponChiées
s le comble & les murs de la partie du bâtiment 011 fe
fait le bottelage..
Fig. 2 , coupe longitudinale de la fenderie par le
milieu de fa largeur. A R r r H , fond du courfier qui
fournit l’eau à la roue Q R du martinet, poftérieure
au mur & indiquéé par un cercle ponéhié. r s , l’arbre
de la roue du martinet garni de douze camés de
fer ; le tourillon dé l’arbre eft porté par une em-
poiffe pofée fur un chevalet, q , une des jambes ou
montans qui foutiennent les boîtes dans lefquelles
la huraffe du marteau fe meut, p , le marteau pofè
fur l’enclume, o , l’enclume placée dans, Ion ftock.
A A f F H , fond du courfier de la roue E E des
efpatards, aufîi indiquée par un cercle ponélué ,
étant placée hors du bâtiment cette roue meut
directement l’efpatard inférieur S , & par le renvoi
de l’hériffon V & de la lanterne X , la trouffe fupérieure
des taillans. Les centres des efpatards S & des
taillans T , font diftans l’un de l’autre d’environ
dix pieds. On voit dans cette figure les quatre traverfines
qui portent la folle commune aux équipages
dés efpatards & des taillans. 1 , 2 , 3 , font les
piliers qui foutiennent le comble de la fenderie.
W , le four. b? lunette de communication du four
avec la toquerie. A , fa voûte. 1 w 4 la cheminée du
four, a , cheminée de la toquerie. a a , galerie où
les cendriers aboutiffent.
P L A N C H E X I .
La vignette repréfente en perfpe&ive l’intérieur
de la fenderie à double harnois vue du côté du four,
w , la. bouche du four par laquelle on tire les barres
chauffées pour les préfenter aux efpatards a a. e e ,
les deux toqueries. 1 & 6 , les deux piliers qui fou-
tiennent l’entrait de la première ferme de la charpente,
auquel la hotte de la cheminée du four eft
fufpendue par trois bandes de fer. O O , porte pour
communiquer a la galerie derrière le four & les toqueries.
Y , hèriffon fixé fur l’arbre « « de la roue des