
patards ou cylindres font continuellement rafraîchis
par l’eau qui tombe deffus. Cette eau qui vient de
la roue par la chanlatte ou canal 12 , creufè- dans
une pièce de bois , & arrive dans la bafche ce , en
fort par une ouverture garnie d’un fauffet, & coule
le long de la petite gouttière de tôle 34 , pour fe
rendre dans la paffoire 5 , d’où elle tombe comme
d’un arrofoir fur les cylindres, efpatards ou laminoirs
C D , qui , par ce moyen, font rafraîchis.
Le mouvement eft communiqué directement par
l’arbre E de la roue à l’efpatard fupèrieur C , au
moyen de la boîte G , qui raccorde le tenon carré
de l’efpatard avec le carré de la mèche du tourillon
de l’arbre : le tenon oppofé de l’efpatard fupé-
rieur eft reçu dans la boîte V , q u i, par le moyen
de l’arbre de fer Y ' & de l’autre boîte V ' , fe raccorde
à la trouffe fupérieure des taillans, qui eft mue
ainfi par renvoi.
L’efpatard ou cyjindre inférieur D eft mu par
renvoi. L’arbre O de la-roue qui meut directement
la trouffe inférieure des taillans , au moyen de la
boîte N qui raccorde la mèche de cet arbre avec celle
de cette trouffe , eft prolongé jufqu’à l’efpatard inférieur
D , par le moyen des boîtes v !, u , & de l’arbre
de communication y , ce qui fait tourner cet
efpatard en fens contraire au premier. E e , E e , les
deux montans antérieurs du cote d av al, ou de la
fortie des bandes ; ces montans & leurs correfpon-
dans du côté d’amont, font reliés par des brides
ferrées avec des coins qui traverfent le haut des
montans, pour comprimer les empoiffes ou collets
fur les tourillons des efpatards : c’eft fur ces brides
que portent les extrémités de la paffoire S. s' s' ,
partie antérieure du côte d a v a l, de la folle ou femelle
fur laquelle les efpatards font établis.
A mefure que la bande de fer attirée par la rotation
des cylindres ou efpatards, dont la viteffe doit
être égale, s’applattit , on voit s’en détacher des
écailles de près de demi-ligne d’épaiffeur : ces écailles
ne font autre chofe que le laitier fuperflu que la re-
cuiffon vive du fer dans le fourneau de réverbère
fait monter à la furface, joint à une petite partie de
fer feorifié , & aux cendres vitrifiées qui s’attachent
aux bandes de fer dans le fourneau: on peut employer
ces écailles au même ufage que les battitures
que l’on raffemble autour de l’enclume, defquelles
•on a parlé dans la feôion précédente.
Fig. 2 , fécond ouvrier qui attend que la bande
que le premier ouvrier tire du fourneau, & qu’il
prèf.ntera aux efpatards, en forte du côté d’aval S ;
alors cet ouvrier la faiftt avec les tenailles fur lef-
quelles il femble fe repofer , & la paffe par deffus les
communications des équipages des efpatards & des
taillans à l’ouvrier fig. 3 , qui la prefente du coté
d'amont aux'taillans.
Fig. y , ouvrier qui, ayant reçu de l’ouvrier fig. 2 , ■:
la bande applattie & encore rouge, la préfente aux
taillans »entre lefquels elle eft attirée & comme avalée
par la rotation'fimultanée des^ deux trouffes qui
les compofent : la bande fort du côté d’aval, divifée
en autant de verges qu’il y a de taillans moins deux
dans la périeuref oimmmpaei rdee , ce&u xl aq utrio cuoffme pionffeénrite lau rter ouqfufei feuft
toujours paire ; on ne pourra bien entendre compmliecnatt
iofênt adiet sc ette divifion , qu’après avoir vu l’explanches
fuivantes, dans lefquelles on
laa r ceapgrées qeunit ér edn’ufenrem me alnesiè rtaei lilnatnesll i&gi bleleu rl’ ivnrtaéireie ucor ndfe-
t. ruPéetinôdna.nt l’opération de la fente , ainfi que pendant
lle’osp téarialltainosn f odn’at pcpolnattiûnru elell efmere netn rtarfer alîecsh ise &fp aatrarordféss,
par l’eau du fécond bafche cc , amenée de la roue
pdaanr sl ala cqhuaenlllea tteel le1 2c ,o u&le d ipftarri blau égeo puattri èlare p daeff otôirlee 35,,
4à c; h&aq eune boauntrdee l’qouu’vilr ipear f,f efi,g .a v3e ,c gdraui fffeu lief sc toaniltleannus
fdearnvsa nlat dcu’uvneett ev eer,g feig .d e3 afeur bas de la planche , en fe .a b , au bas de laquelle
ucentet eé pcounvgeett oe ue aftu tprlea ccéheo fed îét qcuôivtéa lde’natme eofnt ta tetancthreé el a;
cage qui renferme les taillans & un des piliers qui
foutiennent le bafche , pour être à portée de l’ouvriLear.
cage qui renferme les taillans, eft compofée tda’unns gfreamnbdl anbolmesb raeu dxe dpeièucxe s a, notuértrieeu lress quatre mond’aval
, que l’on détaillera dans les e e du côté planches fuivantes.
T l ’ t , partie d’aval de la folle, fur laquelle
lT’é qleusip ategnea idlleess tcariollcanhse se, fdt oéntatb llei. pOlann v doeit l’parnènse adue que forment les mords eft perpendiculaire à la longueur
des branches. Ces tenailles fervent à l’ouvrier
fig. 4 , à raffembler les verges à la fortie des taillans.
Eonn trveo ilet sf oduesu xle sfo lcloesm dmeus neicfpataitoanrds s d&es d dese utxai lléaqnusi,
plaaqgueesl l,e d oenu xd epfelaenncdh epso uqru ir erteirceoru lvesr ecnlét sl aq ufio faffefu draennst
les montans en deffous des folles, lorfqu’il y a quelques
réparations à y faire.
aveFcig l.a 4te ,n aoiullver icerro qcuhei , qaupir èesf ta pvoofiér er éfuurn lia l efso vlleerg, leess
fila isf’tétl &oi glense p doer tel’ éaqvueicp daegse t edneas iallpeps lcaettiinftfroéierss &à mpleafnuerse:
, qchueet l oau v geragmeb fieorr tq,u &’il pfoauff ea fiodues f liegs. v$e,r gaveesc, luunia icdroe-,
atapirlèlasn sq u, ’eàl lleess fpoonrtt eern tdièanresm l’aetnetl iefor rdtiee sb odt’teenlatgree loeùs
celolmesm feo notn reend rvefofiéte us,n pteafsé ecso n&tr e mleif mesu er nd eb loa tfteens-,
derie près la roue qui donne dire&ement le mouvement
à la trouffe inférieure des taillans.
Fig. S 5 goujat ou aide de l’ouvrier précédent.
Bas de la Planche.
•l’oFuivgr.i e1r , tenailles ceintrées & planes que tient fig. 4 , pour porter les verges au fortir ddeesff otauisl.l acn,s .l aa c, hleev milloe r,d c ldoeu doeuff ucsh.a brn, ièlere mdeo rlda tdee
naille , éloignée de huit pouces de l’extrémité des
jnords. cd, c e , les branches de deux pieds de long
depuis la cheville c. ■ _ ■ ■ - Ê §gj 1 •' \ .
Fig. 2 , crochet ou gambier que tient 1 ouvrier
fig. ƒ , pour aider 1 ouvrier .fig. 4» à porter les
verges ; le crochet a b a environ quatre pouces de
long ; la longueur c d du manche eft de deux pieds
quatre poufces ou environ.
Fig. 3 , qui, ainfi que les deux précédentes , eft
deffinée fur la grande échelle ; la boîte à fuif &
l’éponge attachée à une verge de fer, pour graiffer
les taillans ; cette boîte qui eft de tôle, a huit pouces
en carré, & deux pouces de profondeur.
Fig. 4 , deflinée fur la petite échelle. Coupe tranf-
verfale du four & des deux toqueries qui y communiquent.
Q , le four, dont l’aire élevée de trois pieds
au-deffus du rez-de-chauffée, eft, ainfi que la voûte,
conftruite en briques de la meilleure qualité, vu le
grand feu quelles doivent foutenir. La voûte eft
élevée de deux pieds au-deffus de l’aire : la largeur
du four eft de fept pieds ; fa longueur de dix à
onze : le vide des tôqueries eft de quatre pieds en
carré, & elles communiquent au fourneau par deux
ouvertures ou lunettes V V , de deux pieds & demi
de longueur , ce qui eft l’épaiffeur des murs du fourneau
: ces ouvertures ont du côté de la toquerie dix
pouces de hauteur, à compter, du niveau de l’aire
du fourneau, & huit pouces de largeur : chaque toquerie
renfermée dans une maçonnerie cubique
d’une toife de dimenfton, eft voûtée & terminée
par une ouverture P & R , de douze pouces en carré,
par laquelle on jette le bois ; le bois tombe fur des
grilles pp , 77*, élevées de deux pieds au-deffus du
fond du cendrier, p r , ouvertures; des cendriers par
lefquelleS' l’air extérieur entre pour, animer le fèu ;
ces ouvertures ont vingt ponces eu carré.
Fig, 3 , coupe longitudinale du four par un plan
perpendiculaire à la précédente. Q , le four. V , lunette
de communication de la toquerie P avec le
four. Y , la bouche ou gueule du four revêtue d’un
chambranle ou châflis de fer fondu, q 3 la hotte de
la cheminée, qq, partie de la cheminée.
P L A N C H E I V.
La vignette repréfente l'intérieur de l’atelier du
bottelage, & deux ouvriers occupés , l’un à redreffer
la verge , & l’autre à ferrer les liens : on a fupprimé
.la faconde table à botteler f f dans le- plan général,
pour laiffer voir le fourneau dans lequel on fait
rougir les liens : on voit par là porte Z une partie
de la fenderie.'E, la roue à aubes , à l’arbre F de
laquelle l’efpatard de deffus eft raccordé par une
boîte, c , le cendrier du fourneau, dd ,■ les deux
piliers de briques dont on a donné ci-devant les di-
menftons. a , plaque dé fonte qui couvre le deffus
du fourneau, d d , repréfente aulft la grille fur laquelle
les charbons & les liens font pofés. x , tas de
Verges mifes en bottes & liées de trois liens, dreffés
contre le mur & le cabinet, dont on a parlé.
Fig. I-» botteleur qui redreflè la verge en la ployant
du fens convenable, entre deux chevilles de fer
fichées horizontalement dans l’épaiffeur de l’établi :
on voit deux chevilles femblables dans la face an-
rieure de l’établi. La verge redreffée eft pofée dans
les fourchettes ou demi-ronds 2 , 2 , jufqu’à ce qu’i l
y en ait cinquante livres , poids de marc, ce dont on
s’affure avec des balances dont cet atelier doit être
pourvu , ainfi que d’un plateau ou grille commode
pour les porter, lequel eft repréfenté dans le bas
de la planche. Il y a une autre manière de redreffer
la verge au martinet , préférable à celle que l’on
vient d’expofer : on en trouvera l’explication dans
la fécondé efpèce de fenderie ci-apres.
L’établi g g g une forte table de bois dè fept
pieds de long-, trois pieds de large , & environ fix
pouces d’épaiffeur, foutenue par quatre pieds A B
CD , fcellés dans le fol de l’atelier, fur laquelle font
les quatre fourchettes ou demi-ronds 2 , 2 , 3 , 3 ,
dont les queues traverfent l’épaiffeur de l’établi, &
deux pièces de fer verticales 5, 5, pour féparer
l’établi eh deux, lorfque comme celui-ci il eft affez
large pour fervir en même temps à deux ouvriers.
Fig. 2 , botteleur occupé à tordre les liens d’une
botte contenue dans les fourchettes ou croiffans 3, 3,:
préalablement peféè ; il fe fert pour cet effet des
tenailles avec lefquelles il a tiré les liens du feu. Pour
réunir & approcher4es verges les unes des autres ,?
il fe fert d’un inftrument auquel ils ont donné le nom?
de chaîne : cet inftrument eft repréfenté par la fig. y
du bas de la planche.
L’enclume h que l’on voit placée fur fon billot
fert à radouber, les outils & les taillans de la fenderie
; fa bigorne devroit paroître ronde, n , le marteau.
/,. un taillant ou rondelle intermédiaire. m%
lien. 0, tenailles:
«u. Bas delà Planche.
Fig. 1 , tenailles pour tordre les liens.
Fig. 2 , marteau du botteleur.
Fig. 3 3 chaîne ou levier , dont le bout a entre
dans leS piton 4 de l ’établi, fig. $ , près la verge
placée dans les croiffans ou fourchettes. La partie
concave b recouvre la verge en. deffus , en raffemble
les différens brins, ce qui' permet d’y ajufter les
liens : l’ouvrier appuie fur la parue e , enforte que
cet inftrument lui fert de levier du fécond genre y.
pour comprimer & réunir les verges qui compofent
la botte.
Fig. 4 , grille fervant à pefer la verge redreffée x
avant de la lier en bottes, c , crochet qui s’attache
au fléau de la balance , ou au crochet de la romaine,,
fi’011 fe fert de romaine pour pefer. c d , la bifurcation
de la; tige cd, qui fe fepare en deux crochets ee9
pour recevoir la grille de bois A a , A a , formée:
par deux règles de bois A A & aa, de huit pieds de
longueur, trois pouces de large aux extrémités^ &
trois pouces & demi vers le milieu : ces deux pièces
qui font diftantes l’une de l’autre de quatre pouces-
environ, font entretenues enfemble par trois chevilles
placées , deux vers les extrémités, & la troW