
pointe ; & e e e e, quatre crochets pour tenir aux
anneaux de la fig. 4.
Fig. 6 , Vappareil tout monté ,* A , eft le cône ;
B , fon couvercle ; & C , la cruche qui reçoit la
liqueur filtrante.
Fig. 7 , coupe de la figure 6. On voit en À la bouteille
ou cruche qui reçoit la liqueur ; en B , le
cône; & en C , la chauffe tendue par fes crochets
d y d > d y & ifolèe dans le cône*
Fig. 8 y petit entonnoir de fer blanc A , avec fon
couvercle B , pofês fur le flacon C.
Fig. 9 , chauffe A , avec un couvercle de bois C ,
fufpendue par les cordes E , d 9d , d t d , pour filtrer
dans le vafe B.
Fig. 10 y entonnoir de verre pour filtrer au coton.
B , B , corps de l’entonnoir ; À A , fon orifice qui
feferme par fon couvercle de verre F ; C , C , tige
de l’entonnoir, dans laquelle fe place le coton, au
travers duquel paffe la liqueur pour fe rendre dans
le flacon D.
Fig. 11, appareil de fer blanc pour filtrer au papier.
A , eft un cercle de fer blanc, auquel font foudées
les lames b , b, b ; ainfi qu’à un autre petit cercle C ,
pour être placé dans Fentonnoir D , & recevoir un
filtre de papier.
Fig. 12, appareil de pailles pour filtrer au papier.
L ’entonnoir de verre A eft placé fur le flacon B ; &
on voit en c9c9c , c9 c, c , les bouts de paille qui
Soutiennent l’entonnoir de papier.
Fig. 13 -, autre appareil, où au lieu de pailles, ce
font des bouts de tuyaux b , b , b 3 b , b, b , foudés
dans l’entonnoir de fer blanc A , placés fur le flacon
C.
Fig. 14 y chauffe d’étoffe A , montée fur un carrelet
B , B , qui pofe fur deux traverfes C , C , C , C ; ees
deux traverfes font fuppofées pofer par leurs deux
extrémités, comme on les voit fur le bout de la
table de la fig. füiv.
Fig. / ƒ , table percée pour recevoir des filtres ; A ,
eft ledeflùs de cette table percée en B , B , B , B , B ,
pour recevoir des entonnoirs tels que celui marqué
D , qui, l’on ne fait pourquoi, a chez quelques
artiftes un robinet E , qui lame couler la liqueur
dans la bouteille F.
Cette table , fur laquelle eft encore un rond de
paille ou valet C , deftiné à fbutenir des ballons, eft
montée fur quatre pieds G , G , G , G , affujettis par
les traverfes H , H. *
Fig. 16, fiphon à pompe.
A , eft le corps de pompe, dont on voit le bout
du pifton en F , une efpèce d’entonnoir en E , & en
D une boîte de laquelle la liqueur afpirée paffe
dans le tuyau trasifverfal B , pour tomber dans la
branche C ; le tout eft ordinairement en fer blanc.
La fig. 17 , montre le ptfion tiré du corps de la
pompe ; A B eft un bâton de bois plus large en D ,
& feneftré en C , pour faciliter le jeu du-clapet E.
On a rendu, dans la fig. 18, ce corps de pompe
& fon pifton, plus en grand & en coupe.
A A eft le corps de la pompe ; B , eft le pifton ; C ,
eft la bafe large & feneftrée du pifton ; E , eft cetté
bafe creufe ; oc D , eft le clapet tenant au pifton.
H , H , font des échancrures ménagées au bas du
corps de pompe pour faciliter à la liqueur d’y entrer
par le clapet F , qui bouche à volonté le corps de
pompe en tombant fur le bourrelet G.
Fig. 19, fiphon à clapet.
A , eft une branche du fiphon, terminée par un
robinet D : c’eft celle pas: laquelle fe vuide la liqueur
; B , eft la tige tranfverfale ; C , eft la branche
qui plonge dans la pièce qu’on veut foutirer : on
voit en E la tige du clapet : le bas de cette tige eft
en cuivre.
Fig. 20, coupe de la branche C de la fig. précédentel
A , eft cette branche ; B , la pièce de cuivre arrondie
eft moins large par fa bafe ; elle eft traverfée
par un axe E , qui doit être affez long pour dèpaf-
fer le bout de -la branche ; C , eft une ouverture
ronde en cuivre, tournée pour recevoir exa&ement
le clapet D ; cette pièce eft foutenue fur une autre
pièce pleine, qui bouche la branche, à.l’exception
du trou par lequel paffe la tige E.
Fig. 21. La fig. 21 repréfente cette branche reri-
verfée. A , eft la branche en cuivre du fiphon ; B,
eft la tige du clapet; & C, la pièce ronde fur laquelle
il vient repofer lorfqu’on relève le fiphon.
Fig. 22, cheminée du cafetier s garnie, de la machine
à griller.
A , eft le fol de la cheminée, élevé de deux pieds
& demi; C , C , font des efpaces ménagés fous ce
fol pour ferrer le charbon & autres choies utiles au
cafetier; B , B , les deux côtés de cette cheminée.
D , D , font deux fortes barres de fer avec des
crampons pour y placer les deux pièces de fer F F,
fur les échancrures defquelles pofe le cylindre E ,
dont la broche fe termine par la manivelle G.
Fig. 23y cylindre à coulijfe; A , eft le corps du
cylindre en forte tôle; B , eft une porte qui glifle
dans deux rainures pour ouvrir ou fermer le cylindre
à l’aide du crochet de fer, dont C eft le crochet,
F la tige, & H le bout arrondi. C , eft une broche
quarrée qui traverfe & dépaffe le cylindre dans fa
longueur ; D , eft une manivelle, dont E eft la
poignée.
Fig. 24, fourneau: portatif pour griller te café.
A y cage de tôle quarrée, montée fur quatre tiges
de fer B B , maintenues par les traverfes C , D D.
Cette cage a de chaque côté deux trous E E , qui
donnent de l’air , & deux poupées E , pour la tranf-
p or ter. G , eft un cylindre pareil à celui de la fig
ci-deffus, excepté qu’il a une porte au lieu d’une
couliffe ; H indique la broche qui le traverfe, &
I fa manivelle.
Fig. 23, vue latérale & coupe perpendiculaire de
la fig. 24.
A , petit côté de la cage avec fa poignée F ; B,
grille contenue dans cette cage pour contenir le
charbon; C , C , C , C , montans de fer qui fou*
tiennent la cage ; D , D , portion du cylindre dont
on voit l’axe ou broche en E , & la manivelle en G.
Planche IF . Mouture du Café.
Fig- 1 » moulin à double boîte & a manivelle ho ri-
^ jH cône de tôle qui reçoit le café grillé; B , boîte
d’acier qui tient la noix ; C , cône qui reçoit le café
moulu : ce moulin tient fur une table à l’aide d’une
patte d’oie H ; la tige de la noix E , avec la manivelle
F , & la poignée G , paffent par le trou du
couvercle D , qui ferme le cône A.
Pig, 5 1 petit moulin portatif &. bourgeois.
A , eft un cône de cuivre attaché par deux oreillons
a y fur la boîte B , dont le fond eft garni d’un
tiroir C ; cette boîte a à fon fond deux avances percées
de deux trous D , D , pour l’affujetir fur une
table en cas de befoin : on voit en E la noix de ce
moulin tenant à fa tige F , qui reçoit la manivelle
G & fa poignée H.
Fig. 3 , grand moulin à deux manivelles latérales.
A , eft un grand cône de tôle ; B , eft une boîte
ronde où eft la noix ; C , C , font les deux manivelles
qui font mouvoir la noix ; D D en font les
poignées, qui font affez longues-pour pouvoir les
embraffçr des deux mains ; E , eft im lac de peau
qui reçoit le café moulu : quelquefois aufli l’on met
au deffous du moulin une grande boîte F : ces
fortes de moulins s’attachent à des pièces folides
debout G.
Fig. 4 y chenets du cafetier. A , A , deux montans
de fer avec des trous B , B , B , B , & l’extrémité
C , C* faite en crochet pour être pofée dans des
crampon^, & deux talons D , D ; E , E , font deux
barres de fer pofant fur les équerres G , G , qui
tiennent dans des trous carrés deux tiges montantes
F , F , qu’on voit développées dans la fig. 3. H ,
corps de la tige ; I , échancrure fupérieure ; K , portion
équarrie pour entrer dans les trous N , N , N ,
de la fig. 6 , qui donne le développement de l’équerre
; L , O , eft une bafe horizontale ayant un
talon en O , & un autre en L ; M , P , barre de traverfe
qui foutient la précédente : les talons L , P ,
entrent dans les trous B , B , de la fig. 2. R , S , Q ,
c’eft la tige amovible de la fig. 3'.
Fig. 7 , A , rouleau de fer ; B , rouleau de cuivre
tous deux emmanchés en bois par leurs extrémités
C , C , C , C.
Fig. 8 , A , B , C , amaffette de bois ou de cuivre ,
tranchante en B , & arrondie en C. D , eft un couteau
de broyeur avec fon manche E , qui fert aufli
à amaffer la pâte.
V O C A B U L A IR E du JDiflillateur-LiquoriJle > Cafetier-Limonadier.
A cerbe , faveur qui occafionne une aftriâiion à
la langue & aux lèvres.
Acide ; fubftance faline, qui a une faveur aigre,
& qui agace -les dents.
âgréeurs ; c’eft dans certaines provinces ,
fur-tout à la Rochelle , où l’on fait de l’eau-de-vie,
des courtiers ou commiflionnaires qui en facilitent
la vente, & en cautionnent la qualité.
Alambic ; vaiffeau fervant aux diftillateurs : il
y en a de verre, de grès , de terre cuite , de métal
, &c.
Alkali ; fubftance faline, qui a une faveur âcre,
cauftique & brûlante.
Amassette ; petit inftrument aminci, ou de bois,
ou de métal, pour amaffer la pâte.
A nalyse ; ce terme fignine la féparation des
fubftances qui entrent dans la compofition des corps.
Andaye , (eau-de-vie d’ ) eau-de-vie de bonne
qualité, qui tire fon nom du lieu de fa fabrique ,
qui eft un bourg de France, dans le pays de Labour.
Angélique ; ( eau d’ ) liqueur fucrée, dont
1 angélique fait le parfum.
A rack ou Ra c k ; nom donné à différentes
eaux-de-vie ou liqueurs fpiritueufes , tirées du riz,
ou des cannes à fucre., &c.
Ardelle ; ( eau d’ ) liqueur fpiritueufe & fucréey
dans laquelle le gérofle entre comme parfum.
Aréomètre ou Pèse-liqueur ; inftrument pro-
Pfe a faire connoître les différens degrés depefan-
teur lpécifique d’une liqueur.
A t t é n u é ; ce terme fignifie un corps très-divifé,
& réduit en poudre très-fine.
A u s t è r e ; ce terme fe dit d’une faveur peu différente
de celle de l’acerbe.
B a d ia n e ; c’eft la femence de l’anis étoilé, qui
croît dans les Indes orientales.
Ba ie s d e g e n iè v r e , ce fo n t les petits fruits
m o u s, charnus & ronds d u genièvre.
B a in -m a r ie ; il diffère du bain de vapeur9 en
ce que Falambic eft dans l’eau, qui lui communique
immédiatement le degré de chaleur qu’elle reçoit.
B a in d e sa bl e ; c’eft un vaiffeau rempli de fa-
blon & pofé fur le feu. On enfonce dans ce fable
le vafe dans lequel eft renfermée la matière qu’on
veut diftiller.
B a in d e v a p e u r ; c’eft le degré de feu le plus
tempéré qu’on emploie dans la diftillation : on a
un vaiffeau de métal ou de terre, qu’on remplit
d’eau jufqu’aux deux tiers, au-deffus duquel on
place l’alambic ; l’a&ion du feu fait bouillir l’eau ;
les vapeurs chaudes s’enlèvent, frappent le cul de
la cucurbite, & donnent occafion aux parties les
plus volatiles de quitter les parties les plus groflières.
Ba r r iq u e ou P iè c e ; c’eft u n tonneau o u fin-
taille , qui contient environ vingt-cinq pets d’eau-
de-vie m archande.
B a s s io t ; petit baquet de bois , foncé deffus &
deffous, & percé de deux trous, dont Tun eft couvert
d’un petit entonnoir plat, pour recevoir l’eau