
une conduite de droite à gauche on au contraire, 1
ou de haut en bas ou dans le fens oppofé ; on fait
auffi de femblables tuyaux fans branche. AB , le
tuyau. C , la branche.
Fig- z8 , noyau du tuyau précédent. AB , noyau
du tuyau. C D , noyau de la branche.
Fig- 29 ■> Ie tuyau oblique & à branche entière- |
ment achevé & repréfênté en perfpe&ive. AB , le
tuyau. C , là branche. 1 , 2, 3 , 4 , les quatre oreilles
de la bride oblique, l’autre bride du tuyau & celle
de la branche font perpendiculaires.
Fig- 3° » niodèle du tuyau oblique à branche dans
le châffis. A B C , demi-modèle du tuyau & de la
branche dans le châffis de deffus non encore rempli
de fable. 1 , 2 : 1 , 2 , demi- modèles des brides du
tuyau, mn, demi-modèle de la bride de la branche.
ABD , extrémités des axes de fer des noyaux du
tuyau & de la branche ; ces barres de fer ne doivent
pas paroître, puifqu’on ne met les noyaux qu’après
avoir retiré tous les modèles. E F , G H , I K , les
platines du clîâffis de deffus. e f , g h 9 i k 9 efp aces
derrière les platines par lefquelles on introduit les
chevilles de terre du châffis de deffus ; après que
tous les modèles font retirés du moule & que le
noyau eft placé , les chevilles du châffis de deffous
fe mettent en place avant de mettre le noyau. F G ,
H I , chambres qui reftent vides.
Fig- 31} fcoupe d’un tuyau à brides droites & à
deux branches. A B , le tuyau. C , D , les deux
branches.
Fig. 32, noyau du tuyau précédent & de fes deux
branches. A B , noyau du tuyau. C , D , hoyaux des
branches.,
Fig- 33 ? le même tuyau entièrement achevé.
AB , le tuyau. C , D , les , branches. Le modèle de
ces fortes de tuyaux eff compofé de dix pièces ;
deux demi-modèles de tuyau & des deux branches;
plus, huit modèles de demi-brides : on peut donner
dè 1 obliquité à celles des brid.es que l’on veut du
corps du tuyau , ou à l’une & a l’autre des deux
branches, félon le befoin.
■ Fig. 94 , modèles du tuyau à deux branches dans
le châffis de deffus. A , B , C , D , extrémités de.s
axes de fer des noyaux, lefquelles ne devraient pas
paroître ; a b c d , modèle du tuyau & de fes deux
branches. 1 , 2 : m, n : m9n : 1 , 2 , demi-modèle des
brides de la moitié du modèle contenue dans le châfd?
deffus. EF, GH, ÏK, platines dont les entailles
demi-circulaires embraffent les noyaux ; la platine
G H a d.e.ux entailles circulaires pour embraffer les
deux noyaux des branches. e f 9g h 9i k i efpaces
vides par lefquels on introduit les chevilles de
terre dans les trous des platines , après que le noyau
eft placé. On. remplit enfuite ces parties avec du
fable que l’on.tafle à la main pour affurer les chevilles,
& les .'moules font en état de recevoir la
fonte.
i l réfulte , i°. de tout ce qui a été dit fur \qs figures
de ces deux dernières planches, que le moule
complet d’un tuyau à brides ou oreilles eft çompo/é
de deux châffis, de quatre platines de fonte pour
porter les chevilles de terre, & d’autant de chevilles
de terre que les platines ont de trous : ce nombre eft
douze dans l’exemple de la planche X I ; & que les
pièces qui compofent le modèle font au nombre de
fix, comme il a déjà été remarqué. 2°. Que le moule
complet d’un tuyau à branche eft compofé de deux
châffis , de fix platines, & de douze chevilles de
terre ; les brides dans l’exemple de la planche XII
n’étant percées que de quatre trous. Les pièces qui
compofent le modèle font au nombre de huit* favoir,
deux demi-modèles de tuyaux à branche, & fix
demi-modèles de brides. 30. Que le moule complet
d’un tuyau à deux branches , comme celui fig. 33 9
eft compofé de deux châffis, de fix platines, & de
feize chevilles de terre ; les pièces qui compofent le
modèle étant au nombre de dix , favoir, deux demi-
modèles de tuyau à double branche, & de huit modèles
de demi-brides.
On fait auffi des tuyaux courbes, c’eft-à-dire que
leur axe eft ceintré en arc -de cercle ; les noyaux fe
font à la main en fe fervant d’un calibre ; le modèle
fe fait en terre auffi-bien que la chape. Voye^ ci - devant,
moulage en terre.
On fait auffi des tuyaux à trois branches pour les
pompes dont les manivelles font à tiers-point.
Q U A T R I E M E S E C T I O N ,
D e la Forge,
P L A N C H E P R E M I E R E .
Plan général d’une forge à deux feux.
Après que le minerai a été fondu dans le fourneau
& coulé en gueufe , comme il a été expliqué dans
la fécondé feâion , on tranfporte les gueufes ou fers
cruds à la forge pour les recuire, & obtenir par cette
opération un fer malléable.
La forge à deux feux & deux marteaux eft com-
pofée de trais halles, A A , B C , & D D : celle du
milieu B C a intérieurement huit toifes de long fur
fept de large. La largeur de cette halle eflrégale à la
longueur des deux autres halles. A A , D D , des
tines à recevoir le charbon; la largeur de ces deux
dernières halles eft d’environ quatre toifes. A , B,
C , D , portes extérieures & portes de communication
des trois halles placées dans le même alignement.
E E , E E , autres portes extérieures des deux
halles à charbon. F , F deux portes de la halle du
milieu ou de la forge. G G , autres portes de communication
des halles à charbon à la forge.
Il y a quatre roues , deux deftinées à faire mouvoir
les marteaux, les deux autres pour faire agir
les foufflets des deux feux ; l’eau introduite par un
canal fouterrain H I , au haut de la plancha fe diftri-
bue dans la huche de charpente , & de-là tombe par
des empellemens particuliers fur la roue du marteau
& fur celle des foufflets. K , empellement que l’on
ouvre de dedans la forge pour donner l’eau à la
roue L de l’équipage à double harnois qui meut les
foufflets. a c , tourillons de l’arbre de cette roue qui
eft à augets, l’eau y étant portée par le deffus. b9
lanterne fixéefur le même arbre, e , hériffon fixé fur
l’arbre des foufflets. f i , cet arbre garni de fix cames
difpofées trois à trois en .tiers-point. d e9 les tourillons
du même arbre. 8 , 9 , les foufflets dont les.
buzes font dirigées dans la'tuyère du foyer r. 7, petite
porte par laquelle on introduit les gueufes dans
le foyer en paffant foüs la huche dont le fond eft
élevé au-deffus du fol de l’atelier. 6 , le bafche plein
d’eau, dans lequel on rafraîchit les outils ; c’eft
auffi par l’ouverture dans laquelle le chiffre 6 eft
placé, que l’on manoeuvre avec un gros ringard
pour faire avancer la gueufe .dans le foyer, ƒ , billot
d 2 bois ou bloc de pierre adoffé au pilier quarré qui
foutient la cheminée de la forge ; fur ce bloc eft polée
l’écuèlle à mouiller.
L’autre empellement M , que l’on peut ouvrir
tant & fi peu qued’on veut de dedans l’intérieur de
la forge, diftribué l’eau fur la roue N de l’arbre de
la roue du marteau que l’on a fupprimé dans cette
figure. O , partie du courfier du côté d’aval, par lequel
l’eau iuperflue qui a fait tourner les roues s’écoule.
Y , l’arbre du marteau garni de quatre bras
revêtus par des pièces de bois que l’on nomme
fabots. y 3 , tourillons de l’arbre de la roue du marteau;
9 repréfente auffi une vieille enclume couchée
fur le côté,faifant la fôn&ion du chevalet décrit
dans la feftion précédente, w , l’enclume pofée dans
fon ftock. h9 plan de la grande attache, i, efpace de
deux pieds & demi entre la grande attache & le court-
carreau. k 9 le court-carreau. 1 & 2, les mortiers qui
reçoivent les jambes du marteau, p , le refouloir.
m , plan de la petite attache, n , plan d’un poteau qui
foutient la ferme du comble, r , pièce de bois couchée
par terre, contre laquelle on appuie les tenailles..
j s 9 banc pour repofer les ouvriers, t , autre
pièce de bois fur laquelle on pofeles ringards qui
fervent à la chaufferie.
L’autre forge & chaufferie ne diffère de celle que
l’on vient d’expliquer, qu’en ce que la roue du marteau
eft à aubes & reçoit l’eau par - deffous , & que
le bafche eft au dehors de la cheminée. PpP, canal
fouterrain qui conduit l’eau à la roue du marteau.
P , empellement qui fournit l’eau à la roue ; on peut
ouvrir cet empellement tant & fi peu que l’on veut
de dedans la forge , au moyen d’une bafcule qui y
répond. P Q , la roue de l’arbre du marteau. X , cet
arbre garni de quatre bras revêtus de fabots. x 3, les
tourillons de cet arbre. 3 , vieille enclume tenant
lieu de chevalet pour porter l’empoiffe qui reçoit le
tourillon, h , plan de la grande attache, i , efpace
de deux pieds & demi entre la grande attache & le
court-carreau. 1 & 2, plan des jambes. 1 , la jambe
dite fur l’arbre. 2 , la jambe dite fur la main. 4 , le
manche du marteau, u , le marteau pofé fur l’enclume;
dans cette figure le manche eft mal formé, &
il y manque la braye qui l’environne dans l’endroit
où les bras dç l’arbre le rencontrent.
L’équipage des foufflets qui eft à double harnois
eft en tout lemblable à celui de l’autre chaufferie.
V u , R , V , canal fouterrain qui conduit l ’eau à la
roue des foufflets. R , empellement que l’on tient
ouvert pour laiffer entrer l’eau dans la huche R S.
S , empellement particulier de la roue des foufflets.
T , cette roue qui eft à augets & reçoit l’eau par-
deffus. a c 9 l’ârbre de la même roue, b , lanterne
qui engrene dans l’hériffon e de l’arbre des foufflets,
f 9 l’arbre des foufflets garni de fix cames difpofées
en tiers-point pour faire lever alternativement les
foufflets. d g , les tourillons de l’arbre des foufflets.
8 , 9 , les foufflets dont les buzes entrent dans la
tuyère de la chaufferie pratiquée dans la cheminee
Z. 7 , ouverture par laquelle on introduit les gueufes
qui paffent par deffous la huche & fur le pont de
planches qui recouvre en partie le courfier de la
roue du marteau du côté d’aval. 6 , le bafche pour
rafraîchir les ringards ; il eft placé hors de la cheminée
: c’eft auffi par l’ouverture 6 , entre le pilier
qui foutient la cheminée & le mur de clôture de la
forge, que l’on place le gras ringard qui fert à avancer
ou reculer la gueufe vers le foyer. 5 > billot oit
bloc de pierre fur lequel eft pofée l’écuelle à mouiller.
0 , refouloir de la chaufferie, Z , ce refouloir qui „
ainfi que le refouloir p de l’autre chaufferie, eft
une plaque de fonte pofée à fleur du fol de la forge j .
les deux refouloirs communiquent l’un à l’autre par
une longue plaque de fonte fur laquelle on peut
traîner les pièces d’un refouloir à l’autre, r , pièce
de bois contre laquelle on appuie les tenailles, s ,
banc poux repofer les ouvriers, t , autre pièce de
bois pour pôfer les ringards, n , plan du pilier qui
foutient une ferme du comble. m9 plan de la petite
attache du drofmede l’autre forge. L’eau qui a fait
tourner la roue du marteau & la roue des foufflets
s’écoule par les canaux fouterrainsW," W , qui, ainfi
que le canal O , aboutiffent au fous-bief. Y , .empellement
de décharge pour évacuer l’eau du bief
fupérieur , lorfqu’elle vient avec trop d’abondance
ou que la forge eft en chômage. F , E , E , G , différentes
portes tant de la halle au charbon D D , que
de la forge.
P L A N C H E I I .
Coupé longitudinale de la forge & des deux halles
à charbon par le milieu des portes A , B , C , D " ,
marquées des mêmes lettres dans la planche précédente.
A A , halle à charbon. E , Emportes pour
amener le charbon dans la halle. F F" , porte pour
fortir de la forge. F , reffort ou perche flexible fuf-
pendue à une autre perche par une S , où crochet de
fer; cette fécondé perche ainfi que le reffort porte
d’un bout dans le mur de la halle , & de l’autre fur
un des entraits qui fupportent le comble de la forge ?
l’extrémité du reffort fufpend le balancier D des
foufflets 8 & 9 , aux extrémités duquel ils fontfuf-
pendus par les doubles crochets, g , arbre de la
roue des foufflets ; on voit les trais cames qui abaif»
fent alternativement le foufflet antérieur. 10, ou«
Hhh h ij