
que la leveufe lui fournit, & les accroche aux clous
à crochet de l’étendoir.
Fig. 4 , coupcufe ; ouvrière q u i, après que les
papiers font lecs, prend les cercles les uns après
les autres, & en détache les papiers qu’elle empile
fur une table ; les cercles vides font empilés
par terre.
Fig. <, arrohdijfeufe ; ouvrière qui, avec des
cifeaux , roene ou arrondit deux des angles du
papier.
Fig. 6 , pierre & maffe femblables à celles des
relieurs, avec lefquelles on liffe ou bat les papiers.
Bas dt la planche.
Fig. i , développement en grand de quelques parties
de l'étendoir.
A B , portion de la lambourde qui traverfe la falle.
Cette lambourde eft entaillée pour recevoir les chevrons
C D , d e , garnis de clous à crochet auxquels
on fufpend les cercles.
Fig. 2 , petit cercle de vingt-cinq pouces de large
fur quinze de haut.
Fig. q , grand cercle de vingt-fix pouces de large
fur feize de haut.
Fig. 4 , cercle fur lequel la leveufe ( fig. 2 de la
vignette') a étendu un papier doublé pour féeher.
Fig. ƒ , plan de deux cercles garnis de papier,
pour faire voir la manière dont On les empile les
uns fur les autres l’arc de l’un fur le diamètre de
l ’autre , ainfi alternativement.
Fig. 6 , pile de cercles garnis vue en perfpeétive.
Fig. 7 , fond. ; règle de cuivre, arrondie par les
deux bouts, & dont les vives-arêtes font abattues ;
elle a treize ou quatorze pouces de longueur, & eft
de la groffeur que la figure repréfente.
On a fraéhiré le milieu , le plan ne pouvant la
contenir dans toute fa longueur. La fonde fert dans
cet atelier à reconnoître fi le papier eft fiiffifam-
ment collé.
Flanche IJ. Peinture des feuilles d’éventails*
La vignette repréfente: une falle dans laquelle
deux ouvriers peuvent travailler.
Fig. i , ouvrière occupée à peindre une feuille.
Elle tient de la main droite un pinceau, & de la
gauche une coquille dans laquelle eft la couleur convenable
; vis-à.-vis d’elle eft le verrier qui contient
le modèle ; le verrier eft fbutenu par un pilier de
bois- à trois pieds.
Fig. 2 , table fur laquelle eft i’a-is fur lequel eft
étendu un papier prêt à recevoir la peinture ; l’ais
eft foutenu dans une fituarion inclinée par un petit
couffin d’un pouce & demi environ d’épaifieur.
Bas de la planche.
Fig. r y planche ou ais de quelque Bois blanc
(les autres bois teignent ou- tachent le papier) fur
lequel on colle feulement par le? bords le papier fur
lequel on doit peindre»
Fig. a , aïs fur lèquel un papier eft appliqué. Pou*
attacher ce papier, on commence par le mouiller
légèrement avec une éponge imbibée d’eau claire •
puis avec un pinceau trempé dans de l’eau gommée
on entoure toute là feuille d’un enduit de gomme
de trois ou quatre lignes de large ; tournant enfui te
la feuille fens deffus deffous, on applique fortement
les bords contre la planche , tirant en tout fens &
également pour étendre & faire attacher le papier.
Fig. j , deux pinceaux de différentes groffeurs.
Fig. 4 , coquiller ; boîte divifée en caffetin, dans
lefquels on met les godets qui contiennent les différentes
couleurs , ou les coquilles q u i, au défaut
des godets, les contiennent.
Fig. ƒ , coquille à mettre les couleurs.
Fig. 6 , godet de verre propre à recevoir les cou»
leurs.
Fig. 7 , verrier ; boîte de bois, dont le devant eft
fermé par une glace ou verre blanc ; cette boîte fert
à conferver la feuille qui fert de modèle ou d’original
aux peintres qui en font des copies. .
Fig. 8 , profil du verrier, le châffis à verre étant
ouvert & éloigné de la caiffe.
Fig. p , compas, tour ou calibre ; c’eft une bande
de carton avec laquelle on trace fur le papier d’éven»
tail, avant de peindre, les deux arcs de la gorge & dù
trou extérieur de l’éventail ; a, le centre que Fon fixe
avec un clou ; b ou c , trous dans lefquels on introduit
un crayon pour tracer le tour des grandes ou
petites gorges ; d ou e , trous où on introduit le
même crayon pour tracer le petit ou grand tour
de l’éventail.
Nota. Toutes les figures du bas de cette planche
y & celles de l'a planche I I I , font vues du côté
de l’ouvrière qui pratique les opérations qu’elles
reprèfestent.
Planche III. Monture des éventails.
Monter un éventail , c’eft affembler lès feuilles
avec le bois.
Lavignetterepréfente une falle oii deux ouvrières
font occupées aux principales opérations de cet art;
on y voit quelques armoires fervant de magafin.
Fig. i ,. ouvrière occupée à rayer une feuille ave€
le jeton.
Fig. 2., ouvrière occupée à fonder..
Bas de la planche.
Fig. resta? feuille entièrement achevée, telle qu’oU
la remet auxmouleufes.
Fig. 2-, Informe; c’eft une planche de bois dfe
noyer ,. fur laquelle, on a gravé vingt rayons par»
tant d*un même point; les traits ont environ une:
ligne de large fur prefque autant de profondeur. Le
fond du trait eft un angle aigu. Tous les rayons
doivent être également diftans les uns d'es autres »
& occupent pour le petit tour moins-que le demi-
? cerclé.
Fig. j , forme pour lé grand tour ;.les vingt rayons
êquidiftans occupent le demi-cercle. Le centre de
lune & l’autre forme eft garni par une petite pi»;
tine de enivré percée d’un trou pour que le centre
ioit mieux confervé. - _
p ig . 4 , relative à 1 operation de chercher le
centre de la feuille.^ . .
Pour la m onture à le centre n ’eft pas toujours le
même que celui que le peintre a m arqué avec le
calibre f ig . 9 de la planche précédente , parce qu’il
eft du devoir des m onteufes & de la perfection de
l’ouvrage de faire en forte que les têtes des figures
ou autres principaux objets ne fe rencontrent pas
dans un pli ; p our cela , la m onteufo p rom èn e la
feuille fur la form e , l’en d roit to u rn é du côté de
la planche jufqu’à ce que les têtes ou. les autres
objets à conferver ne fe ren co ntren t p oint fur les
traits de la fo rm e , ni exactement fur le m ilieu de
l’efpace qui les fépare : en cet é ta t, elle affujettit la
feuille avec un m arbre ou autre corps p e fa n tp o u r
fe difpofer à la ray er.
Fig. $ , relative à l’opération d e rayer la feuille,
& à la fig. i de la vignette de cette planche.
Les chofes difpofées ainfi qu’il a été dit fu r la
fig. précédente , l’ouvrière affermiffant encore la
feuille de la m ain gauche , prend le jeton de la
main droite , & le conduit le long des gravures de
la forme dans laquelle elle enfonce le papier q u i,
par ce m oyen , fe tro u v e rayé, a , m arbre qui affujettit
la feuille fur la form e ; bbb, partie de la feuille
déjà rayée ; d , jeto n dans une ra y u re à m oitié
achevée.
V O C A B U L A I R E
RRONDISSEUSE ; ouvrière q u i, avec des cifeaux
, arrondit deux des angles d u papier d’éventail
.B
ois d’un éventail; fignifie les flèches & les
maîtres brins de bois , éc a ille , ivoire , o u autres
matières, d o nt on fe fert p our m onter un éventail.
Le bois d’u n éventail eft com pofé d é deux m on-
tans ou m aîtres brins , & de dix-huit o u v ingt
flèches qui font collées par en h au t entre les deux
feuilles, & jointes enfem ble en bas par un clou ou
cheville de fer qui les tra v e rfe , & qui eft rivée des
deux côtés.
Border l’éventail ; c’eft coller une petite
bande de p a p ie r, m oitié d ’u n côté & m oitié de
lautre de la feuille.
Br in ; c’e?ft une de ces petites flèches qui fo rment
ces efpèces de rayons dè b o is, d’iv o ire , &c.
qu’on voit aux év entails, qui en foutiennent le papier
, & qui fe réunifient p ar leur extrém ité com m e
à un centre où elles font unies par un clou.
Br in s (m a ître s ); ce font de longs m ontans de
bois, d’écaille, d’iv o ire , & c. auxquels font collées
les deux extrém ités du papier d’u n év e n ta il, & en tre
lefquels les flèches font refferrés.
C a l ib r e ; bande de c a rto n , avec laquelle on
prend des m efures fur le papier-d’éventail»
Fig, 6 , jeton de cuivre o u d’arjjpîiit de la g randeur
d’une pièce de 2 4 fous.
jFig. 7 , au tre jeton em m anché.
Planché IV. Suite de la monture des éventails.
Fig. 8 , feuille en tièrem en t r a y é e , de laquelle
o n a coupé à peu près la gorge avec des cifeaux.
Fig. 9 y opération de pincer y qu i-co n fifteà plier
le papier dans les traits de la ray u re de la forme,
la peinture de l’e n d ro it en dehors.
jFig. 10 y o p ération de plier y qui confifte à fub-
divifer en deux les efpaces que les plis précédens
laiffent entre eux.
Fig. 11, opération de fonder 3 c’eft in trod u ire la
fonde ( f ig . 7 , pl. Iy) dans le m ilieu de la face à
d ro ite du pli faillant de la fe u ille , p o ur y introduire
les brins du bois d e l’éventail.
Fig. 12, éventail re le v é , d o n t on v a couper les
côtés du dernier p li qui excèdent.
Fig. 13 y couper l'éventail par en bas, o u couper
la gorge. . *
Fig. 14, enfiler 3 c’eft faire en trer les brins dans
les vides du papier que la fonde a préparés.
Fig. 19, couper l'éventail par en haut 3 c’eft ro g n er
l’excédent d e là longueur des m aîtres-brins.
Fig. 16, border l'éventail avec u n e petite bande
de papier que l’o n colle , m oitié d’u n c o té , & m oitié
de l’autre de la feuille.
Fig. ty 9 éventail entièrem ent achevé.
de l’Art de l’Ëventailhfle.
C e r c l e s ; ce font des ceintres de bois lé g er, fur
lefquels on étend les papiers d ’éventails.
C o l l e u s e ; o u vrière qu i colle les papiers d’éventail
, en les im bibant de colle avec u n e éponge.
C o m p a s , T o u r ou C a l ib r e , c’eft une b an de
de carton avec laquelle on tra c e , fur le papier d 'év
e n ta il, les deux ares d e là gorge & du tro u e x té rieur.
C o m p o s it io n ( drogue de la ) ; c’eft u ne d ro g u e
à l’ufage des éventailliftes, p o ur appliquer les feuilles
d’argent fur le papier. Elle eft faite avec de la
g o m m e , du fucre candi & du m iel fondu dans l’eau
co m m u n e , avec un peu d’eau-de-vie.
C o q u il l e r ; boîte divifée par de petites b arres
de b o is en plufieurs cellules dans lefquelles o u
place les coquilles qui contiennent les couleurs.
C o u c h e r , c’eft étendre 1a prem ière couleur fu r
le pap ier, pour le ren d re fufceptible de toutes les
autres couleurs dont on v o ud ra le peindre.
C o u p e r l a g o r g e ; c’èft couper le bas du p ap ier
d’éventail.
C o u p e r p a r en h a u t ; c’eft rogner l’excédent
de la longueur des brins-
D o u b l e r le p a p ie r ; c’eft unir , avec u n e colle
lé g è re , deux feuilles de papier ferpente.
Eb a u c h e r ; c’eft peindre d’une couleur un p eu
plus légère que celle d o n t o n t o n s’eft fervi poux