
zyô DOR
Fig. a, baquets à dérocher*
Fig. 3 , pierre à broyer.
Fig. 4 , ouvrier qui avive.
Fig. f , ouvrier qui charge.
Fig. 6, gratte-boffe.
Fig. 7 /ouvrier qui met en couleur.
Fig. 8 , ouvrier qui brunit.
Fig. p , ouvrier qui fait bleuir.
Bas de la Planche
Fig. i , bruniffoir à deux bouts.
Fig. 2, mandrin pour toutes les pièces de la garde
d’une épée, a , mandrin ; h, coin du mandrin.
Fig. 3 y mandrin avec une coquille de garde
d’épée.
Fig. 4 , mandrin avec une branche de garde
d’épée, a , mandrin ; b , coin du mandrin.
Fig. 7 , mandrin avec une poignée d’épée.
Fig. 6 , mandrin avec la pomme d’une épée.
Fig. 7 s plumet.
Fig. 8 , broffe à manche.
Fig. ç y broffe.
,Fig. io , gratte-boffe.
Fig. u , gratte-boffe emmanché.
Fig. 12, vergette de fil de fer.
Fig. 13, grattoir à bec de corbin.
Fig. 14, grattoir à deux pointes.
Fig. i f , grattoir à manche.
Fig. 16, grattoir pointu.
Fig. 17, grattoir courbe.
Fig. 18, rifloir droit.
Fig. 19, rifloir courbe.
Fig. 20, bouteille à l’eau-forte.
Fig. 21 221 catiffoir ou couteau à nettoyer les
pièces.
Fig. 23, pierre ponce broyée.
Fig. 24 y pierre ponce en morceau*
Fig. 27, lange.
Fig. 26, pierre à huile.
JFig. 27, poêle à chauffer les pièces.
JPI. II. Doreur fur bois.
L a vignette ou le haut de la planche repréfente
l’atelier du doreur fur bois.
Fig. 1, ouvrière qui vermillonne.
Fig. 2 y ouvrier qui répare.
Fig. 3 » ouvrier qui dore au chevalet.
Fig. 4 , ouvrier qui adoucit.
Fig. 3 , ouvrier qui blanchit.
Fig. 6, ouvrier qui ponce.
Bas de la Planche.
Fig. 1 y rouleau à écrafer le blanc.
Fig. 2, planche à écrafer le blanc.
Fig. 2 (bisy, autre planche montée fur un manche
pour écrafer la couleur.
Fig. 3 , gouge à réparer.
Fig. 4 , autre gouge à réparer.
Fig- f , crochets ou fers à réparer, a t fer demi-
rond ; b 9 fer pointu,
fig - 6, faneuine.
0 0 R
Fig. y , couteau à l’or.'
Fig. 7 ( bis ) , autre couteau à couper l’or.’
Fig. 8,■ palette avec pinceau, a , la palette; b
pinceau.
Fig. 9 , pierre ponce.
Fig. 10, éponge.
Fig. 11, banc du chevalet.
Fig. 12, le chevalet.
Fig. 13, Couflinet.
Fig. 14, broffe à blanchir.
Fig. 1 f , pinceau à fabler.
Fig. 16, autre broffe à blanchir.
Fig. 17, petite broffe.
Fig. 18 & 19, pinceaux à vermillon, a , le grand*
b , le petit.
Fig. 20, établi, a , le valet. '
Fig. 21, baquet au blanc.
PL III. Doreur fur cuir.
La vignette repréfente l’intérieur d’une manufatf
ture.
Fig. 1, ouvrier qui peint une peau.
Fig. 2, ouvrier qui applique fur l’afliette ou mordant
dont le cuir eft imprimé , des feuilles d’argent
ou d’or, qu’il prend avec les pincettes de rofeau,
repréfentées fig. 8.
Fig. 3 y ouvrier qui liffe une peau avec le brui
niffoir.
Fig. 4y ouvrier qui pare une bande de cuir fut
la pierre à parer.
Fig. 7 y la preffe.
Bas de la Planchei
Fig. 6y bruniffoir.
Fig 7 y pierre de bruniffoir.'
Fig. 8 y pincettes de rofeau.
Fig. 8 (bis'), autres pinces.
Fig. 9, couteau à parer.
Fig. 10, livre qui contient les feuilles d’or ou d’aifr
gent-
Fig. 11, queue de renard pour étouper.
Fig. 12, couteau à détirer.
Fig. 13, planche de bois gravée en creux.
Fig. 14, fer à cifeler.
Fig. i f , maillet.
Fig. 16 + batte.
Fig. 17 y pinceaux.
Fig. 18, marteau & tenaille.
Fig. 19, équerre.
Fig. 20, pierre à broyer les couleurs*;
Fig. 21, molette.
Fig. 22, broffes.
PL IV. Vignettes.
Fig. 1, ouvrier qui amollit les peaux.
Fig. 2, ouvrier qui corroie les peaux. A , tas de
peaux battues.
Fig. 3 , ouvrier occupé à détirèr les peaux.
Fig- 4 , ouvrier qui taille une peau en fe réglant
C O R
frr un châffis de la grandeur de la planche qui
doit fervir à l’imprimer.
Fig. f y ouvrier qui étend les peaux.
Fig. 6, ouvrier qui vernit.
Fig. 7 , ouvrier qui étend lé vernis que celui de
U fig' précédente a appliqué fur le cuir, en traçant
arec fa main plufieurs lignes courbes , à quelque
diftance les unes des autres.
Fig. 8 , ouvrier qui frappe à petits coups fur le
yernis, pour qu’il s’imbibe mieux avec les feuilles
de métal.
Fig. 9 ; ouvrier qui enlève avec ün petit couteau
le vernis dans les parties du cuir doré qui doivent
refier en argent.
Fig. 10, ouvrier qui nettoie avec un linge les
endroits d’où il a' enlevé le vernis, afin que l’argent
paroiffe fans altération. B , planches fur lef-
quelles font cloués des cuirs verniffés, & que l’on
D O R 271
expofe au foleil, afin qu’ils féchent plus prompte*
ment. C , pierre fur laquelle on efcarne les cuirs.
D , croix, infiniment fervant à porter les cuirs &
à les étendre fur les cordes pour les faire fécher.
E , F , reffort femblable à celui dont on fe fert
pour polir les glaces, pour liffer les cartes à jouer i
& regardé par M. FougerouxdeBondaroy, comme
plus avantageux à employer que le bruniffoir G.
Comme on a perfeéfionné la preffe à imprimer les
cuirs, on a fubftitué à la place des deux jumelles
qui forment les côtés de la preffe que l’on vo it,
fig. f , planche I I I , le montant, qui eft ici repré-
fenté. Dans l’ouverture que l’on apperçoit dans la
partie moyenne du montant G , on met les deux
couflinets I K , & on y a joint plufieurs feuilles
de carton H , pour rendre la preffion plus moël-
leufe. L M , deux efpèces de galoches néceffaire§
pour le fervice de la preffe.
V O C A B U L A I R E des Termes propres à l’Art du Doreur.
À LddOUCIR ; c’eft polir le blanc dont la pièce eft
enduite , & enlever les parties excédentes , en l’hu-
me&ant modérément avec une broffe , & la frottant
d’abord d’une pierre-ponce avec une peau de chien
fort douce, & enfin avec un bâton de foufre.
Ag ia u ; efpèce de pupitre, fur lequel l’ouvrier
place le livret qui contient les feuilles d’or ou
d’argent.
Al é so ir ; efpèce de foret qui fe monte fur un fût
de vilebrequin. On s’en fert pour équarrir les trous
dune pièce.
Ambre ; c’eft le fuccin ou karabé , forte de bitume
diffoluble dans l’huile, qu’on emploie dans
la compofition du vernis en or.
Appu r e r l’o r m o u l u ; c’e ft, après que l’or
€n chaux a été amalgamé au feu avec le vif-argent,
le laver dans plufieurs eaux pour ôter la craffe &
les fcories.
Ar c a n so n ou C o l o p h o n e ; réfine formée du
réfuta de la diftillation de la térébenthine, qu’on
emploie dans la compofition du vernis en or.
Arg en t en c o q u il l e ; cet argent eft formé avec
des rognures de feuilles d’argent, ou avec des feuilles
d’argent réduites en poudre fine, & broyées fur
un marbre.
-On met une petite quantité de cette poudre dans
le fonds d’une coquille, où on la fixe avec du
uuel; & lorfqu’on veut l’employer,on la délaye avec
un peu d’eau gommée.
On fait ufage de l’argent en coquille fur les
cuirs , pour garnir certaines parties ou l’argent en
feuilleess ne rp-r-e-n--d--r-o—it rp —oint. _
a ssie tt e ; on appelle ainfi la couleur en dé-
trempe, que les doreurs fur bois emploient avant
u appliquer ou affeoir l’or. L’afliette eft ordinairement
compofée de bol d’Arménie, de fanguine, de
mine de plomb, & d’un peu de fuif.
As se o ir l’o r ; c’eft le pofer fu r u n e prem ière
m atière , qui lui fert de fond ou de foutien , & q u i
contribue à lui donner du relief & de l’éclat.
A v iv e r l’o r ; c’eft en faire reffortir la c o u leu r/
& lu i do nn er de l’éclat.
B a t u r e ; ( l a ) c’eft u n m ordant com pofé d e
c ire , d’huile de lin & de téréb en th in e, que l’on a
fait bouillir enfem ble.
B a vOCHÉ , ( or ) c’eft-à-dire, qu i n’eft pas cou-,
ché nettem ent.
B il b o q u e t ; c’eft u n petit m orceau d’écarlate oh
d ’étoffê fin e , attaché à u n m orceau de bois carré ,
p o u r p ren dre l’o r & le m ettre dans les endroits les
plus difficiles , com m e dans les filets carrés , dans
les gorges & les autres lieux creux.
B l a ir e a u ; efpèce de p in c e a u , d o n t le poil eft
d u r , qui fert à épouffeter les pièces dorées , & à en
faire tom b er l’or inutile.
B l a n c ; il fe fait avec d u plâtre bien b a ttu /
qu’on paffe à u n tam is trè s-fin , & qu’on affine à
force de le n o yer dans l’eau. O n en form e enfuite
des pains qu’o n laiffe fécher ; on le d élaye avec de
l’eau p o ur s’en fe rv ir, & o n l’applique à plufieurs
couches fu r les ouvrage deftinés à être d o ré s, afin
de rem plir les traits des o u tils, & rendre la d o ru re
égale & unie.
B l a n c h ir ; s’entend d’une opération par laquelle
o n enduit de plufieurs couches de b la n c , une pièce
qu’on v eu t d orer. C ’eft par-là qu’on rem plit les inégalités
du b o is, q ui em pêcheroient For de s’éten dre
par-tout.
B l e u ir u n m é t a l .; c’eft l’échauffer jufqu’à c e
qu’il p renne u n e couleur bleue ; ce qui eft pratiqué
par les d o re u rs, qui b le u ij fe n t leurs ouvrages d ’acier
, av ant que d’y appliquer les feuilles d’o r o u
d’argent.
B l o c ; fe d it d’un cercle o u boulet de canon
chargé de c im e n t, fu r lequel on m onte une petite^
pièce p o ur la b ru n ir plus à io n aife.