
Fig. f y 6 & 7, gouges à palettes*
F:g. 8 y palette à gra- ns d ot ge.
Fig. p , grains d'orge à queue.
Fig- 10, ci (eau rompu.
Fig. .11 y ci (eau crochu.
Fig. 12, grain d’orge coudé.
FFi gg.. 13 , cifeau à T. 14 y grain d’orge à T.
Fig. i f , ter à fouder.
C ,F ilge. m16an, cfehre .à deux pannes. A , le fer. B , la tige.
Fig. 17 y fer carré. A , le fer. B , la tige.
maFnicgh. e1.8 , grattoir. A , le grattoih B, la tige. C , le
tigFe.i gC. i,p lye amutarnec hgera. ttoir. AA , les taillans. B , la
Fig. 20 y batte-fur-champ. A , le manche.
maFnicgh. e2.1 y lame à couper. A , le taillant. B , le
maFnicgh. e2.2 y cuiller à couler. A , la cuiller. B , le
V O C A B U L A I R E de VArt du Potier dlÉtain.
j À . b R e u VER la goutte ; c’eft remplir d’étain le trou
ou la goutte qui s’eft formé à une pièce dans le moule.
depAucish qeuvee rl’o ;u vcrea gmeo et ffte t oduirt ndée , cjuef qquui’à r ceeft eq uà’ ilf afoiriet fini. Ainfi à l’égard de la vaiffelle , achever, c’eft la
tfeorrigee or uq muie nefuti ffear idee rdn’éiètraei nf,a çaocnh.e Ave lr’ é,• gca’redft djee tlear pleos
faonutedsu rfeu rl élag èprieè,c e& , eonufi nle rsé pmaroeur.ler , ou fouder à la
A ig r e ; (é ta in ) c’eft un étain dans lequel il y a
d e l’alliage de cuivre ou d ’autre métal.
A l o i, c’eft l’alliage d’un peu de cuivre ro u g e,
que l’on m êle avec de l’étain d o u x , poür en.faire
d e la vaiffelle.
fonAt ptprèesa-mu i;n cce’esf,t &un o érdtaiinna ibreamttue n,t droounlté leess efneu cilolers
. cnoeut l;e uerl lefse ufloemnte onut dto’uunt esc ôbtéla. nches , ou mifes en
A p p r ê t e r l’étain ; c’eft râper ou limer une
pièce d’étain pour la rendre unie & facile a tourner.
A p p r ê t e r , te dit auffi au lieu de tourner.
A p p r ê t o ir ; c’eft une felle de bois à quatre
pieds , que l’on a foin de fixer p our y apprêter ou
râ p e r l’étain.
pofAenrtb rlee ; tco’uerft ; lae lpleri nccoinpfailfete deesn puiènc ems oqrcuei acuo mde- fgeure ourrd &in aliar egmroefnlet urro nn’do notu p ào ihnuti td pea nrès g, lde oqnut ela cleolnle
àde p el’uid éper,è dsu à f ofrixg eproounc. eCs edpee ncdiracnotn ofnér epnecuet ,f i&xe rl’ aruuturee
làe emnviliireoun duinxe- hpuoitu plioeu cdees dbeo lios nfgu.r O lna qinuterloled upiatf dfea nlas corde que la roue fait tourner : aux deux côtés de
illa poulie , à environ deux pouces d’éloignement, lesy a deux moulures à l’arbre , qu’on nomme colleoti gdn’oéntasi n; iplso (éfo nvte rse nlfee rhmaéust cdheasc upno udpaéness udnu
tvoruierr : qceusi oa igtaniot nl’sa rdboreiv ,e n&t êct’ereft bfiuern ctoesu roniégsn poanrs lq’ouue
lle’a rbbroeu tf e emn eduet.d aLn’asr bdrue teoftu or r,d ipnoaiurre ment creux par mandrin. L’autre bout, qu’on appelle y introduire le celui de derrière y dveolilte ê tqrue’ opnr éappaprée làle r ecevoir quelquefois une maniginguette.
I ly a des arbres de to u r qui n e fo n t p o in t creux, &
dont le mandrin & l’arbre font tout d’une pièce: mais
ils font anciens & moins commodes que le s creux.
Balle ; ( effai à la ) c’eft l’effai que l’on fait des
qualités de l’étam, dans un moule de cuivre qui
eft deftiné à mouler des balles de plomb.
Battes ou rouelles; ce font des plaques d’étain
jetées en moule toutes plates ; elles fervent à faire
des pièces de rapport.
Belouze ; c’eft une pièce d’étain montée fur le
tour du potier d’étain.
Brique , étain j ce ftd e l’étain auquel on a donné
à peu près la forme d’une brique.
Brunissoir ; outil coupant, dont le potier d’étain
fe fert après que fon ouvrage a été tourné & réparé
au grattoir : il y en a de differentes formes ; les uns
pour brunir la vaiffelle ; les autres la poterie & menuiferie , & les autres ce qui eft réparé à la main.
Ces outils font d’acier pur, trempés bien dur, enfuite
bien polis & frottés de temps en temps fur la potée
d’étain. Lorfqu’on s’en fert, il faut mettre de l’eau
de favonfur les pièces d’ouvrage avant deles brunir.
C alibre'; outil de bois , ou efpèce de mandrin
qui fert à tenir les pièces d’étain qu’on veut tourner.
C endre d’étain ; les potiers nomment ainfi la
chaux grife de l’étain calciné.
Chape ; c’eft le nom que les potiers d’étain donnent
aux pièces de leurs moules qui enveloppent
les noyaux de ces mêmes moules : ainfi à un moule
de vaiffelle , la chape ,qüi eft creufe, eft ce qui
forme le deffous qui devient convexe ; il y a une
ouverture à cette chape, par où on introduit l’étain
dans le moule, qu’on appelle le jet. A l’égard des
chapes de moules de pots , il y en a deux à chaque
moule , qui forment le dehors du p o t, & les deux
noyaux lé dedans. Le jet eft auffi aux chapes, & le
côté oppofé s’appelle contre-jet. Elles fe joignent
aux noyaux par le moyen d’un cran pratique à la
portée- des noyaux. Il faut deux ch ;pes & deux
noyaux pour faire un moule de la moitié d’un pot.
Chapeaux, (étain en petits ) ou étain de Mclac ;
c’eft un étain fin qui vient du Pérou en pains qui
ont la figure de chapeau.. ,
C ontre-jet : on appelle ainfi l’endroit d’une
pièce d’étain qui a été recouvert par les tenailles à
paillonner.
Crasse de l’étain ; c’eft la m êm e chofe que la
cendre de l’étain , c’e ft-à-d ire, la chaux grife de
l’étain calciné, s .
Cki de l’étain ; c’eft le petit bruit que fait 1 e ta in ,
lorfqu’on le plie en différens fens.
C r o c h e t . Cet outil fert à tourner l’étain , c’eft
tout fon ufage ; mais il en faut un certain nombre ,
parce que le même ne peut pas fervir à tofct : il y en
a pour la vaiffelle, pour la poterie , pour la menui-
ferie; les uns plus gros , les autres plus petits. Ce
qu’il s’agit de confidérer , c’eft la forme du taillant ;
il y en a de carrés, de demi-ronds , de pointus, &c.
Ceft un morceau de fer plus ou moins long , plus
plat qu’épais , d’environ un pouce de large, & acéré
fur la planche du côté où il eft courbé , ce-qui fait
le taillant ; l’autre bout eft pointu pour y mettre un
manche.
Les crochets dont on fe fert pour commencera
tourner, & qui coupent le plus , s’appellent ébau-
ckoirs ; ceux dont on fe fert après , qui coupent
moins & rendent l’étain plus brun, parce qu’on les
frotte dé temps en temps fur là potée d’étain, s’appellent
planes.
Cro isé e , outil du to u r du potier d’étain , com -
pofé de trois branches de fer , & de trois cram pons
coulant fur ces branches.
Cu il le r à jeter en moule ; c’eft une cuiller de
fer dont fe fervent les potiers d’étain pour cet ufage.
Il en faut de differentes grandeurs : on en trouve
chez les quincaillers qui tiennent depuis une demi-
livre d’étain jufqu’à vingt livres & plus.
D éch e t . O n appelle ainfi une forte de pouffière
ou de craffe Cendrée qui s’amaffe fur l’étain dans
le temps de, la fu fio n , mais qu’on a foin d’ô te r & de
réferver pour faire refondre enfuite cette chaux m étallique.
Dé c r a sse r l’étain ; c’eft lui ôter toutes fes impuretés
par le moyen du-zinc.
Doux ; (étain ) c’eft un étain fin.
D ra pea u a sa bl e ; c’eft un linge dans lequel il
y a du fable mouillé dont on fe fert dans l’opération
de jeter fur la pièce.
Eb a u c h e r ; c’eft tourner l’étain, & en enlever
les premières ratures ou bandes du métal.
Ec o u a n n e o u E c o u a in e ; morceau de fer de
deux pieds à deux pieds & demi de long, & environ
un pouce de large, fur un peu moins d’èpaiffeur,
garni de dents de deux côtés , faites à la lime , dif-'
tantes de deux lignes l’une de l’autre. Le potier d’étain
fe fert de cet outil pour râper ou limer les inégalités
qu’e font les gouttes d’étain fur la fuperficie dés
pièces où on a rebouché des trous , & dont on a épilé
les jets avant de les tourner & de les réparer.
L’écouanne, pour les pots , eft ordinairement
droite , & a d’un côté les dents plates , & de l’autre
demi-rondes. L’ècouanne pour la vaiffelle , eft plus
large & plus courbée.
11 y a d’autres éeouannes plus petites, dont les
«ents font plus ferrées : on leur donne le nom de
tape.
E c o u à n n e r l’étain ; c’eft le limer avec une
écouanne ou râpe, dont les dens font plus groffes
que celles des limes.
E m p r e in t e ou c a l ib r e ; outil de bois du métier
de potier d’étain , & qui fert à tenir les pièces qu’on
doit tourner. Quelques-uns nomment ceux qui fervent
à tourner la vaiffelle , empreintes ; & ceux qui
ferventà tourner les pots ou les pièces de menuiferie,
calibres ; & d’autres les nomment tous en général
empreintes. Ceux qui fervent pour la vaiffelle , doivent
être de bois de travers : le noyer en table eft le
meilleur. Ils doivent être creufés de la grandeur &
de la forme des pièces qui s’emboîtent dedans, &
qui y tiennent par le moyen de trois crampons de
fer qui prennent la pièce fur le dehors du bord. Il
fa ut. avoir autant d’empreintes différentes , que l’on
a de différentes grandeurs de moules. Ces empreintes,
ainfi que les calibres, tiennent fur l’arbre du tour,
par le moyen d’uné gaine, qui eft un trou carré dans
lequel entre le mandrin de l'arbre du tour. Ceux qui
fervent à tourner la poterie ou menuiferie, font de
bois de long , & tournés fur le tour à proportion de
la grofleur des pièces qu’il faut tourner deflus. Toutes
ces empreintes s’ôtent & fe remettent félon le befoin.
Empreinte à couteaux ou empreinte plate ; c’eft une
empreinte qui fert à tourner les bas de pots à l’eau
avant de les fouder, & les bouches après qu’ils font
foudés , les dedans d’aiguières, &c. Ce qui lui fait
donner ce nom , c’eft qu’il y a trois vis qui fe tra-
verfent avec chacune un écrou par-derrière. Ces
écrous lâchent ou ferrent trois crampons plats qu’on
appelle couteaux , qui prennent le pied des pièces
qu’on dreffe deffus l’empreinte , pour les tourner en
les ferrant, & qu’on ôte en les defferrant.
E n s u if e r ; c’eft frotter légèrement une pièce de
vaiffelle d’étain avec un linge enduit de fuif.
E p il e r l’étain ; c’eft ôter les jets des pièces avec
le fer.
E p r o u v e t t e , petite cuiller de fer , dans laquelle
on fond de l’étain , pour en connoître la qualité
avant que de le mettre en oeuvre.
E ssa i d e l ’é t a in ; procédé p ar lequel on connoît
la qualité & le titre de ce m étal.
E t a b l i ; c’eft une felle de bois fur laquelle on
apprête, on râpe l’étain que l’on veut rendre uni.
Et a i n ; métal* d’une couleur moins blanche que
celle de l’a rg e n t, & qui eft plus m o u , m oins élaf-
tique & m oins fonore que les autres m étaux, à l’exception
du plomb.
Et a in d e g l a c e ; c’eft le bifmuth, demi-métal
affez reffemblant au régule d’antimoine.
E t o f f e ; ( baffe ) c’eft u n e com pofition faite en
partie de plom b , & en partie d’étain. O n l’appelle
auffi petite étoffe, claire étoffe , & claire foudure.
F e r s a s o u d e r ; ce font des fers carrés & pointus
par le bout, dont la queue entre dans un manche de
bois qui s’ôte & fe remet chaque fois qu’on les prend.
F eu ill e s ; ( étain en ) c’eft de l’étain pu r & doux
qu’on a b attu au m arteau fur une pierre unie.
Feutre. Les potiers- d’étain appellent ainfi des