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182S,
5 nmrs.
A cinq heures vingt minutes du matin, la chaloupe
et la baleinière sont rentrées à bord, ramenant tout
leur équipage et en outre 31. Gaimard et Hambilton.
Un courant violent contraria beaucoup M3Î. Gressien
et Guilbert dans les opérations dont ils étaient chargés;
néanmoins ils en vinrent à bout. M. Gressien recueillit
les matériaux nécessaires pour compléter le plan des
récifs et des côtes de Vanikoro. 31. G u ilb e rt, après
de violens efforts qui firent craquer l’arrière de sa
chaloupe, parvint à extraire des récifs les objets suivans
: une ancre de dix-huit cents livres environ sans
ja s , fortement oxidée et revêtue d’une croûte de coraux
dont l’épaisseur paraît d’un à deux pouces ; un
canon court en fonte, également recouvert de coraux,
tellement oxidé que le métal cédait facilement sous
l’action du marteau ; un pierrier en bronze et une es-
pingoleen cuivre, beaucoup mieux conservés, l’un
portant sur ses tourillons les numéros 548 d’ordre
et 144 de poids, l’autre les numéros 286 d’ordre et
94 de poids : du reste nulle autre marque ; un saumon
de plomb, une grande plaque du même métal, des
fragmens de porcelaine, etc. En outre, on avait
achète à Nama les débris d’une bouilloire.
Au lieu du naufrage, on avait remarqué cinq autres
ancres, deux pierriers, et d’autres canons à demi
recouverts par les coraux.
Le séjour^de 31. Gaimard n ’avait conduit à aucune
découverte utile. Il était revenu trè s -p e u satisfait
de l’esprit turbulent, du caractère irascible et des
dispositions avides des naturels de Nama. Il avait
eu souvent a souffrir de leurs mauvais procédés, et
il n’avait pu visiter Païou comme il se le proposait.
Les naturels persistaient dans leur système de dénégation
absolue touchant le naufrage des 3Iaras, et il
1S28.
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