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VOYAGE
M . D ’U R V IL L E .
l i e Bouiiha.
Kayamo.
P o in te Nedjou.
Pointe Itchaou.
P o in te Baoure.
P o in te de PAstrolabe.
Po in te Dillon.
R iv iè re Mangadai.
R iv iè re Tavaïma.
Mont K apo go .
Mont Guemeli.
V illa g e Tev a i.
Villa ge V an o u .
V illa g e Nama.
V illa g e Payou
Tanema.
Nimbe.
V illa g e O c ili.
M. D IL LON .
P o in te A rch er .
Cap Ha rrington.
Cap Palmer.
Gap M o lon y ? ^
C a p Serjeant.
Cap W ils o n .
Pointe du Research.
R iv iè re Griffiths.
R iv iè re Chaigneau.
Montagne Charles X
ou Mangouiffa.
M o n t K in ie ly .
V illa g e Da v ey .
V illa g e Whan ou .
V illa g e Ammali.
V illa ge Païou.
V illa g e Dennemah.
V illa g e Napee.
V illa g e Ouselee.
M. Dillon indique sur son plan quatre passages au
travers des récifs qui existent probablement, mais
que nous n ’avons point signalés, attendu que nous ne
les avons point reconnus. Ce sont les passes Savage ,
Adam, Muston et Gullif. Nous ne savons pas trop
néanmoins comment concilier l’existence des passes
Adam et Muston, voisines du lieu du naufrage, avec
la configuration que nous avons été obligés de donner
à cet endroit lui-même qui s’offre sous la fausse apparence
d’une passe véritable. Une nouvelle exploration
plus longue et plus détaillée de Vanikoro expliquera
ces apparentes contradictions. Ce qui paraît certain,
DE L’ASTROLABE.
c’est que la configuration de la grande île , depuis la
baie Saboe ou Swinton, jusqu’à la pointe Dillon
ou du Research, est fort inexacte sur le plan de
M. Dillon.
Maintenant nous allons revenir su r le résultat de
nos recherches touchant le naufrage de Lapérouse et
sur les conjectures les plus probables que l’on puisse
former sur son sort.
Du moment de notre arrivée, les insulaires de Vanikoro,
naturellement farouches et défians, comme
tous les sauvages de la race noire océanienne, semblaient
avoir adopté de concert un système constant
de dénégation touchant cette catastrophe, ou bien ils
n’opposaient à nos questions que des réponses évasives,
comme ; Je ne sais—je n 'a ip a s v a—cela est arriv
é i l y a très-long-temps—noas l’avons entendu dire
à nos p è r e s , etc. Il est évident que leur conduite à
l’égard des infortunés qui échappèrent au naufrage
ne fut rien moins qu’hospitalière ; sans doute ils re doutaient
que nous ne fussions venus pour en tirer
vengeance, surtout quand ils eurent appris des Anglais
et des naturels de Tikopia que nous étions de la
même nation que les Maras. Cependant, quand ils se
furent assurés que nous n’avions aucune intention hostile
, et lorsqu’ils virent que nous les comblions d’amitiés
el de présens, leur frayeur diminua un p eu ;
quelques-uns devinrent plus communicatifs, et répondirent
plus volontiers aux questions queje ne cessais
de leur renouveler. Je m’attachais de préférence
aux vieillards qui pouvaient avoir été témoins de ce
1828.
M ars.