
 
        
         
		G'l;’  '  
 Jj.:  : 
 ;.i4 
 À 
 hi  4 
 ¡I  '  ! 
 Í 
 1'  .  
 i ' ( 
 . 1 
 YDY/VOIÎ 
 iS'/S. 
 I 'l'v i'iiir . 
 nalc (lo  l’ílo  ([(Il  oITrail  tin  aspect  un  peu  moins  sauvage; 
   |)lusieurs l)ou([iicls  de  cocotiers  se  nioiUraiciit  
 çà et là sur le rivage,  taudis rjucl’inlcricur était occupé  
 par  de  hautes  montagnes  boisées  jiis(|u’au  sommel.  
 Du reste ou ne distiiij’jUait ni cabanes ni même d’autres  
 babitans (pio ceux  ((ui montaient les  deux  ou trois  jii-  
 rogucs  ([uc  nous  avions  aperçues,  cc  (|ui  annonçait  
 une  population  Ircs-I'aiblc. 
 A midi et demie l'île Toii[)oua, sans doute île (liirry   
 de Gai'tcret,  se montra  à nos  regards  dans  le N.  49"  
 O.  par la  pointe occidentale de Vanikoro.  Je me (latíais  
 de ])ouvoir oontinuer l’exploration des brisans sur  
 lesipiels nous a])ereevions de temps en teiii])s  qucbpics  
 l'oebers noirs  au-dessus de  l’eau ,  sans découvrir une  
 passe  praticable  ])oiir  notre  corvette.  Mais,  à  deux  
 heures  el.  demie,  la  brise  qui,  toute  ('ail)le  qu’elle  
 était.,  s’était soutenue  an  S.  E.  et  au S .,  sauta tout.-à-  
 eoiip  à  l’O. 
 ,1c  rapptJai  le  canot,  cl,  profitai  de  ce  ebaugcmeut  
 (lèvent pour me replacer an vent de  l’Ile, et me incttre  
 en )K)sition  de  re])i'cii(lre  ensuite,  par  le  N.  rexanicn  
 (les c(')lcs  de  Vanikoro.  Je laissai donc porter à  l’K. 
 N.  E . ,  afin  de revenir  sur  mes  pas  :  alors  |)liisieiirs  
 pirogues  naviipiaient  dans  riiitérieur  du  réei!' et  seni-  
 blaicnt  cbcrclier  un  passage;  eepcndarit  aucune  ne  
 vint,  il  lions.  J ’en  eus  im véritable  ri'grc t,  car j’aurais  
 appris (lu moins des nalnrcls la position de Païoii,  Va-  
 iioii el Ocili,  ce qui aurait pu me guider dans mes opérations  
 ultérieures. 
 Poiii'  siireroîl  de  désagrément,  à  cinq  lieiircs  cl 
 4 T f i r 
 D E   r .’A S ' l 'U O I A I l E . 120 
 demie  nous eûmes calme plat  et des grains.  Nous u’é-  
 lioiis pas à plus de trois milles des brisans,  et l’on sent  
 bien  que  c’était  une  perspective  peu  rassurante  que  
 d’avoir à  passer  une  nuit  obscure  de  douze h eu re s,  
 dans  un  pareil  voisinage  et  livrés  à  l’action des coii-  
 rans.  Aussi  comnicnçais-jc  à  concevoir  qucl(|ucs  in-  
 (piiéludcs,  quand, à six heures et demie, il s’éleva une  
 ])clilc Craîcheur d ’E.  qui me |)crmit de l'aire très-lentement  
 deux  ou trois milles déplus  au large.  Puis  tout  
 le reste de  la  iiiiit,  nous eûmes  calme jilal. 
 loutc  la journée,  nous avons  cjiroiivé une  elialeiii'  
 accablante due au voisinage de  la terre;  dans la soirée  
 l’atmosplièrc était chargée  d’un air lourd cl élourfant. 
 C.elte journée a  commencé  ]iar  dos  grains  et  une  
 pluie continuelle  qui  n’a  cessé  (pi’à huit heures.  Puis  
 il s’est élevé une faible brise variable du S. O.  an S.  E.  
 Gomme  il était impossible par cc temps de poursuivre  
 mes explorations avec la eorve ltc, je me suis  décidé à  
 envoyer à terre le grand canot armé eu guerre et  com-  
 maudé par M. Lolliu. Hambillon el Brini-Warou serviront  
 d’interprètes à cet olficicr, cl, il sera accompagné  
 par MM. Gaimard cl Paris. M.  Lottin se portera vers  
 le grand enfoncement ipic nous avons l'cmarqiié dans  
 l’E.  et  s’assurera  s’il est jiossiblc d ’y conduire  la  corvette  
 ; quoiqu’il ait ordre de ne point descendre à terre,  
 il  d o il, autant qu’il  sera possible de le  faire sans  danger, 
   communiquer  avec  les  naturels.  Tandis  ipie de  
 concert  avec M.  Jbiris  il  recueillera  les  sondes  et  les  
 données nécessaires pour guider la corvette  au mouillage, 
  M.  Gaimard  interrogera  les  naturels  et  fera  en 
 1«2S. 
 l ’c’vi’it'r. 
 ! 
 t!:   îV