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 officiers  nous  ont  fait  beaucoup  de  politesses,  et  le  
 repas  a été assez joyeux. 
 Je  passe  toute  la  matinée  à  parcourir  une  longue  
 file  de  journaux  du  commerce,  jusqu’à  la  date  du  
 12  avril,  que  m’a  envoyés  le  capitaine  Guilbaud.  
 Cette  lecture  prouve  que  toutes  les  faveurs  se  sont  
 concentrées  sur  la division  du  Levant,  et  que  le ministre  
 de  la  marine  n’a  pas  même  songé  à  l’Astrolabe. 
 J ’ai terminé dans la journée mes nombreuses  visites  
 aux diverses personnes de la colonie dont j ’avais reçu  
 des  politesses ;  aujourd’hui  je  prie  celles  entre  les  
 mains  desquelles tombera ma relation,  de recevoir de  
 nouveau  tous mes  remerciemens.  Souvent  mon  imagination  
 franchit les mers, et va se reporter au milieu  
 de  l’île  hospitalière  dont  les  habitans,  en  deux  circonstances  
 diverses, m’ont  fait un  si  aimable  accueil,  
 el  m’ont  environné  de  tant  de  prévenances  et  d’attentions. 
 Le  pilote  est  venu  dans  la  matinée  à  bord,  et  a  
 conduit VAstrolabe hors du trou Fanfaron,  Puis elle  
 est restée  amarrée  vers  le  fond  du  port,  toute  prête  
 à mettre à la voile dès que j ’en donnerai  l’ordre. Mais  
 le calme  a  persisté,  il  est même  survenu  de  la  pluie  
 qui a  duré jusqu’à quatre heures  du  soir ;  alors je me  
 suis  décidé  à  ajourner  l’appareillage  au  lendemain. 
 J ’ai  encore  reçu  pour  le  surlendemain  une  invitation  
 à  dîner  du major Colebrook,  l’un  des  commissaires  
 tl’enquête envoyés par le gouvernement à Maurice  
 ,  pour  recevoir  les  plaintes  des  habitans  et  examiner  
 la conduite des fonctionnaires.  J ’aurais été bien  1828.  
 aise  de  connaître  un  individu  chargé  de  fonctions  Novembre,  
 aussi  importantes,  mais  je  fus  obligé  de  m’excuser  
 sur mon  départ immédiat 
 I  Voyez  note  lo .