se trouvait autrefois dans l’île , avait coutume d’en
mettre de la graine dans sa p o ch e , et d’en semer çà
et là sur la route en se promenant à cheval ; un moyen
aussi simple a suffi pour introduire en ces lieux un
fourrage aussi utile. Dans ce canton, vous pouvez
remarquer les beaux pâturages de MM. D ry , Hobler
et Cookson, sur les bords du North E sk , et la distillerie
d ’eau-de-vie de grains, bâtie par M. Tower.
On entre ensuite dans les plaines P a tte rso n , formées
par un terreau fertile, noirâtre et argileux, où
Ion trouve les propriétés de MM. H ill, R o se , MacLeod
, Sutherland, L e t t , O w e n , Bartley et Sinclair,
etc. Dans toute cette étendue de pays, il n’y a
pas dix acres de mauvaise terre.
En se dirigeant au sud-est pour se rapprocher du
South E s k , la belle propriété du capitaine Barclay
offre un aspect tout aussi fertile ; sur les bords même
de cette riviere, rien n ’est plus riant que les riches
plantations de M. Cox. Aussi a-t-il déjà entouré de
palissades près de douze cents acres de te rre !...
Sur les bords du Nile, ou plus communément Cox’s
C reek, sont les domaines du capitaine Ostler, du
docteur Cameron et de M. Massey. En remontant le
South E s k , ju sq u ’à six milles environ de Ben Lomond,
on verra la propriété de M. Bateman. Comme
la terre est partout d’une excellente qualité, elle est
deja occupée par divers colons.
Après avoir repassé le South E sk , à P e r th , on
verra les possessions de MM. Bonney, Walker et R it-
cb e e, et le vaste établissement de M. Archer, le plus
considérable de tous ceux de la colonie. La maison
est située sur une hauteur d’où l’on a la vue de la rivière
L ak e, des plaines N orfolk et de tout le pays
jusqu’à la chaîne des Western Mountains.
Près de cet endroit, on peut passer le Lake River à
g u é , à Mountgarret’s F o rd , et l’on se trouve dans les
plaines de Norfolk, sur la rive occidentale du Lake
River.
Tout le te rra in , compris entre le South Esk et le
Lake River, sur les bords de ce dernier, est d’une excellente
qualité, et appartient à M. Archer. Il y a en outre
une quantité de petites métairies occupées par des
jeunes gens nés dans l’île , ou par des personnes qui
y résident depuis longues anné es, maïs qui paraissent
peu empressées de seconder, par leurs soins,
l’heureuse qualité du sol qu’ils habitent.
A l’extrémité des plaines de Norfolk, sont la ferme
et l’établissement d’agriculture de Van-Diemen’s-
Land et New-Soulh-Wales, composés de deux mille
acres de terre. Comme les montagnes de l’ouest se
rapprochent beaucoup de la rivière en cet en d ro it, la
terre de bonne qualité n ’y est plus aussi étendue que
plus loin au n o rd , et le grand nombre de troncs d’arbres
brûlés que l’on voit çà et là en rend l’aspect
triste.
En continuant de remonter le Lake River, on voit
successivement les habitations de MM. J . A rch er,
Brumley, Lawrence et Cams. On passe la rivière à
gué près de la d ern iè re, et Ton trouve les propriétés
de MM. Young, Fletcher, O’Conner, P a rk e r, etc.