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 élc.L 
 a carte de Cross  indique en oulre les lacs Arthur,  
 F ergus,  Echo,  sur  lcs<iuels  on  ne  possède  aucuns  
 renseignemens  plus  détailles.  On voit  qu’en  général  
 l’ile de Van-Diemen est abondamment pourvue d’eaux  
 douces,  soit par les nombreux courans  qui  la  traversen 
 t,  soit  par  les  vastes  réservoirs  disséminés  sur  
 toute son étendue.  Quel  parti les  arts  et  ragriculture  
 ne pourraient-ils  pas tirer de ce précieux avantage ! 
 La  description  des côtes ,  canaux ,  ports  et mouillages  
 étant  du ressort  particulier  de  l’hydrographie,  
 nous ne traiterons ce sujet que superlicicllcment.  Mais  
 nous  ne  pouvons  nous  empêcher  de  faire  observer  
 qu’aucune île au monde n’a été favorisée par la nature  
 d’autant  d’excellcns  mouillages  que  la  Tasmanie.  En  
 effet,  indé])endammcnt  du  canal  d ’Entrecasteaux  cl  
 de la  baie des Tempêtes  qui  offrent  une  foule  de  havres  
 et  d’abris meilleurs  les  uns  que  les  au tre s ,  on y  
 trouve  encore  la  baie  des  H u ître s,  sur l’île  Maria le  
 port  Monlbazin,  et  le  bàvrc  nommé  Great  Swan  
 P o it  dans  la  baie  Fleurieu,  le  port  Dalrymple,  le  
 havre Macquarie,  dont  rentrée est étroite et diftidle,  
 mais dont le bassin est immense ,  le port Davey et des  
 mouillages  utiles  sur  les  îles Waterhouse  et  Hunier. 
 Les promontoires les plus remarquables sont, dans  
 la  partie  septentrionale,  le  cap  Grimm  au  N.  O .,  
 la  pointe circulaire  à  j)eu  de  distance dans  l’E.  de cc  
 cap,  le  cap  Portland  au  N.  E. ;  dans  la  partie  méridionale  
 de l’île,  on  remarque  les  caj)s  P illa r, Raoul, 
 DE  L’ASTROLABE.  85 
 la pointe Tasman,  et  les  caps  S.  et  S.  O.  Tous  ces  
 caps,  et  particulièrement  ceux  du  S .,  sont  formés  
 par des moi-nes élevés et escarpés;  quelques-uns  sont  
 même  composés  de  colonnes  de  basalte ,  comme  les  
 caps  Pillar  et  Raoul.  Le  cap  Portland  seul  est  plus  
 bas,  et  ünil  par une  plage  sablonneuse,  dominée j)ar  
 des coteaux peu boisés. 
 Toutes  les  îles  qui  accompagnent  Van-Diemen’s-  
 Land  sont  très-rapprochées  de  terre.  A  l’exception  
 des îles Bruny  Maria,  Schoulen,  et  de  celles  qui  se  
 ti'Oüvent dans  le  détroit  de  Bass,  qui  sont de  dimensions  
 assez  considérables ;  toutes  les  auti es,  comme  
 Maalzuykers  ,  Mewstone ,  Pedra-Brauca  ,  Friars  ,  
 Maurouard,  Saint-Georges,  ne sont que des îlots ou  
 des rochers  dépouillés  el escarpés. 
 Eu  général,  les  côtes de cette  grande île  sont fort  
 saines,  et  les  écueils les plus dangereux ne s’étendent  
 pas  à  plus  de  deux ou  trois milles  au large.  Eu  tout  
 temps,  et  surtout  pendant  les  trois  mois  d’h iv e r,  les  
 vents  du  S.  O.  soufflent  par  cette  latitude avec  une  
 violence  extrême,  ce  qui  rend  alors  la  côte occidentale  
 fort  dangereuse.  Communément  on  regarde  
 comme  un  présage  assuré  de  beau temps,  de voir  le  
 vent  varier  au  S.  E.  el à  l’E. 
 Dans  le règne végétal, on  trouve  peu de  différence  
 entre les arbres qui peuplent les forets de la Nouvelle-  
 Hollande et  ceux de la  tei're de Van-Diemen.  Cependant  
 cette  dernière  contrée  ne  produit  ni  le  cèdre  
 (ccdrela  tooiiaj,  ni  le  mahogany  f  eacalyptus  robusta), 
   ni  le  rose-wood  (tridu'Ua glandulosa) ; mais 
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