
 
        
         
		ch o t,  l’Amphiprion  à  tunique  n o ire ,  le Gerres  filamenteux,  le  
 Serran  à  bandelette,  la  Diacope  axillairc,  le  Cbétodon  vagabond  
 ,  le Psettus  de  Commerson,  le  Tranchoir  à  mou.stachc  
 épineuse,  la belle Carangue,  les Caranx g ros-oeil,  à  six bandes,  
 de Péron,  et  à  anale noire,  etc. 
 Mollusques.  En  espèces  nouvelles,  le  Calmar  de  Vanikoro,  
 le  Scpioteulhe  lunule,  l’Hélice  de  V anikoro,  YHélicine  ruba-  
 née,  le  Cyclostome  cannelé,  YAiiricule  ja u n e ,  la  Pjramidelle  
 ventrue,  la  Mitre  de  Vanikoro,  YÉmarginule  de  Vanikoro,  le  
 S  trombe  de  Vanikoro,  la  Cérite  rubanée,  la  Cérite  renflée,  la  
 Mélanie  érythrostome,  la  Mélanie  à  cotes,  la  Nérite  commune,  
 la  Stomatelle  tachetée,  la  Patelle flexueuse,  la  Patelldide orbi-  
 culaire,  YOscabrion  oculé,  la  Pintadine  ovalaire,  la  Modiole  
 rutilante,  la  Came foliacée,  la  Cyrène  de  Vanikoro,  la  Cyrène  
 oblongue,  la  Mactrc  soyeuse,  la  Psammohic  vitrée,  le  Barillet  
 denticulé, etc. 
 En  espèces  connues,  l’Hélice  excluse  ,  la  Doris  tachetée,  la  
 Doris  scabre,  les  Pyramidelles  plissée  et  tachetée,  la  Vélulinc  
 canccllée,  la  Turbinelle  cornigère,  le  Ptérocère  lambis,  le  
 Strombe  fleuri,  les  Cônes  radis,  de  Banda,  damier,  vermi-  
 cu lé ,  tulipe  et  liv id e ,  les  Cérites  nodulcuse  et mûre,  la Mélanie  
 spinuleuse ,  le Nérite versicolorc ,  la Daupbinule laciniée,  
 les Mitres  rô tie ,  rétuse,  marbrée  ,  petit-taon  et  conovule  ,  le  
 Turbo  stellaire,  la Houlette  spondyloïde,  la Tridacne  faitière,  
 la Tridacne maculée,  les  Pourpres  marron-d’ln d e ,  thiarclle  
 et muriquée,  les  Colombelles  rubanée  et  panthérine,  les T o n nes  
 perdrix  et  pclure-d’oignon ,  etc. 
 Les  animaux  divers  que  je  viens  d’indiquer,  ainsi  que  de  
 très-nombreux Zoophytes,  appartenant  aux  genres  Holothur 
 ie ,  Siponcle,  Astérie,  A c tin ie ,  Astrée,  F on g ic ,  Polylb oé  ,  
 Madrépore,  Zoantbe,  Chausse-Trape,  Caryopbyllic,  Alcyon,  
 etc.,  furent  tous  peints  sur  le  vivant par M.  Quoy,  et  souvent  
 anatomises  par  lui  avec  une  constance  qui  a  résisté  aux  dangers, 
   aux  privations  et  aux  maladies.  11  faut  en  avoir  été  témoin  
 pour  apprécier convennl)lemcnl  cette admirable  ténacité 
 de M.  Quoy  qui  ne  peut  être  comparée  qu’à  son  grand  talent  
 ^observation. 
 {E xtrait du  Journal de M.  Gaimard.') 
 Mes observations particulières  n’ajouteraient rien à  l’histoire  
 de  notre  séjour  à  Vanikoro  ,  séjour  si  vivement  désiré  et  
 bientôt  si  fatal  à  la  santé  de  tous  nos  compagnons.  Arrivé  
 malade au  mouillage  iYOcili,  j ’eus  le  bonheur  d’être  rétabli  
 lorsqu’on  envoya  le  grand  canot  reconnaître  les  débris  du  
 naufrage  devant  P d io u ,  et  j’accompagnai  aussi  la  chaloupe  
 q u i,  après  une  pêche  longue  et  pén ib le,  revint  chargée  d’un  
 précieux butin.  Ce  n’est  point  une  peinture  que  je  puisse  entreprendre  
 que  celle des  diverses  émotions  qui  nous  agitaient  
 quand  nous  nous  livrions  ardemment à  la  pêche  de  ces  restes  
 ignorés pendant quarante  ans.  Dans  ces  deux  expéditions,  on  
 le  comprendra,  guidés par  un  seul  sentiment,  nous fûmes peu  
 disposés  à  nous livrer à  nos  observations habituelles,  tant  une  
 même  pensée  nous  absorbait  tous.  Un  d’entre nous  pourtant,  
 M.  Gaimard,  avec  son  dévouement  habituel,  a  su  mettre  à  
 profit  l ’intervalle  qui  s’est  écoulé  entre  les  deux  voyages  des  
 canots.  Déposé  seul  à Nama pendant  six jo u r s ,  il  a  pu  acquér 
 ir ,  souvent à  son  grand  p é ril,  des  notions  qui  seront  bien  
 précieuses pour  l’histoire  de  cette  contrée.  Grâce  à  l ’acte  de  
 courage  du docteur  Gaimard,  l’Astrolabe  aura  rapporté  plus  
 que  des  conjectures  sur  les  moeurs,  le  caractère  et  les  habitudes  
 de Vanikoro.  Quant  à  m o i,  dans  l ’impossibilité  de  raconter  
 ici  aucun  fait qui  me  soit  particulier,  je   me  bornerai  
 à  consigner  brièvement  les  observations  générales  que  j ’ai  
 faites  sur  le  pays  et  ses  babitans. 
 Le   groupe  de  Vanikoro  se  compose  de  trois  îles  d’une  
 grandeur  in égale ,  qu’un  ré c if de  corail  assez éloigné  de  terre  
 entoure  comme  une  ceinture.  A   peine  quelques  coupures,  
 dangereuses  à  pratiquer  ,  permettent-elles  l’entrée  dans  les  
 baies  intérieures  à  un  navire  d’une  médiocre  grandeur.  Le  
 lagon  qui  s’étend  entre  le  récif  et  la  terre  offre  une  nappe  
 TOME  V.   2 3