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 est d’environ soixante milles. 
 A  vingt milles de Port-Dalrymple,  un  torrent médiocre, 
   nommé  le Supply,  prend  sa  source près  des  
 monts  Asbestos,  et vient  tomber dans le Tamar près  
 de  Black Swan  P o in t,  après  avoir  traversé  un  pays  
 de peu de valeur. 
 Deux autres  rivières  nommées,  la  première  First  
 Western River,  et  la deuxième  Second W estern  River  
 ,  coulent,  l’une  à  neuf,  et  l’autre à  vingt milles à  
 l’ouest  de Port-Dalrymple.  Chacune  d’elles  traverse  
 de  vastes  plaines  bien boisées, et leurs  embouchures  
 forment  des havres traversés par  une  barre. 
 Le Lake  River  prend  sa  source  à  quelques milles  
 à  l’ouest des marais Antill  P o n d s ,  au commencement  
 du vaste district de Sait Pan Plains.  Après avoir suivi  
 un  cours  de vingt milles à peu près en ligne droite au  
 n o rd ,  il  vient  tomber  dans  le  South Esk  presqu’au  
 milieu  des  plaines  de Norfolk.  C’est un beau courant  
 de  soixante  pieds  de  la rg e ,  formant  par  intervalles  
 des marais assez grands ou  des  petits  lacs auxquels il  
 doit  son  nom.  Comme  toutes  les  autres  rivières  de  
 l’île,  il abonde en poissons et en poules d’eau. 
 Au fond  du hâvre Macquarie coulent  deux rivières  
 q u i,  d’après  la  direction de leur co u rs,  doivent prendre  
 leur  source  dans  le  grand  lac  des montagnes  de  
 l’ouest.  La contrée voisine se refuse à toute espèce de  
 culture,  mais  on  peut  s’y  procurer  du  charbon  de  
 terre et du bois d’excellente  qualité. 
 '  A  P o rt Davey ,  deux  rivières  assez  considérables 
 viennent se je ter à  la mer,  et leurs eaux,  dit-on ,  descendent  
 avec impétuosité des plateaux  des montagnes  
 de l’ouest. 
 Une petite rivière,  nommée Huon River,  qui prend  
 naissance sur le revers méridional  de  la montagne de  
 la  Table,  vient  se jeter  dans le canal  de  d’Entrecas-  
 leaux,  devant la  petite île Huon. 
 La riviere Jordan est un  torrent médiocre  qui  doit  
 son origine  aux  débordemens  des  eaux  d’un  lac  fort  
 étendu et couvert  de joncs,  nommé Lemon’s Lagoon.  
 Le  Jordan  n ’est  pas  large,  mais  dans  son  cours  il  
 traverse les  délicieuses  plaines  de  Jericho ;  à  la  sortie  
 d’une  suite  de  marécages,  il  s’unit  à  un  autre  
 to rren t,  nommé le Strathallan  Creek ,  dans  la plaine  
 de Bagdad,  et vient  enfin  tomber  dans  le  Derwent  à  
 Herdman’s  Cove. 
 La carte  de  Cross  indique encore  quelques autres  
 rivières  d’une  étendue  assez  considérable,  telles  que  
 le  Clyde,  le  Shannon,  l’Ouse,  l’A rth u r,  mais  l’on  
 n ’en connaît guère autre chose que leur direction.  Les  
 trois premières se jètenl dans le Derwent au centre de  
 l’île ,  et  la  dernière  vient  se jeter  à  la  m e r,  près  du  
 mont  Norfolk,  sur  la  côte  occidentale  de  l’île  par  
 4 1 °2 ô ’ lat.  S. 
 Parmi les lacs ou marais nombreux que l’on trouve  
 dans  cette  co n tré e ,  le  plus  remarquable  serait  celui  
 que) M. Evans  place sur le sommet  des montagnes  de  
 1 ouest, et qui aurait été découvert, en décembre 1817,  
 par le jeune Beaumont.  Cette vaste pièce d’eau n’aurait  
 pas moins  de cinquante milles de circuit;  sa forme est 
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