1828.
Janvier. son en etc, mais la plupart des provisions y sont à
medleur marché. Le seul inconvénient de cette relâ-
c h e , c est que le hâvre de Hobart-Town est certainement
plus difiicde a atteindre que celui de Sydney à
cause des vents violens et des rafales qui dependent
bequemment de la montagne de la Table. Au reste
du moment où l’on se trouve dans la rivière, il y I
un bon fond et un mouillage sû r dans toute son
etendue.
Bien qu’il m’ait été impossible de recueillir p ar moi-
meme des notes étendues sur l’établissement de Van-
Diemen j a, pense que le lecteur serait bien aise de
trouver dans ma relation un aperçu de l’état actuel de
cette mteressarue colonie. Le chapitre suivant sera
tout entier consacré à cet obje t, et je dois prévenir que
ce precis est red.ge sur les ouvrages d’Edward Curr
de Georges Evans et de Harry Widowson. Touchant
état moral et politique des b ab itan s, je me suis dispensed
entrer dans aucune espèce de développemens.
Les deux colonies de New-Somb-Wales et de Van-
Diemen s-Land ayant eu absolument la même oriVine
p rès, s appliquer a 1 autre.
CHAPITRE XXXII.
n O T IC E SUR LA CULONIK Mi VAH-MF.MEK’s-LANn.
Le célèbre Tasman fut le premier Européen qui
vit cette grande île australe, dans la journée du
24 novembre 1G42; et il mouilla ses deux navires
dans une baie située sur la côte orientale , et qu’il
nomma baie de Frederick-Henry. Valentyn traça une
esquisse grossière de cette portion de la côte; on
remarqua des indices de population, sans voir aucun
des babitans. la sm a n ne fit qu’apparaître sur cette
te rre , à laquelle il laissa le nom de Van-Diemen, en
l’honneur du gouverneur-général des possessions de
la compagnie des Indes-Hollandaîses. « On ne s a it,
disait déjà cet habile navigateur, si cette terre de Diemen,
située au S. O. de la Nouvelle-Hollande, la
touche ou non. »
Apres Tasman, aucun Européen n’aborda sur ces
plages jusqu’à l’infortuné Marion, qui vint aussi
mouiller avec ses vaisseaux sur cette même baie de
Frederick-Henry, au mois de mars 1772. Les corn