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 Janvier. son  en  etc,  mais  la  plupart  des  provisions  y  sont  à  
 medleur  marché.  Le seul  inconvénient  de  cette relâ-  
 c h e ,  c est que  le  hâvre de Hobart-Town est  certainement  
 plus difiicde  a atteindre que  celui  de Sydney  à  
 cause des  vents violens  et des  rafales  qui  dependent  
 bequemment de la montagne  de la  Table.  Au  reste  
 du  moment  où  l’on  se  trouve  dans  la  rivière,  il  y  I 
 un  bon  fond  et  un  mouillage  sû r  dans  toute  son  
 etendue. 
 Bien qu’il m’ait été impossible de recueillir p ar moi-  
 meme des notes étendues  sur l’établissement  de  Van-  
 Diemen  j  a,  pense  que  le  lecteur  serait  bien  aise  de  
 trouver dans ma relation un aperçu de l’état actuel de  
 cette  mteressarue  colonie.  Le  chapitre  suivant  sera  
 tout entier consacré à cet obje t,  et je  dois prévenir que  
 ce precis  est red.ge sur les ouvrages  d’Edward Curr  
 de Georges Evans et de Harry Widowson.  Touchant  
 état moral  et politique des  b ab itan s, je me  suis  dispensed  
 entrer dans aucune espèce de développemens.  
 Les  deux  colonies  de  New-Somb-Wales  et  de  Van-  
 Diemen s-Land ayant eu absolument la même oriVine 
 p rès, s appliquer a 1 autre. 
 CHAPITRE  XXXII. 
 n O T IC E   SUR  LA  CULONIK  Mi  VAH-MF.MEK’s-LANn. 
 Le  célèbre  Tasman  fut  le  premier  Européen  qui  
 vit  cette  grande  île  australe,  dans  la  journée  du  
 24  novembre  1G42;  et  il  mouilla  ses  deux  navires  
 dans  une  baie  située  sur  la  côte  orientale ,  et  qu’il  
 nomma baie de Frederick-Henry. Valentyn traça une  
 esquisse  grossière  de  cette  portion  de  la  côte;  on  
 remarqua des  indices de population,  sans  voir  aucun  
 des  babitans.  la sm a n   ne  fit  qu’apparaître sur  cette  
 te rre ,  à  laquelle il  laissa  le  nom de Van-Diemen,  en  
 l’honneur  du  gouverneur-général  des  possessions  de  
 la  compagnie  des  Indes-Hollandaîses.  « On  ne  s a it,  
 disait déjà cet habile navigateur,  si cette terre de Diemen, 
   située  au  S.  O.  de  la  Nouvelle-Hollande,  la  
 touche  ou  non.  » 
 Apres  Tasman,  aucun  Européen n’aborda  sur  ces  
 plages  jusqu’à  l’infortuné  Marion,  qui  vint  aussi  
 mouiller  avec  ses  vaisseaux  sur  cette même  baie  de  
 Frederick-Henry,  au  mois  de  mars  1772.  Les  corn