
 
        
         
		NOMS 
 D E S   L I E U X . 
 2 3.  Batavia  (Colonies  h o llandaises). 
 24*  A n je r   sur  Java  (C o lo nies  
 hollandaises).  
 26.  Ile-d e-France  (A n g le terre  
 ). 
 26.  I le   Bourbon  (France). 
 2 7 .  Cap  de  Bon n e -E spérance  
 (Angleterre). 
 28.  Sainte-Hélène  (A n g le terre  
 ). 
 29.  L ’Ascension  (  A n g le terre) 
 . 
 29   août  18 2 8 .' 
 29  septembre. 
 19   novembre. 
 23  décembre.  
 i 5  jan vier  18 2 9 .  
 2 3  janvier. 
 2  septembre  1828. 
 1 8  novembre. 
 2 4   novembre. 
 2  jan vier  18 29 .  
 1 7  jan vier. 
 28  jan vier. 
 T otal  g é n é ra l  d e s  jo u r s   d e   re lâ c h e s . 
 T o t a l 
 des 
 jours. 
 5 r 
 6  
 10  
 I  1/2  
 6 
 3 4 3   i / a 
 Encore  faut-il  observer  q u e ,  dans  ce  c a lc u l,  les jou rs  d ’a rrivé e  et  de  départ  
 sont  comptés  parmi  les  jou rs  de  relâche.  E n   les  défalquant,  ce  qui  
 serait plus  e x a c t ,  il   resterait moins  de  3oo  jou rs  sur  une  campagne  de  près  
 d e  trois  ans.  C e la   provient  des  longues  et  pénibles  explorations  que  V A s trolabe  
 n ’a   pu  accomplir  qu’au x  dépens  du  temps  qu’elle  aurait  pu  passer  
 bien  plus  agréablement  dans  les  re lâ ch e s ,  et  plus  fructueusement  pour  
 l’h istoire  naturelle  et  les  autres  sciences. 
 {Extrait  du  Journal de M.  Quoy.  ) 
 Un  mois  de  séjour  à  Guam  ne  rétablit  pas  entièrement  nos  
 malades.  Le  3o  mai  1828  ,  nous  quittons  l ’archipel  des Mariannes  
 ,  où  nous  avions  reçu,  comme  en  1819 ,  sur  l ’Uranie,  
 l ’hospitalité  la  plus  généreuse  de  la  part  du  gouverneur,  don  
 José  de Médinilla.  Après  avoir  traversé  les  îles  Carolines ,  reconnu  
 l’île  d’Yap  et  les  îles  P a lao s ,  fait  une  courte  relâche  à  
 B ourou,  nous arrivons à  Amboine,  où  nous  trouvons  dans  le  
 gouverneur  des Moluques, M.  Merkus,  un  second Médinilla.  
 Ces  deux  hommes,  d’un  caractère  si  n o b le ,  méritent  notre  
 reconnaissance  à  tous  égards,  et  leur  nom  ne  s’effacera  jamais  
 du  souvenir  de  ceux  qui  ont  fait  partie  des  expéditions  de  
 VUranieeX  de  VAstrolabe.  Sur  la  demande  de  M.  d’Urville,  
 ils  ont  été  nommés  l ’un  et  l ’autre  membres  de  la  Léglon-  
 d’Honneur,  récompense  certainement  bien méritée,  mais  qui  
 probablement ne  leur  est  point  encore  parvenue. 
 J’arrivai malade  à  Amboine.  Depuis  notre  départ  de  V anikoro  
 la  fièvre  intermittente  ne m’avait  presque  pas  quitté.  Le  
 médecin  en  chef  des  îles  Moluques,  M.  Lengacker,  voulut  
 que  je  vinsse m’établir  chez  lui  o ù ,  pendant  notre  séjour,  il  
 me  combla  de  soins  et  de  prévenances. M. Merkus  facilita  nos  
 travaux avec  toute l ’obligeance  qui  le caractérise.  Le  capitaine  
 Lang, chef de  l ’artillerie, nous fit  cadeau d’un  jeune  babiroussa  
 qu’il avait  gardé pour  nous pendant  un  an  et qu’il  avait  refusé  
 aux vives  instances  de M.  Maklot.  Nous avons eu  également  à  
 nous  louer  de  l ’accueil  plein  de  cordialité  qui  nous  a  été  fait  
 par MM. Moorrees,  Styman  ,  Paape,  Elgenhuizen  ,  Van  Ker-  
 v e l,  et  en  général  par  toutes  les  personnes de  la  colonie. 
 M.  d Urville  ,  toujours  disposé  à  favoriser  les  recherches  
 d’histoire  naturelle,  accepta  avec  le  plus  louable  empressement  
 la  proposition que  lui  fit  M. Merkus  de l’accompagner  
 à Menado,  sur  l ’île Célèbes. M. Merkus  nous  promettait deux  
 babiroussas vivans qui  lui  étaient  destinés.  Cette  considération