sont gravées. II a été trouvé dars un tombeau , à
Varsay, en Angoumois ( Mérula, p. $20).
A# E H I O T H
Û T O I H A E
E H 1 O T fi A
T O I H E A f!
H I O T fi A E
O I H E A fi T
I O T i î A EH
(k) Chaque Planète , suivant les Gafcalliste»,
étoit présidée par un Archange. Raphaël etoit
celui du Soleil, Hamiël celui de Vénus , Michaël
celui de Mercure, Gabriel celui de la Lune,
Zaphikiel celui de Saturne, Camaël celui de
Mars, Zadukiel celui de Jupiter. Chez les Arabes,
chaque Planète est aussi présidée par un Ange (i).
( / ) Le même Origène ( Comm. in Johan.
p. 163 et 166, ) parle de la Pâque des Juifs, ensuite
de celle des Chrétiens, et enfin d’une troisième
Pâque mystique, qui étoit toute entière relative
aux choses célestes. Les deux premières n’é-
toient qu’une figure et une ombre de la troisième
, qui étoit la Pâque lav vonlav , ou
le . passage de i ’ame vers les choses intellectuelles ;
qui doit se célébrer au milieu des Myriades
d’Anges, par un passage infiniment plus heureux.
(oz) Ce métal est appellé 'jrvçoirvç, et c’est celui
par lequel les Arabes caractérisent le Soleil,
comme étant de nature ignée. L ’Fscarboucle, le
Rubis, et le Pyropus, en qualité', de substances
fortement imprégnées de la matière du feu, sont
affectées au Soleil, dans le système astrologique
des Arabes, sur les rapports des Planeres avec
les pierres, les métaux , les plantes, les animaux,
•.etci (a).
( n ) Cette idée est fort conforme à celle de
la Secte Phrygienne, qui, dans ses mystères célébrés
à Pépuzza, déploroit ‘ les misères de cette
vie mortelle, afin d’augmenter le désir de l’ Initié
pour la céleste Jérusalem, dans laquelle son ame
devoit passer.
(<2 ) S e p p c n a r i u s n u m c r u s , q u o U n iv e r s i t ä t i s s i -
e n i f i c a t i o s e p t f i g u 'â t u r , q u e e e t ia m i p s i e c c l e s i a
t f i b u i tU T p r b p t e r i n s t a r u n i v é r s i t a i i s ; u n d t J o h a n n .
A p o s t . i n A p o c a l y p s . c. 7 , E c c l e s i i s s c r i b i t . E c c
l e s i a v e r à i n i s t a a d hue m o r t a l i t a t e c a r n i s , p r o p t e r
i p s a m m u t a b i l i u t e m , L u h oe n o m in e s i g n i f ç a t i i r in
s c r i p t u r i s . ( Isid. 1. 6 , c. 6. ).
(<j ) On peut distinguer, dans l’ouvrage de Jean J
deux parties, l’une de sa composition, et qui
ne nous présente que des idées grecques, et des
noms grecs, puisqu’il s’agit de Pàthmos, Ephèse,
Sra y me , etc. telle qu’on peut croire qu’elle n’eft
qu’une espèce de prêt ace, dans laquelle il adapte’
à ce siècle et à ce pays une prophétie Orientale
; l’autre, toute dans le style oriental, chargée
de tableaux et de figures magiques et astrologiques
, puisées à la même source ou avoit puisé
Ezéchiel, et peut-être copiées d'après lui ; celle-ci
forme le reste de tou« i’ou vrage de l’Apocalypse , à
commencer par le quatrième chapitre, qui est
une copie du premier -1 Ezéchiel. Depuis ce moment,
les deux auteurs suivent ia même marche,
se correspondent -et se 1tsemblent uaus le plan,
jusqu’au dernier ch.mr.u » où l’un nous établit
dans la Jérusalem rebâtie, et l’autre, dans la nouvelle.
Jérusalem , eu nous demeurerons pour toujours
avec le Seigneur. Car tel étoit le ternie de
toute initiation, le retour a a céleste patrie.
est On proche y lit dans est déjà p r, éslee nvtoilà tous deux ia jin vientla que qui celui vient f qui le jour achète vient, se jour Jln jouisse point-. ; ne se ré
( c. 7 , v. 6, 10, ta ; et Apocalypse
, c. 1 , v. 3, 7 , et c. 21 , v. 10 et 1 1 , 12 ,
20 ). L’un et l’autre annoncent la fin de l’ordre
présent -, le jugement, qui va récompenser la
vertu et punir le crime ; et faire passer les uns et
les autres dans une nouvelle Jérusalem. (b) Parallèle de. la prophétie de Jean ou de
l ’Apocalypse, avec la prophétie d’Ezéchiel, dont
elle est une copie abrégée.
On retrouve dans la vision d’Ezéchiel , les
quatre animaux -de la vision.de Jean; au -milieu
des flammes et de la lumière la plus brillante.
Les animaux se meuvent-circulairement attachés
à des Roues; or, on sait que les HébSrigenuxes
.d Con'ensetnt au Zod^aquê le nom de Roue des cette même Roue, à laquelle, sont attachés
douze seaux, qui, en tournant , puisent les
âmes, dans le système Manichéen. ( Ci - dess. )
Au-dessus de ces animaux est le firmament de
Crystal : ( v. 22 ) l’homme de l ’Apocalypse
( c. 4 , v . 5 )» qui brille comme le Jaspe et la Sar-
doine , placé sur un trône qui environne l-’Arc-
en-Ciel", se retrouve aussi dans Ezéchiel ( c. 1 ,
v. 6 5 ) et dans Daniel, ( c. 10, v. 6, ) à côté de
ces mêmes animaux, assis sur un trône placé
dans le firmament, et peint sous les mêmes
traits. L’Apocalypse et les figures allégoriques
qu’il renferme ,, sont donc une copie abrégée et
dénaturée de la vision d’Ezéchiel ; ou, pour mieux
dire, une seconde façon du même thème, sur
l’affranchissement de l’ame des misères de cette
vie , et sur son retour à la cité bienheureuse ,
but unique de toute espèce d’initiation. On voit
(î)^Kirker CEéiip. t. 2, part, 1, &.) Kirker (Edip. t. 2, part. 2, p. 17$.
dans le chapitre 3 de la vision d’Ezéchiel, ce
Prophète, à qui on donne à manger un livre qu’il
mange et qui devient doux comme le miel. On
voit de même , dans le chap. 10 de l’Apocalypse,
l ’Ange qui donne au Prophète Jean un livre à
manger, qui, dans sa bouche, devient egalement
doux comme le miel. C ’est la même fiction trait
pour trait. On y voit ensuite les plus grandi
malheurs annoncés à la terre de Jérusalem,
comme dans l’Apocalypse à tout l ’univers, à
cause des crimes de sesj habitans. On peut s’amuser
à rapprocher les traits de ressemblance de
cès fictions mystagogiques. On voit dans le chap. 7
de l ’Apocalypse , et 9 d’Ezéchiel, un Ange qui
appose le sceau -Thau, à ceux qui doivent être
épargnés. Dam le chapitre 10 d’Ezéchiel , v. 2 ,
et dans le chap. 8, v. y , un Ange jette des
charbons et du feu sur la terre. La guerre, la famine,
la peste et les bêtes, sont les trois grands fléaux
dont se sert le Dieu vengeur de l’Apocalypse,
c. 6 : ce sont aussi les mêmes fléaux qu’il employé
dans Ezéchiel, c. 6 , v. 11, et c. 12, v. 16.
Le plus grand nombre périt ; on n’en laisse échapper
qu’un petit nombre dans Ezéchiel, et-dans l’Apocalypse.
Les prostitutions j d’Oolla et d’Olyba ,
c. 23 , ont été copiées dans l’Apocalypse , sous
l'emblème de la grande Prostituée, ou de Babylone
( c. 18, ) et ces deux fictions représentent
les vices du peuple corrompu, dont le Prophète
prédit la ruine. Mais l ’auteur de l’Apocalypse ,
dans ses chap. 17 et 18, a appliqué à la ruine de
la Babylone, les mè nes traits sous lesquels Ezéchiel
avoit décrit la chute dé Tyr : dans son chap. 26
et 2 7 , le Prophète Jean a aussi copié Ezéchiel.
A la suite de la chute de Babylone, l’auteur
de l ’Apocalypse nous- présente la défaite du
grand Dragon, c. 2®. Pareillement, à la suite de
la destruction des générations coupables de Palestine,
ou de T y r , Ezéchiel présente le tableau
de la défaite de Pharaon, qu’il ne nomme que le
grand Dragon, c. 4 , »9, v . 3 , et c. 32, v. 2.
Dans l’un et l’autre ouvrage , ( Ezéch. c. 32, v. 4,
et Apocalyps. c. 19, v. i3 ) les oiseaux de proie
et les bêtes féroces viennent se rassasier de la
chair des vaincus. Dans le chap. 34 d’Ëzéchiel,
après la défaite du grand Dragon Pharaon, Dieu
annonce qu’il va venir au secours de ses, fidellas
brebis opprimées, les rassembler près de lui, les
retirer de la terre d'oppression, et les faire passer
dans une terre délicieuse; c’est-à-dire, qu’il va
soustraire le foible et is pauvre à l’oppression du
riche, et s’établir juge de son troupeau; et les
réunir sous un même Pasteur. Il va rester avec
eux, comme étant leur Seigneur et leur Dieu.
Dans l’A pocaiypse , c. 20, après ia défaite du
gran-a Draewti, -1 fait aussi un jugement, où
• * *épiie I? peup:e fidèle et chéri, qui va vivre
désormais et régner avec J. C. ( v. 4. ) Mais
quelques versets après, Jean fait 'paroître Gog
et Magog, qui se liguent avec le grand ennemi
du peuple fidèle, et qui font La guerre au camp des
saints et à la ville bien aimée. Pareillement
Ezéchiel, après avoir rassuré ( c. 36) le peuple,
châtié et puni de ses fautes, par l’espérance du
pardon, et par la promesse formelle d’un prochain
retour dans la terre première, d’où ils a voient été
chassés, afin d’y vivre purs et exempts de tous
les maux, sous l’aile du D.eu qui va établir son
sanctuaire au milieu d’eux, fait paroître également
sur la terre Gog et Magog, ( c. 38, )
qui, après que le peuple est rassemblé et a joui
quelque temps du repos , viennent pour troubler
son bonheur, en formant contre lui une ligue de
plusieurs peuples, dans le moment de son premier
rétablissement ( 1 ) : ils fondront sur le peuple
nouvellement rassemblé ; et ils y paroîtront les
derniers , ou dans les derniers jours avant l’entier
rétablissemenî, et avant que la nouvelle ville soit
rebâtie, en grande troupe et avec de puissante«
armées; mais ils seront détruits ( c. 38, v. 2 1 ,)
par des pluies de feu et de souffre qui tomberont
du Ciel. Dieu enverra sur Magog (c . 39,
v. 6 , ) son feu vengeur ; ils seront consumes
par le feu pendant sept ans ( v. 9 ). Ne
semble t-ii pas entendre Jean, qui,après la' première
résurrection et un règne tranquille dé mille
ans, fait paroître les armées nombreuses de Gog
et de Magog, ( Àpoc. c.' 20, v. 7 , ) qui égalent
en nombre le sabie de la mer, qui environnent
le camp des Saints, mais sur qui Dieu fait descendre
du Ciel un feu qui les dévore ( v. 9 ) ? C ’est
encore absolument la même fiction mot pour mot.
C ’est après 1« c. 27, où Ezéchiel voit une résurrection
, qu’arrive le . combat et la défaite de
Gog et de Magog; c’est aussi à la suite de. la
première résurrection, ( c. 20, v. 5 , ) que Jeati
les fait paroître sur la scène, qù il nous peint
leur combat et leur défaite : l ’ua est calqué sur
l ’autre. Le nombre sept y est aussi consacré ;
c’est pendant sept mois qu’on.ensevelira les morts.
Lucien reste aussi sept mois avant d’être admis
dans ia ville Sainte, qu’habitent les bienheureux ,
(hist. ver. t. 2, p. 751 ). C ’est au bout de sept
jours qu’Ezéchiel, sur les bords du fleuve Chobar,
prophétize ( c. 3 * v. 15 ). Nabucodonosor, ( Da-.
niel, c. 4 , v. 13 r ) qui est réduit, pendant sept ans,
a 1 état de bête, n’est réintégré qu’à la huitième
année.
La ville, auprès de laquelle cette action se
passe, et où l ’ennemi, pour la dernière fois, va
être vaincu, s’appelle Amun, nom du Génie du
premier signe ou Arles (2) ; signe où va s’opérer
le passage à un nouvel ordre de choses; et où
la cité sainte va être reconstruite, et dans la-
I l C. 39, y. 13,