I, .«»ndant ; l’un suit l’ordre des signes, « chargé de l’ac! mini strntion de tou [ es les
Test celui des Planètes . ou du mou- » choses,qui luisoutsoumises.tellcsque
m m autre , comme l’appelle Pla- » les élémens , les animaux, leurs pro-
I CiV et l’autre celui du Ciel des » priétés et leurs opérations, etc.». C est
ifWes et' du firmament ouest le Zodia- cette table, que donne ici Kirker, qui
] ,e ou du mouvement un et toujours contient la chaîne de correspondance
lie même. C’est, celui du Ciel ou du des choses terrestres avec les douze
monde dont l’Apocalypse donne ici signes, et qu’il nous donne, dit-il, d’ a~
la description. Erp comptant un, où près le Génie des anciens Egyptiens,
l’ua des deux tableaux marque i a , et les monumens Arabes, d’où il la
ton est sûr de trouver les mêmes pierres, tirée.
{dans h; même ordre absolument ,sans Nous sommes d’autant plus en droit
laucune espèce dé transposition. Il n’en de chercher dans le Zodiaque 1 explic
i t e d’ailleurs, pourle fond de l’allé- cation des douze fondemens de la ville
iorie, aucune différence ; et le rapport Sainte , dans laquelle passent les âmes ,
laesi pierres de l’Apocalypse avec les di- lorsqu’elles retournent à leur pi incipe,
visions Astrologiques et avec les douze à la lumière ineréée d où elles étaient
[signes,dont l’intelligence premièreoulc sorties, que nous avons déjà vu le pas-
jchef chez les Arabes, et l’ A- f l »-.ment-. r P A le x a n d r ie ||j om
gneau, premier des signes, dans l’Apo-
cajypse, me paroîtprouvé sans répliqué
Nous ne verrons donc point avec
I Augustin, (2) dans les douze pierres,
j les différentes vertus des Saints, caracsage
de Clément d’Alexandrie (4), qui
nous dit, que c’ctoit par ces signes, et
en les parcourant tous douze, que I’a-
me vertueuse retournoit à son origine ;
et que par ces douze demeures se faisait
P^inalepse ou retour des âmes. Ce
térisées par ccs pierres ; mais les vertus que dit Clément est justifié par la doc-
• ... . • ■ trine des Manichéens sur lé retour des
âmes dans le Ciel, ou vers la demeure
Lumineuse, qui doit les recevoir.
« Le père vivant, dit Tvrbon (5 ) à
» Archelaüs , voyant que l’ame étoit
» affligée dans le corps, en eut pitié, et
» envoya son cher fils pour la sauver.
» Ce fils vint ; il prit la figure d’un hom-
» me, quoiqu’il ne fût pas homme en
» effet, et que le vulgaire crut qu’il
» étoit né. Dès qu’il fut arrivé, il cons-
» truisit une machine pour le salut des
» âmes. Cette machine est. une roue, à
x laquelle sont attachés douze vases.
» La Sphère fait tourner cette roue T
x laquelle enlève dans ses vases les âmes
» des morts. Le grand Astre, qui est le
u Soleil, les attire par ses rayons, les
» purifie et les remet à la Lune, jus-
» qu’à ce qu’elle en soit toute pleine.
et les qualités, qnc l’Astrologie attri-
[Ijiioit aux douze signes, et par les-
‘ quelles elle càractérisoit leur influence
! sur la nature sublunaire , pendant
I les douze mois de l’année.
[ Kirker, (3) de qui nous tirons cette
Table Astrologique , cite un passage
j d’Abnephius, auteur Arabe , qui vient
| à l’appui de ce que nous venons de
i aire sur cette théorie des influences,
[ quifaisoit la grande science des Orien-
[ taux , et qui a imprimé son caractère
1 aux ouvrages mystiques venus de ces
pays. A ;■■■
« Les Egyptiens, dit cet auteur Ara-
[ * be, ont divisé le cercle du Zodiaque
j » en douze forts ou citadelles , dont le
I 1 premier est occupé par Stries, (c’est
( » 1 Agneau chez les Perses. ) Le Génie
* bienfaisant qui y préside est jlmmon,
1 0 ) Plato in Tim.
j Augustin , T . 6. p. 301.
(3) OEdip. T. 2. pars 2. p. 178.
(4) Clem. Alex. Strom. '1. 5. p. 599. (5) Beausobre, Hist, Manicli, T. s. 1.