aura une suite de fuseaux terminés aux
cercles Arctiques,qui comprendront tous
les Paranatellons, et qu’on pourra construire
une Sphère Paranatellontique.
Nous donnerons, à la fiiide ce traité,
plusieurs' distributions, des Astres en
Paranatellons , groupés sous chaque
signe, telles que nous les.ont laissées
les anciens, et que nous les ont conservées
les Astrologues modernes.
Mais avant d’entrer dans quelques
détails , sur les Astres placés hors du
Zodiaque , qui se lèvent ou qui se
couchent en aspect avec les signes, il
nous faut d’abord parler des signes eux-
mêmes, auxquels ces Astres Paranatellons
se rapportoient, et qu’ils fortilioient
de leur influence. C’est ce que nous
allons bientôt faire, quand nous aurons
parlé des autres divisions de la totalité
du Ciel.
On distinguoit dans le Ciel deux
portes ( 1 ), l’Orient et l’Occident : par
l ’une le Soleil monte sur notre Horizon,
par l’autre il en descend et se retire.
Théon les appelle , d’après Aratus, les
cornes de l’Horizon (2).
On donnoit au Ciel deux faces ; l’une
Orientale', qui étoit sa tête ; l’autre
Septentrionale ( 3 ).
On appeloit aussi le côté de l’Oriènt,
par où nous vient la lumière, la contrée
supérieure du Monde ; et le côté
de l’Occident , la contrée inférieure.
On appelle aussi la partie du Midi, la
gauche du Monde ; et celle du Nord,
m droite.
On partagea le jour en quatre parties;
la première s’appela Rubens (4) f
la seconde Splertdens ; la troisième
Tirons ; et la quatrième Tenons. On
appliqua à-peu-près la même fiction;
aux quatre chevaux du Soleil, Eoils ,
Æ thon , Pyroeis et Pklegon. Hygin 0
0 ) ïsidor. Orig. 1. g , c. 5.
*2.) Theon» p. 164.
(5) ïsi-d. Tbid.
(4) Midi. Neander. Eiem. S plier, p. »52.
(> ) Hygin. F a b .iS 3 .
(6) Fuige'nî. 1. i , c . 1 z, G é ra , Cæ--. c; 41.
donne les noms des chevaux du Soleil
ainsi que ceux des heures; (5 ). Les uoi
le6 nomment Eoiis , Æthon, Brouté
et Steropé ; d’autres Erythreus, gc.
taeon, Lampos, Philogeus ( 6 ) ; d’antrei
A b ra x , Asso , Therebo. Quant aux
heures, voici les noms qu’il leur donne:
Auxo , Éunomie, Pherusa, Caria
Odicê , Euporie, Ire n é , Orthesie
Thallo. D’autres en comptent dix.
savoir Augé, A n a to lêM u s ia , Gym
nasia, Nympha, Mesembria, Spondé,
Eteté , A c té , Hecypris , Dysis. On
les fait filles de Jupiter, et de la Vierge
Thémis. |
On dxvisoit encore la Sphère «n
quatre points cardinaux, savoir,l’Orient,
Anatolé, où étoit l’Horoscope; le milieu
du Ciel , Mesoura-nêma ; le Couchant,
Dysis y et le bas du Ciel, Hy
pogeion ou Subterraneus Locus. On ag-
peloit ces quatre ~ points , les Centresj
les Angles , les Parties , >et les points
Cardinaux (7), sur lesquels le monde
s'appuyait. On les appeloit aussi Tituâ
et Templa. Nous en avons fait usagé
en expliquant les quatre figures, des
ciuatre animaux fie l’Apocalypse; (<>)t
Les anciens Astrologues1 y attachoient
beaucoup d’importance, et ils étoient
les principales bases des déterminations
Astrologiques (9). Ils étoient comme les
Gonds , sur lesquels rouloît le système
de là fatalité ; le Méridien et l’Borizoïi
lés üxoient.
U Nous ne suivrons pas dans, ses details
cette théorie, parce q u ’elle tient1
pins à l’Astrologie judiciaire, qu’à no®
objet, qui est l ’explication des mo-
numen's et des fables de l’Âstrologt*
sacrée.
Nousdirons seulement,que l’on coup-
toit encore huit autres lieux, savoir»
Déesse, le Dieu , la bonne Fortune et®
■. Salco. atin. Clini. p. 83— 84.
(8) Ci-dess. t. 3 , p -340. .
(9) Mars.Fie. m Èjinead. 2. Plut. 1. 3* c- 3'
Ejnp. 1. 5. Firm. 1. 2 9 c. 18, Kirk. (Kdip. t* 1 î P,lï ’
2 , p.
I ton Génie ( i ). La Déesse étoit au troi- I sièine lieu, à compter de l’Horoscope ;
I le Dieu auneuvième signe ; la bonne For-
I ; tune au cinquième ; elle suivoit immé-
I diatement le bas du Ciel; le bon Génie
I occnpoit le onzième signe , à partir de
I ! l'Horosfcope, en comptant dans l’ordre
I des signes. C’étoit celui qui suivoit im-
II médiatement le milieu du Ciel.
[ Les quatre autres lieux s’appellent
I[Oiseux, parce qu’ils n’ont aucun rap-
11 port qui les lie à l’Horoscope. Le pre-
I mier se nomme Anaphore •+_ le second ,
I \Epicataphore ; le troisième , mauvaise
II Fortune ; et le quatrième, mauvais
I Génie. Ce dernier est à trois cent trente
I degrés de l’HorqsCope, temj ours en
I [.comptant suivant l’ordre des signes.
I [Parmi ces différens lieux (2), sept étoient
I j heureux ; ; savoir , la bonne Fortune , le
11h)’i Génie, le D ieu , et les quatre
l[ (1) Salm. ahri. Clim. p. 63— 85— 91.
II fa) Salm. 191.
ÏSf— &
points Cardinaux. On appliquoit cette
division des quatre points Cardinaux
aux quatre âges dfi la vie. L’Horoscope
appartenoit à l’Enfance ; le milieu du
Ciel, à l’Age fait ; le Coucher , à la
Vieillesse; et le bas du Ciel, à la Décrépitude
( 3 ). On notoit ces différens
lieux par des couleurs , qui leur étoient
affectees. L’Horoscope, par exemple ,
et le septième lieu à compter de l’Horoscope
, étoient blancs (4). Je ne suivrai
pas plus loin ces détails; je rie parlerai
pas non plus des rapports des Planètes
avec ceilieux, et des signes entre eux ,
ou de leurs aspects triangulaires, qua-
drangulaires ou opposés ; tous ces détails
appaitenantàl’Astrologie exclusivement.
Je passe à la nomenclature des
signes , et aux fictions qui furent faites
dessus.
(3) Kirk. GSdip. t. 2 , part. 2, p. 1C6.— 1 - ;.
f r i1 Salm. p, 67.
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