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destinés! à ■ îjupfésfènt’df ote moudei tefejk
«joleil. dans sa révolution.
C^uant auxyeux, dont sont semésiles
corps de. et s anintpux, il fest évident
oue ce sont les étoiles, ,dont chaque
Çocstelfa,tion, est parseinée. ManiliiiSHp-
ptlle les étoilés,les Yeux duCiel(a)).ü’est
le, faaieüX; Aigus des iAnciens ,! sui,
vant l’explication assez naturelle de
ceux qui ont voulu interpréter cette
fa bjefij.PersonnMn?« mieux mérité que
le Giel l’épithète de Multiocithis , ou
ncxvufiiccK^cf ,, quoi les •, Egy jïtieiis ,don-
nqieHt à JOusu Gu voit
aussi’, dqiis $^c£qhïato^,qpe,^s]Pçeuii
ciens yeprés^ptoient ,]eut? Uieiix ^v^c
plusieurs yeux ,\plusieursiaîlçs‘ , et que
Thaut,qui les représeùtôit qwsi,, avoit
cherché a imiter tlranus ou le Gielf 2).
Ces figures ou images allégoriques des
intelligences, qui présidents rordie du
inonde , auxquelles du demie plusieurs
allés et plusjeUi soyeux , 'sont très frequentes
dans la Théologie Orientale ,
et chez tous les Oabalistes Hébr&ix,
qni ont emprunté leur Théologie irtys-
tërieuse de l’Egypte , de là Chaidée et
de la Perse, où fa, théorie déi Afiges
et des Génies est née , et Chez qüi on
trouvç,presque par-tout; de ces'figures
allégoriques, d’une forme monstrueuse,
telles que nous en présente le livré dé
l’Apocalypse et celui de Daniel et d’Exé-
chiel, dont l’Apocalypse'est une Mauvaise
compilation.
Les Gabalistes donnent à Gabriel six
grande» ailes (3)1 auxquelles sont, attachées
cent autres ailés plus petites.
D’autres Anges ont soixante-dix faces ,
et à chacune d’elles, soixante-dix touches,
D’autres 360 yeux , 360 langues,
360 mains,, 360 pieds , etc. nombre
égal à celui de 360 degrés du cercle ,
»oit du Zodiaque; soit de l’horizon,.et
avec cela quatre ailes qui s'étendent vers
(1) .N a tai is Cornes,
t2) Euséb. præp. Èv. 1. i.e. 9, jj
(3) K-irker, CEdip, T. a. part. I. p. 420.
N T V E R S E ,L.iLÆ.
les .qudtre partiéfe du moùde', Orient
Ooeidferityetcq ffû t.nisl) M i ,s i . ••
Il est aisé.de feihaitqiiccipur les r»p.
porté visibles1 * 3,: que le nombre de ces
ailes , dp cesÿenX f de'uces mains ont
avec, les divisrdnS.de la-Sphère ,-que ces
figures, d’Àngès , d!Archanges ou de
Ghéçuoinsi; sont de là nature des figures
symboliques ,.que l’Astrologie atïcieane
i maginsf, et don t la Sphère nous conserve
enccsredes traces dans.lgéVierge yPer-
sée e.t 'Pégase., qui-sont-piums d'ailes;
coinmeecsiAnges | h p u t t dé la “llfiéo.
logis Ghaldéeû.BeiiUn Boeuf oui un Lion
ailé i f est pàs. iplni extraordinaire ïdass
line: Sphère i qu’u® Cheval aîléq tel que
Pégase ; qu’une femme ai IA« ' ,q tesll e que
là . Vrierge'Céieate ppfc qu’un homme.,ailé,,
tfel quel Rerste. C’est-l’ouvrage du-morue
Géiuesu:')) £ à l
.Les. premières .’'sectes /Ghretieltn«
arv.oi e nt. i conservé à' lpu rs ■ sep t Aïehta gèl
des figurés A’iÂriiinaux , qui foûtes'sont
dans la Sphère, et en ont été'vraisemblablement
empruntées^ "f
•. Michel ,,quisous ses pipds'écrctse-le
Dragpn,; av.oit une tête ae Lion ; Hél-
■ culè , qui dans la- Spbèret écrase lé Thème
Dragon.avoit une peaii'de Lioh (4);
c’esba-dire , que tons dêWx; ëtofeiiYpii1
rt-s de l’attribut du signé , qui sert de
domicile au Soleils \ ' et dCntAHercidê
chez -les ’Grecs étai tt-le ‘Gèri'u? oébdùé
teur. C’est la figure dsu’pfémïér anihwt
de l’Apocalypse.- U» second’aVoit’h
tête de taureau , signe to’YénuSOà son
domicile , et prenait le nam déSoûrië|
nom du Taureau, icri,éoe Astronomie.
C’est la ligure du second animal. Un
troisième était un homme amphibie1,
à pieds de serpent , tel; que l’on p«-
gnoit Cécrops (5 ) , que'ikntiqnit'épl?*
çoit daçs l’homme du ’Verseau, dénié*
cile d% Saturne. C’est notre troisiètM
animal. On l’appaloit Rapahël, ët SaÇ4)
Origene Contra Dels. 1.6 . p. 3Ô4*
(5) Connus Pioiiys. 1. 41, v.
R E L 1 G 1 O N U
I tnrne s'appelait Rephan chez les Copiâtes.
. A a f i , j tÿ ’«.,1, -p, - i .A q
| Le quatrième avcjit nue figure d’at-
l,zle. C’est la figure cln quatrième ami
r a l dé l'Apocalypse. Il s’ appelle Ga-
l ' b r i e l ; ”'j'. _ .' '■
I Le cinquième avoit la figure d’oure,
l'animal' qui est aussi dans la Sphère au
■ nombre dés Constellations.On l’a'ppeloit
| :Thautabadth.
| Un sixième avoit la figure du chien,
■ animal çaractéristiqii'e de MeijCure' : et
■ le Chien’ est, aussi’ t Une ddsf plus -bril-
■ lantés'de nos Cofistella'tiôùsi II s’appe-
Boit EratHot. i
■ L'é’-Sëptlème étoiCunefigiire d*ane ;
■ etl’Ànè est urie Constellation , qui fait
■ partie du signe dù'Canèbr, domicile
■ de là’Lime ; oh l’àppelbit Onb'él, nom
IcomphsMidejOnos en Gréd ,. qui veut
Biïfe’’Ai)e', ' et' par lcqtiél cette' partie
■ de la CbnsteliàtidftiesSt désîgnée dàn's’Ies
^ h ’és'd'Â'strOhqitlieé Ori l’a'ppetoit aussi
l l ’lia'ujllialidpth./ou TharÛrôrolk.
■ Cette doctrine pàroît à Origène avoir
Rté parficqlierè'aüx Opliites,|et avoir ëu-
Itrée dans 'leur thébrie sur les septCieux,
■ font parfe St. Epiphane (i)1, et sur les
BeptEohs, Anges ou Dieux inférietirs,
■ jui se raétamôrphosèrent en sept Cieüx,
■ ju’Ialdabaoth enveloppa de ses eon-
■ oursi'1,1.'-
I. Les Gnostiqües (2) avoient aussi1 leurs
■ ept Cieux, présidés chacun par un
Bénie ; et ‘chacun d’eux avoit sa forme
dénommation particulière.' Ils
■ Etaient, sohmis' à l’action d’un huitiè-
■ llc i qui les comprenoit tous , et, qu’on
■ Ppelpit, üarbé/o , le Christ, père et
Btntre de. toutes, choses. On donûoit
| fôrrtie-d’Ane à Sabaoth , à celui qui
■ fé^idoit au septième Ciel, ou au Ciel
■ e la Lune , laquelle avoit son siège
B 1' Cancer ,' où est la Constellation de
■ Ane. Tous ces rapports sont asse*
Baguliers pour être remarqués,et pour
(U Epipli, adversu» Il !#• lai, seras,. c. 38. ■ J-
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nous ramener à la Sphère, d’où furent
empruntées ces figures bizarres d’An-
ges , d’Arclianges et de Génies tutélaires
des Sphères, et préposés à l’ordre
du monde , que l'on eherehoit à retracer
par-tout dans {es mystères et
dahs les ouvrages de la Mystagogie, où il
es fquéstion de peindre l’umequi traverse
les Sphères, et qui cherche à s’élever
par là cantemplation et l’extase jusqu’à
son principe. Car à peine l’homme fut-
il formé , disent les Opbites■ (3), qu’il
chercha , parla force de 'son in t ell igen -
Ce à s’élever au-dessus des huit Cieux ,
pôujr leur couuQÎtfe et louer le père
suprême', placé au-dessus d’Iàdalbaoth,
: qui enveloppe les septCieux inférieurs;
Vc’est-à-dii-e , qu’il s’éleva au-dessus' du
monde et du Ciel visible ,- jus-ipi’au
monde et, au Dieu iiitéllectuel. Mais
Ialdabaotii fâché cherche toujours à
le repouser vers la matière , où le principe
du mal' se mêle à celui du bien.
L ’Apocalypse étant un ouvrage Mystique
de cette nature, dans lequel l’ame
s’affranchit dé la matière et, s’élève par
lit. contemplation à travers les sept
Sphères , jusqu’au monde intellectuel,
qui brille dans la Lumière première,
ah-dessus dès ruines du monde visible,
dans.lequel le mal se mêle sans cessé au
bien, il n’est pas étonnant d’y rencontrer
de ces figures d’Anges ou de Chérubins
, à tête de lioii, de veau , d’aigle
, etc. que les Ophites et les Goos-
tiques avoient formées, d’après les tableaux
de l’ancierine Théologie Orientale
, d’où la Théologie des Juifs et
des Chrétiens est émanée.
En nous résumant, nous conclurrons,
que les quatre figures d’animaux; que
i’Hiérophànte app'ercoit dans le Ciel ,
ne doiventêtre cherchées ailleurs , que
dans les Constellations , et principalement
dans le Zodiaque, on circulent
toutes les Planètes , qui dirigent la
(2); Ib id . <■>. p. 43.
(3) Epipb, ibicU P fijww ■ ■