P V E L A S
3> cienies et les deux escarbhücles tlési-
» jrneniles sept Planètes. L ’unei des deux
■» escarhonelés representeSatùrne;! autre
« la Lune ( on les deux é-xWeuâtls planée
» tairesi ) L'un, Saturne , est-plus îiiéri-
» dion a l, humide, tèrreStfe', pesant
>»; '.’autre tient plus de la nature de l’air.
„ Comme les intelligences préposées
» par la Providence aux sept Planètes,
» continue Clément d’Alexandrie , con-
». courent à la génération qui »s"opère
» ici-bas, leurs symboles ont, été placés
» sur la poitrine et près des-‘épaules,où
s» est le coeur ët le principe'’de la vie :
» c'est cétre' première hebdomade ,.oii
» le nombre septénaire , qui présidé à
» l’énergifr génératrice ».
« Les émeraudes placées -sur l’epaule
» désignent le Soleil et k Lune ,
» les deux principaux instrumens des
» opérations de la nature ; et le quadn-
» latère de pierreries ■ aU ’nombre^ de
» douze, trois sur chaquelace , désigné
» le- Zodiaque divisé en quatre Sai—
» sons - 1 ’
Les Géographes Indiens laisoientde
l ’Univers' un édifice' à sept étages ,
tons didérens de! beauté’«K-de perfec*
tiou (î). Chacun de ces étages étoit em
tonré d’une infer. L-e-dernier, ou ïe [)lus
élevé de tous , étoit le plus parfait. Ils
le représentaient aussi par les Sept •anneaux
sigillaires , que’ les Brachmanes
donnèrent à Apollonius (i) ; ceux de
Coromandel pâv sept-Pagodes- ( 3 );
Nous ne pousserons -pas plus loin
l’énumération dés divers symboles, emploi
» és par les anciens, pour représenter
le système planétaire, et1 les sept astres
mobiles , dans lesquels se répand ja lumière,
dont le Soleil est le foyer. lien est
encore d’autres, dont nous avons para
lé dans le cours de,notre ouvrage,(4) ,
, (p Contant d’OrvHle, t. a , p’. •
(2) Philostr. vit. Apollon. I. 3 . c. >3.
C ) Sonner, rcy. de l’Inde, t. 2 , p. .O.
(i) T . 1 , 1. a , c. 3.-
(I) T, 2 , et Seld. c. <5, p. 169.
(7) Uraaol. Petav. p. 3-
P If li ai E ,
et sut-tout daits notre » explication Hde
:l’Apocajypsé ( fi. ) , dans lequel ce rnê me
système planétaire est reproduit sous
plusieurs formés variées., telles que celles
des sept Eglises, des sept Anges des
Eglises , des sept Etoiles, des-sept Chandeliers
, ou du Chandelier à sept branches
, d’un livre à.sept sceaux etc. Dans
notre article Moloch ( 6 ) , nous avons
aussi parlé des sept petites chambreües,
qui étoient distribuées dans 1 intérieur
de sa statue ; et nous y avons vu une
nouvelle expression des ; sept Spheres
concentriques, nue renferme le Ciel
suprême. Ainsi- mous terminerons ici
ce que nous .avions; à dire des emblèmes,
destinés à représenter les sept
Cieux- et leurs» Planètes. Nous, allons
maintenant parler des noms différens ,
qui ont été1 donnés à ces mêmes Astres
chez différéns: auteurs; et en diverses
langues.; Nous les classerons
dans un même - tableau , rangée sous
plusieurs colonnes. ^
On trouve les noms des;Planetes dans
Géminus (7), dans Achilles latiuâ (8),
dans Hrmicus ( 9 ) , Hygin (10)>
tosthène (11), Hésychius (12.) ; dans Ja
Chronique d’Alexandrie (13) ; et autres
auteurs, de qui nous avons tiré ceux
que nous. donnons. ( Vpyez à 1® 'U1
des-Notes; le tableau nominatil dssPlanètes).
Après avoir mis sous les yeux du
lecteur, le tableau des difFérèns noms
des Planètes, nous' parlerons des, diverses
distributions qu’on en avoit laites,
des. qualités, principales , qu’on- leur
avoit attribuées, et des caractères parti-,
culiers qu’on leur supposoit.
On distribua les Planètes dans les
douze signes, par, domiciles et pardieux
d’exaltations. On les distribua aussi dans
(8) Ibid. p. 80.
, (9) Firmic. 1. 2 , c. 2.
' (iov H y g. h , sub fin.
(11) Fratosch- c. 43.
(12) ‘Hesych.
(13) Chron. Alex.
les trente six Décans, ou dans lès trente-
six sons-divisions des douze sig iesi
Comme nous avons déjà parlé dé ces
sortes de distributions , dan s le • 'pre-
»lier tome de cet Ouvrage ( 1 ;) , nous
n’y reviendrons pas ici. Nous ajouterons
seulement, qu’à chacun de ces
Décans on atffectoit trois Divinités, appelées
D 'eu x Co opérateurs , M unifie es ,•
et Synergoi ( 2, ) ; de manière qu’il y
avoit neuf de ces Dieux Coopérateurs
dans chaque signe , et que chaque Dé-
can- avoit trois Dieux Coopérateurs sous
son inspection. Ces • neuf Dieux JW«-
nifines se.sous-divisoient encore en une
foule d’autres intelligences subalternes ,
qui présidoient aux événemens subits
et impie vus, et qui s’unissant aux Fia- .
notes, modiiioient la matière et tous
les effets sublunaires par leur influence.
On peut consulter aussi, sur les domiciles
Planétaires, et sur les motifs qui
les .ont lait,affecter à telle ou telle Planète,
ce qu’en'dit Ptolémée dans son
Tétrabible ( 3 ). Passons à d’autres divisions.
Nous nous abstiendrons de parler de
celles qui ne peuvent appartenir qu’à
l’Astrologie pure, telles ; que les divisions
aupeiéës liinites'planétàires-, ' Oriar
ou termes , do lit parlent Firrnicus (4) et
Ptolémée. En effet, quoique le signe
lui-même fût soumis à la Planète, qui
y. avoit sort domicile, néanmoins ses différentes
parties étoient affectées kux autres
Planètes, qui#en possédoient plus ou
moins de degrés, de manière que : la
Planète , qui setrouvoit dans cette partie
qui lui étoit familière, étoit censée être
dans son domaine. Ainsi, quoique tout
le signe du Belier fût le domicile ale
Mars, cependant l'intervalle qui se.
trouve entre le premier et. le sixième
degré, étoit affecté à Jupiter. Depuis
le septième jusqu’au douzième degré,
étoit la par lie de Vénus , etc. Nous
(1.) T . 1 , 1. s* P- , 8.07.
(2) Firmic. 1. 2 , c. '4*
($) Ptol. 1. 1, c. *8.
parlerons d?autres;distributio ns ou d'autres
distinctions établies entre les Planètes.
Ondistingûa les Planètes, comme
les signes, en mâles et femelles.
Comme il y a dans la 'nature deux
génrès'“‘priücipawx,- ' Jè masculin et le
féminin'(6 )'V et comme l'élément humide
appartient spécialement au genre
féminin, dans lequel il al >on de pi in ci-
paiement, la Lune et Vénus, qui renferment
plus d’h midi té qu’aucune autre
Planète , sont censées du genre' féminin
: au contraire, le Soleil, Saturne
et Mars, sont masculins. Pour Mercure,
qui tient également du sec et dé l’humide
, il appartient aux deux genres.'
Lès Planètes masculinisent encore
ou féminisent, pour ainsi parler, à raison
des figures quelles forment, dans'
leurs aspects avec le Soleil. Elles sont1
masculines, lorsqu’elles devancent îè Soleil
à i’orieût'; et féminines, lorsqu’elles
le suivent au couchant' Il en est de
même; des; rapports qu’éllès ont avec
rilpriztOi.1, qui varie. pareillemen t leurs
sexes j 'elles t’eniiërit au" genre masculin
, quand' ellesoccupent l’intervalle ,
qui se trouve entré l’orient. et le milieu'du
Ciel. et celüi qui e.st entre le couchant
et le bas du Ciel', ou depuis le
point rie couchant jusqu’au Méridien
inférièùr. Elles sont féminines , dans
respace' Cômpris e titre le milieu du
Ciel et lè coUchaiit', et entre le bas du
Ciel et l’orient.
D^ms le premier , cas , parce qu’elles
sont dans la partie , d’où part, lé vent
As s ah è , ou Suùsôlamis j dans le second
, ca^. , parce, qu’elles sont dans
le . lipu cVoii part le vent Adahor,
ou occidental, :On établit aussi la distinction
des..Plan êtes ,€în Planètes amies
du jour , et Planètes. amies.de la nuit.
Les Planètes amies du jour, qui suivent
le goût du Soleil , et qui ont la
(4) Firm. 1. 2 , c. 6. Ptolem. Tetfabl I.. 1 , c» ai.
(5) Ptolelü. Tetra b. 1. r , c. <5.
»