asc R E E I G I O N U
ïupérieûf, et sur leur incarcération ici*
‘’as y comice faisant partie des dogmes
enseignés dans les anciens mystères ;,
et par 1rs Mystagog^ies , tels qn’Or-
phée, qui se disoient interprètes des
secrets des Dieux. Les initiations, les
expiations, et ks purifications eurent
rpoùr.but de ramené^' le s hommes au
.séjourede la félicité primitive, de-les
régénérer, et,de leur' fatliter le retour
vers 1’ l 'rripv rt c., en les dépouillant des
qualités Contraires à la pureté de leur
nature. Le- péché } dont s’étoient renr
ducs coupables ces âmes, e’est îà concupiscence
de:la matière-, et le des:r
de connaître le ntoude sublunairet, ou
le bien et le mal se trom.oiept niêlane
-gés, et d’avoir voulu y descendre par
Er génération ; enfin de s’être laissées
-prendre par.L’appât de là m*.tièrtîj et
■ du prinl'ipjejtépÉbreiJX , qui; y'réside.
.Cette Théologie est dssex biyn: détaillée;
dans Macrobe (i)-., et dans i’onvra-
ge.de Porphyre, sur l’antre des' Nym-
■ phfs. On y Voit 1rs âmes y-, .‘.séduites
.par la vue ;de larpatiène, .déchoir Me.
..leur pureté , et descendre du lieu.de
deu'r origine î, pour; s?uair ad corps , é.t
éprouver Le mélange du bien et du mai,
jusqu’à-ce; qu’ elks soient rç.tonTuéls
au lieu d’oïl: elles; sont sortks. Oü y
enseigne; comme à t’epnzza , que la
vie est, un état malheureux l s | , et que
la mort est le termeoffs mes-ihaux ,
'puisqu’elle n-ous reiidoà la féiiriîe prirni
t ive , lorsque nous à vont vécu oon-
f. riuément iaux-prinb'pfs de,, là .jnsfi-
rcey et erisnite on y trfoe lé tableau du
monde, et les, divisions -astronomiques,
qui /fixent> les diüéïpns points de la
rqiite .des âmes, ,Çer tri é.tpit Le but
■ mystique de ces initiations v suivant
JîôTpiliyr« (s). «. C’ést, de celte manière,,
;dik,ce; philosophe,-, que les , Perses
I V E R S E E E E.
» marquent la descente des âmes ipj.
» -bas , et ensuite leur retour ».C’rst.
là ce qu’ils enseignent dans leurs ici.
dations, et ce qu’ils figurent dans }ts
mystères , qui se célèbrent dans l’autre
représentatif du monde , consacré par
Zorosstre^}. Tout, le systêm-ç Astro-
pomique y étoit iniS en représentation,
tant celui .des fixes > que' celui des
Planètes (ÿ). On ne sera don* pa
étonné , si nous expliquons plu,
sieurs figures dé l’Apocalypse , on
plusieurs.tableaux; de,,çe livre d’initia.
dont, pa* des tableaux empruntés de
la .Sphère, et-par. des-divisiOns calquées
sur les .divisions -célestes , puisque,
suivant Porphyre , ces ' tableaux sy
trouvoient dans l’antre Milhnaque(6;)f:
et qu’on y avoit marqué les divisions
des climats, et les élémeus cosmiques,
c’est-à-dire , les. Constellations,. Car,
c’est ainsi: qu’on , doit entendre remnt
HMfux* , comme on peut. le iojr
dans Satmiaise (7) ( Année Climatérique
). Macrobe les y fait entrer,amsit :
(:)n y voit à, la tête le Lion „ connut
dans, l’Apocslvpse : cet animal est
aussi le. premier des quatre animaux,
.C’est en passa ntt du Cancer au Lion,
dit !JMtacr«be.(b) . qu’elles eomrnpceiitj
à se:, dégrader. 11 y fait aussi entrer
la Coupe voisiné du Lion y- ce <jilj
prouve bien là, liaison , qu’avoit.svet
toute la sphère , efc.avecles.Constella-j
ti.ons, toute celte ibéorie, Mystagoÿé
que. Mitbra, eu .le Dieu aux rajslr-
res duquel, on initioit, avoit ici, comme
l’Agneau de l’Apocalypse , saçj
siège à l’Equirioxe de printemps (ÿij
et on, lui meltoit en main le gl;>)rt;
<le Mars , qui préside au premier «pfj
au Bélier, ou à l’Agneau. Aussi,voyons-
nous dans l’Apocalypse, que le jp®
lumineux, qiu le premier »’offre **
(j.) Mesrrob. S om .S c ip .l. 1. r. 12 et 1,3. ■2.) Porphyr, de .aiitr. ,p. u g , etc. p. 121.
-43) ib-ïa. p.soTr ■: m ;
p. 122. '
45) Ori^cé. coiilr. Ci |si ngSv •
(fi) Porphyr, p . i'08 et 121.
(7) Sotiras. A on . Climat.
S MecTob. 1. i-o. I2. p.4«.
(g) Pcrpl-yr. autr. N jn q l i . p. 12a-
3 1 1 R E L I G I O N U N I V E R S E L L E :
is a rd s du Prophète ,' est: également
■ caractérisé par cet attribut symbolique
■ de M a i s ,ou du génie .équinoxial. Etant
■ tourné, dit-il, Bj y« f l * chaudebers
K , n[ WÊÊ p,t au milieu des chandeliers
K,or je 'vis quelqu'un qui ressembloit
■ r , jq. de 1homme, vêtu d’une longue
■ obe, et ceint au-dessous dös mamel-
■ lts d’une ceinture d’or. Sa tête et-ses
■ cheveux étaient blancs, comme de là
■ laine blanche , et. comme de la neige ;
■ ses yeux paroissoient comme une flam-
■ ine ae feu. Ses pieds étoient semblab
le s à l’airain fin , é quand il est. dans
■ une fournaise ardente,y sa . voix éga-
hoit, le bruit des grandes eaux. Il avoit
Kans sa main droite sept étoiles ; et de
■ sa bouche sortoit une épée à deux
■ tranchans ; et son visage étoit' aussi
■ brillant, que le Soleil dans sa force.
I Ce génie lumineux, distingué par le
■ glaive , accompagné de sept étoilés, ou
■ de sept chandeliers , représente parlai-
■ emeut le Milbra des Perses ,. accom-
■ pagné du système planétaire , dont les
■ lïiouvemeris partent, de l’Equinoxe ,
■ «trefois le Taureau, et ensuite A r iis ,
■ ou l’Agneau. Dans les monumens du
■ culte Mïthriaque, gravés dans M. Hy-
■ de, et dans ce volume (2) , ce Dieu y
■ fst représenté j tenant une épée à la
Bnda , et xjuekiuefois l’enfonçant
■ dans l’épaule du Boeuf. Le Boeuf est
■ j’uncie.n signe Equinoxial ; au lieu que
■ ans-les derniers siècles, ce fut l’A-
■ gneau , qui, étoit immolé, et dont le
■ iang régénéroit les âmes. Les livres des
■ ’vises (3) représentent aussi Mithra
■ rmée de-l’épée , et lui .donnent pour
■ iinvmi le Serpeut. Il habite la .haute
■ noniagae d’or pur, et.il donne à la
■ erre la grande Lumière , sur tous
■ p’s Kesvara de la terre , au nombre de
■ l‘Pt; il est assis:surnn tapis d’or, ce Mi-
■ lua, dont le corps brille de lumière. I■ H M i t is. c. î. v.. 13 et 1$.
■ jn Hyde fiel, p r*. p. 13. ci*dessus, p.
■ ^eud A vos 1. X. 2. p-211. p. 204.1’. iqô.
Dans tôus les manumens de Mi.tlira,,
ou remarque à ;côté de çe .Dieu s^pt
autels, ou Pyrés ,. eonsaorés apy sept
Planètes , dans lesquels sé répand ta
Lumière éthé.rée., e t à travers lesquel»
passent les arnes , pour se.rcndije au
sein d’Qrmusd'i eu passant par les sept
portes Planétaires, de l’antre Mithria-
que-, décrit par -Celse dans,Oi'igeue.
Dans les mystères d’Eleusis , ou conserva
les traces de ,çys allusions au système
Planétaire, puisqu’o n j leprésen-.
toit trois Planètes , le Soleil , lq Lune,
!et Mercure, soumis à l’action du Dc-
miourgos, Ormusd, principe du Bien,
et de la Lumière. Le Dadouque, avec,
&ou flambeau , y represntoit le So-
leii.
Cette même allusion au système Planétaire
avoit été conservée dans les
cérémonies de l’initiation Phrygienne ,
qui se pratiquoieut à Bcpuzza, feSfe
qu’on s v rassembloit , pour attendre
l’apparition de Christ, et celle de la
céleste Jérusalem.
Sept jeunes vierges , ou Prêtresses,
vêtues de blanc , entro-ent dans le
Temple, où se célé-broient ces mys-,
tères(4,). Kilos teuoientdans leursmains,
chacune un flambeau ,.et retraçoient en
quelque sorte les sept flambeaux purs
et lumineux , qui éclairent le monde ,
dont le temple étoit l’image. Chacune
d’elles se présentant dans,cet, appareil ,
pour, rçnçtre des oracles au peujile
et affect,oit. d’être, pénétrée de,: I'sjj-;
thousiasme, divin. C’est ac.conijiag'A
de ce même cortège., que paraît dans
l’Apocalypse le génie-lumineux semblable
au fils de rbpmme, qui parle,
à Jean , et qui lui diefe , les prophép
ties, qu’il lui ordotipe de publier. C’é-
toit au milieu, de sept chandeliers
d’or,, qu’il lui parlait, et , tenant en
main sept étoiles (S). Ces sept étoiles,
p. 2 r5. p.,2 *3 . p. 231-
(4) Epipbéc. 49.
(5) A p o e a ty p . c . 13 . j
D d î