se trouve placée Comme chef des Sept
chandeliers d’or. Totlte cette théorie
des(fieuxdansSt.EpiphanesettWrél<eê
a!u passage del’ame parles sept Sphèdes.
Sa dégradation est opérée par le DragSn,
qui les précipite dans le monde ténébreux,
et lent refouii se'fuit ensuite à Barbet |
dn gu-deisusiHu huitième Ciel , où règne
la | Lumière Ethéréè , ! et la -meré dès
vivàùV;' et c’est ainsi que l'ame sé
sauve. Cette théorie est, en d’autres
tenirtîs , celle deit Priscillanistes , ou
delasepte Phrygienne, rapportée ci-,
de^s^s.
C<lrte même‘théorie leur étdit com-
nhmétlvec lesValent.m'ieâs (r )•, q u i à
ces;Iepit Cieux (h) jo%noientte huitième
Ciel', ou la Sphère Ethérée et. lumi-
ireuse, qui les enveloppé; Ce qui fc-rmoit
l’ôétanàire, désigné îUystiipiement sous,
le notai de ‘la Jérusalem , dit :St. Epi-
p.hane , et de sqgesse, C’est cette 3 éJ
rusaient , qui étoit l’objet de leurs désirs
(2).
Il est encore à remarquer, que l’ame,
eh cherchent la Lumière, qui l’a abandonnée
trouve arrêtée par un cer-
tàintermc , qui l’empêche de remonter
plus haut , et que ce terme est u®.
{.lue c’est en quelque sorte le terme,
qui renferme la. Lumière ; idée assez
Semblable à celle que nous venons de
donner de a. » , ou des extrêmes , qui
liiéqt l’éteûdue/ de la Lumière répandue
dans ce mdndé , et emanee du
jïiondé intellectuel - et. supérieur.
’ Néanmoins on-est obligé de convenir,
que chez eux , comme chez l’auteur
de l’Apocalypse , ce n’est peut -iêtre
qu’un pbus’des'mots , que de traduire
terme , où tout commence et finit; et
que ce n’est qu’pne manvaLe étymologie
du nom'Oros, qui signifie effectivement
teriné ; mais qui 'écrit par», ®f»f,
est le nom de la Lumière , .#( en Hé.
hreu (3), celui d’Horus eu Egypte, dii
Dieu fils de la Vierge IsiSi, que les .Grecs
ont toujours traduit par Apollon (q.
C’est ainsi que Oms , et u» , sont absolument
la. même chose ; mais la raison
de cette svnonimie, donnée par les Valentiniens,
ne vaut, rien y et résulte d’un
abus qu’ils firent, des mots, pour les ap,
pliquer à leur Métaphysique. En conséquence
je suis porté à croire, qu’il
finit lire, je suis la» , et que dans la
Théologie Chaidéeune, dont parle Ce*
dretmsy ce n’étoit point »«» qui désiv
gu oit vouloir, mais.-ta® , et, que les
copistes auront écrit Ja» au lieu^de la»,
regardant l’i comme un article féminin
à demi formé, auquel ils ont cm
devoir joindre une jambe pour, en faire
« et». Car il.est certain.; par,l’oracle de
Claros C';) y que le nom mystique.du
Dieu de la Lumière, celui qu’on em,
ployoit dans les anciennes cérémonies;
étoit ta». Le savant J ablonski (-6) a été
persuadé , avec raison , que c’étoit le
nom mystique, par lequel le Gnostiqus
désignoit J. C ., le Dieu source de la
Lumière , qui éclaire tout homme veinant
au monde ; enfin le Dieu y qui est
censé parler à Jean, etluiannoiioer qu’il
va bientôt venir (7). Il est à remarquer,
que Chros est voisine des villes auxquelles
Jean écrit, et. que e’étoit lf
nom mystique v du Soleil, dans et
pays-là.
Ces expressions vocales et mystiques
du système Planétaire et du Dieu S»
leil,qui en étoit le chef,et qui répandoit
sa lumière depuis * jusqu’à ® , ou dans
toute l’étendue du système du monde;
-figuré par sept chandeliers, rt étoient
point étrangères aux Phrygiens et a
toute la çô te de l ’Asie Mineure où sont
placées les sept Eglises, On a -trouve
( i) Epipb. c, 31. p. 85.
G ) I b u U .% - 1 - m W l .
S § .Talion.:L;2 i i J v l ÿ
£4) Ht-ro-h I- 2- c- 144- r i f K
>T i E 1. 1 . P . K
Plutarq, de Isid. p. 3^5.
(5). Jdacrob, Sal. 1. 1. ç. 18. p. silo.
. (6) Jablorf. PaniU. Æyyjx 1. 2. c.’G ,L <’•
'Jïc.rpoc Hafe: if) Appcalyp. c, rkv. 8y. - 1 ^
danscemêmepays, vis-à-visPathmos,
près d’Ephèse et de Laodicé , enfin à
Milet , une inscription qui. renferme
dés invocations mystérieuses adressées
aux- sept Planètes, et les Planètes y sont
désignées, chacune par une des sept
voyelles, qui, combinées différemment
entre elles , forment un mot mystique
et sacré, que l’on prononçoit en l’honneur
de chacune d’elles. La lettre initiale
du mot, suivant qu’il commence
par a , ou c , ou « , etc. désigne la
Planète à qui s’adresse la prière. Si
c’est a , qui est la première voyelle ,
c’est à la Lune. Si c’est « , c’est au
Soleil. Si c’est a , c’est à Mercure.
M. Barthelemi (1), dans les Mémoires
de l’Académie des Belles-Lettres,
a donné une Dissertation aussi savante,
que juste et bien pensée sur
ce monument. Ceux qui désireront plus
de détails, sur cette théorie, pourront
la consulter, ainsi que le Panthéon
de Jablônski. ( 2 ). Pour nous , il nous
suffit d’observer ic i, que dans ce monument
lè caractère dn Soleil, désigné
| par un cercle traversé de plusieurs diamètres,
qui sortent de la figure, comme
autant de rayons de lumière , 1 , ou la
la voyelle qui désigne cet Astre est
[initiale du nom I<K/»aoi (i). En suivant
[la même analogie , la première co-
I lonne , qui répond à la Lune , offre
[ le mot d’invocation, commençant par
a , et formant la série première et na-
Iturelle Aemova , dont et et » , ou la
[ Lune et Saturne sont les extrêmes.
[La seconde par e , ou Mercure , et
[donne Etuc-.wA.La troisième par », oupar
l'a voyelle de Vénus, et donne HiovaAE,
letc., ainsi des autres ; et le refrein est
»toujours, protégés la ville de Milet et
|ses habitans. Le Génie de la Planète
| s’appelle BLrchangelos (Je), un des sept
I Archanges, ou des sept Esprits, qui ac-
I (j) Mémoire de l’Acad-I Inscrip. T. 41. P- 5i4. . r
I (2) Jabloaski, Proleg. $. 34. p. 55. et suivi
Rcliÿ. Unie. Tome I I I .
217
compagnent *» , ou celui qui est, qui
étoitetqui doitvenir, lesquels sont devant
son trône , pour me servir des termes
mêmes de l’Apocalypse ( 3 ). Toute
cette théorie mystique sur le Dieu Lumière,
et sur les Planètes, qu’il illumine
au nombre de sept, exprimée par
des voyelles, étoit donc connue et consacrée
dans le pays où l’auteur de
l’Apocalypse écrivoit ; et il n’est point
étonnant qu’il l’ait désignée, par les lettres
mystiques soit et et ® , soit l&a ,
qui caractérisent le Dieu, qu’on attend
dans l’initiation Mithriaque , ou dans
les mystères de la Lumière du Dieu
Agneau , le vomov des Chald'éens et
des Phéniciens. Le Génie entouré de
sept chandeliers d’or répond au Dieu,
aux septrayons, dont parle l’Empereur
Julien (4), d’une manière énigmatique,
et dont l’intelligence, suivant lui, n’est
pas donnée à tout le inonde ; mais qui
est parfaitement connue de ceux qui
s’occupent des cérémonies Théurgiques.
Il dit, que ces dogmes appartenoient à
la Mystagogie secrète , dont le but étoit
de remener les âmes vers leur principe,
par l’opération du Dieu aux sept rayons;
par conséquent qu’ils avoient le même
but que l’Apocalypse, qui, suivant Ori-
gène (5 ) , répondoit au but des Mi-
thriaques, et renfermoit une théorie
mystique, sur les moyens de rappeler
l’ame vers les objets divins. Ainsi les mystères
du Dieu au sept chandeliers d’or et
' ceuxdu Dieuauseptrayonsavoientpour
objet «»® vouTov, la Lumière intellectuelle
et divine, vers laquelle on cherchoit,dans
les mystères {t), à rappeler les hommes
, en les détachant de l’amour pour
ce monde ténébreux. O r , cette attraction
étoit exercée sur les âmes par le
Soleil d'A r le s , ou de l’Agneau équinoxial
, suivant Julien ; c’est-à-dire ,
par le fameux Agneau, qui joue un si
(3) Apocalyp. c. t . v . 4.
(4) Julian. Orat. 5. p. 323*
( 5} Origen. 1. 6. contr. Culs. p. S99,
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