passage ( i ) ; mais il doit encore ici
trouver sa place.
a Les Etrusquesontune histoire com-
„ posée par un Ecrivain très-instruit,
,, lequel prétend que le grand Demi-
„ ourgos a renfermé la durée de son
„ouvrage dans une péxiode de 12,000
>» ans , et que ce temps a été réparti
„ dans ce qu’on appelle les douze mai-
,j sons du Soleil ».
Au premier mille, Dieu fit le Ciel et
la terre.
Au second mille, il fit le firmament,
qu’il nomma Ciel.
* Au troisième mille , il fit la mer, et
toutes les eaux qui sont sur la terre.
Au quatrième nulle , il fit deux
grands luminaires, le Soleil et la Lune,
et les autres Astres.
Au cinquième mille , il fit l’ame des
oiseaux, dps reptiles et des quadrupèdes
, de tous les animaux, tant de ceux
qui vivent dans'l’air que de ceux qui vivent
sur la terre et au sein des eaux.
Au sixième mille , il fit l’homme.
Il paroît, ajoute notre auteur, que
•les sut mille ans, qui ont précédé la
fbrmation de l’homme, sont déjà écoulés
, et que la race humaine durera
encore jusqu’.à la fin des sixautres mille,
de manière que la période de consommation
des siècles forme en tout 12000
ans. On voit donc dans ce précieux passage
, tiré d’un historien du même peuple
, chez lequel ou trouve la trompette
fatale , qui annonce la fin du
monde et de ses huit générations (g-),
que la durée du monde actuel est bornée
à une période de 12000 ans, période
beaucoup plus petite, que celles
que nous avons trouvées dans l’Inde et
dans la Chaldée, mais qui cependant
résulte de là décomposition d’une pér
riode plus grande , comme nous allons
le faire voir. En effet, si nous établissons
une échelle graduée pour les huit
générations , comme nous avons Fait
pour les quatre âges , en partant de la
durée actuelle, ou de la dernière gé.
nération , qui . sera son premier élément
, nous verrons bientôt, que fi
somme des durées.des huit générations
progressives nous rendra encore la période
Chaldaïque, qui devient uu ter.
me moyen entre la grande année’ des
quatre âges Indiens , et les huit générations
des Etrusques,, Donc , si on
fait , d’après l’autgur cité par Suidas
, la durée de la génération actuelle
de . . . . . . . 12,006 ans.
Celle d’avant
aura dû être . . 24,000 ou 2 fois 12,000 ans.
L a troisième . . 36,000 ans o'u 3 fo is ï2,000 ans.
L a quatrième. . 48,000 ans:ou4fais I 2,0eoansi
L a cinquième , 60,000 ans ou 5 fois 12,000 ans.
L a sixième , , . 72,oooansou6 lois 12,000aiii,
L a septième , , 84,000 ans pu 7 fois 12,0'ooans,
Enfin la iiuilièmeqûjOoo ans où 8 lois 12000 ans.
Or, la somme
de toutes ces durées
additionnées
^donne encore
. . .. , , 432,000 ans,
ou la période Chaldaïque, dont nous
avons fait voir la génération ci-dessus.
On y retrouve par-tout la même'
progression 1 croissante , elle a engendré
les quatre âges Indiens, et leur somme
4,320,000 ans ; décroissante , elle nous
a conduit à son premier élément chez
les Etrusques. La première progression
étoit ascendante , parce qu’il s’agissoit
de chercher une Période plus grande;
elle n’a eu que quatre termes , pares
qu’il n’ y*a que quatre âges. Ici ebé
est descendante , puisqu'il s’agit ce
retrouver une Période beaucoup plus
courte. Elle a eu huit termes, parcf
qu’il y a huit générations, Mais
principe est toujours le même , et dans
l’une comme dans l’autre , la progrès''
sion des nombres naturels est employé
également, pour exprimer la dégrada-
dation successive des mondes et celless
générations qui les habitent. Chez «s
( ï ) Ci-d c s s.T, 3. p. sq, Indien*
Indiens la' Période Chaldaïque' est Pé-
Jéinent de plusieurs autres , toujours
plus grandes ; chez les. Etrusques* elle,
est la somme de plusieurs’autresq tou-1
Echelle dé la. Série dés iù Dodéca-
dcs'- (MimâlériljXles de la dïtréè du,:
■ ‘ihóndé"(yc)c •
jours:plds.'.petites| maistou-tes sitivehit-'
h même progression, celle que la nature
offre pour être la première.
La Période Indienne< formée de la
réunion de dix' restitutions du monde ,
ou des huit sphères, distribuées' suivant
la progression des qua'tre! premiers-
nombres, porte lecaracfère de la tu ƒ S-’
ticité Pythagoricienne, et nous présente
la fameuse Décade avqc ses élémens
naturels , ou avec la Tétrade i(r). Car
la somme des quatre premiers nombres
de la progression numérique donne
10, ou la Décade, terme des nombres
premiers et source de-tous les àutrês.
Gette fameuse Décade, qui-oomprend
la durée totale du monde, 011 le nombre
4,320,000 ans Exprime 'aussi le plus
grand terme climatérique de la dirréè’
3e l’univers -, suivdnt là théorie dé la’
Décade climatérique. , >6ü- 'dé l’êchéTlé
de dix dodécades , par lesquelles la vie
humaine , comme celle du- monde, s’élève
à sa plus grande durée. ’
, effet yen prenant pour la Monade
la Période-Chaldaïque1 ylqu pour pred
miet échelon la première Dbdécade
T la restitution1 des fixes' (icb qui" revient
au même, puisque 36000 ans nom-
pre egai.au premier règne Chaldaïque,
ou àüx 16 Sares d’Alorus1, répétés 12
Dois; ou réunis en uné «pillé Dodiécade,
„puent-432,000 ) y nous'anioiis l’échelle
suivante.
Hierocles in Aurea. C am . p. 226,-Edit,
taris 1683,
R?Hg. Univ. Tome III.
Anaéés du Moi*d<é. Années de PHonvmr.
Monade, 482,000 ans ou 12 fois3^,000 ans ou
Dÿaçïe. . 864,000
Tiviade. . 1,296,000
Tetrudé .1,728,000
Pen la d e . 2,160,000
Evades . 2,682,000
Eptade . 3,024,000
Ogdoade. 3,466,000
Ennéade. 3,880,000
Decade . 4,320,000
la Période des jËxes.
— 24 fois 36,00,0
— • 36 fois 39,000
— , 48 fo|| 36,000
brjjXï 6o> fois 36,000 !
—' 72 fois 36^000:
— 84 fois 36,000
— 96 fois 36,000
—— 108 fois 39,000
,t 2& fois 36,000^
On voit don,e,(i3 ) f&ebreïiciyqué la loi
progressive de l’Echelle’Climatérique
de la durée de là vie humaineicons-
truite par les anciens Astrologuesa
été Rigoureusement Observée dans celle
de la v^e, du,-mendei, dnirt lèiderhier
eçljelon renfermé dix- ifoxsdp -premier:,
comme.le nombre 12« du la plus-grande
durée de la vie de -l’hommé , - et qui
termine la sérié de dix ’degrés de l’Echelle,
pçnfçrme 10 fois temombre 12 ,
qui est au bas de l’Echelle , comme
étant la première, des dix : Dodéeatles
entre lesquelles la vie étoit partagée*
L ’Echelle de la durée des années du
grand, monde eticelle des amiéés du
petit mondeou de l’homme, ont donc
iqi , sous tous les rapports, une parlaite
correspondance!; ce qui existe néé
cessairement; dans un. xpstêmé.Asfro-
logi([ue.,Gai;,,;çomme observe très-bien
hirinicù's (3Ï, l’un doit avoir,une parfaite
Tessemblânce avec l’autre, et renferme
en petit les mêmes élémens. fa ,
distribution même du grand monde n’à
été ainsi réglée, 'ajoute Eirrdicus, qù’àb
fin qu’on eût un!grand modelé, siir lequel
; on pût calquer j le Thème Gé8-
îiethliaque de la vie dé chaque homme.
(2) Salmas. Ann. Climat. 46«,
Ü) Fii-mvl. 3-pj^t
Y