Aumeâh, A la ip l, AJaetrgl, Hapmeth,
A lh ace l, E/ga^et , Fusas, Alhaiseth ,
Huçimethon , faisceau d’Epis, Sun bêle
h.
Ulug-Beigh (i ) nomme l’Etoile de l'aile
gauche , Min-al-Auva , celles qui suivent
, Zdwija -al-Auv/a ; celle du coté
droit sur la ceinture , Min-al-Aicwa ; la
plus Boréale de l’aile droite, Mukdim-
al-Kitaph. Celle de la main, gauche ,
appelée Sumbêla , se nomme aussi Si~
mdk-al-Azal ; celle du bas de la robe
ou du pied , Min-al-Gaphr.
Hyde, dans son commentaire , donne
l’explication de plusieurs de ces
noms (2). Ainsi les Etoiles cinq , six ,
Sept, sont appelées Min-al-Auv/a , mot
qui signifie latrator et vocijerator. Z a -
vfija-âl-Awwa signifie angulus latra-
toris.
Mukdim-al-Fet/îph est le nom de la
Vendangeuse. Les Etoiles qui forment ce
qu’on appelle Al-Auwa , du même nom
que le Bootès, appartiennent à la treizième
station de la Lune (3). La quatorzième
répond àl’Epi, Azimeth, Hu-
zim e t, Sim dk - a 1-A Z a l et Al-azel.
Al-Auvta et Al-Simâk se nomment ^7-
Inhirâr et Anhardn. Ce sont des astres
humides, et qui versent beaucoup d’eau.
On appelle cette quatorzième station,
Simâk-al-Azal , junepovMvleiçlof { 4 ) eil
grec, pour la distinguer de l’Àrcture ,
xorletfalsr , conto armatus.
On parlera encore d’autres Etoiles (5)
voisines de l’Epi, et qu’on nomme Arsh-
a l - Simak. Arsh signifie trône et
dais.
Gaphr, ou les Etoiles , qni répondent
au bas de la robe , signifient voiles.
Elles appartiennent à la Balance, et à
la treizième station.
Hyde parle sur-tout du nom fameux,
(1 ; Ulug. Beigh. p. 78-81.
(а) Ibid. p. 38—40.
(3) Alfrag. p. 110.
{4) Cbrysoc. Tabul.
(4) Turgiem. Arab.
(б) Kirk. <Edip. t. 2 , part. 2 , p. 201.
(7) Seiden. Syiit. i , p. io5 .
(8) Aibçrt. Maga. libr. de Uaivernt,
Seçlenidos de Darzama, que donne
la Sphère Persique à la figure de femme
qui monte au premier Décan de la
Vierge , d’après Abu’masher ou
Abuïmazar. Ce nom fut traduit, chez
les Arabes , par Adredenefa, qui répond
aussi au mot Persan , Dushiza
Pakiza. Voici le passage d’Abuïmazar,
cité par tous les savans , tels que
Kirker (6) , Seiden ( 7) , Albert - le-
Grand ( S ) , Bacon , Stofller , Mar-
silius-Eicin.
Avec le premier Décan de la Vierge (9)
monte , dans les Sphères des Perses,
des Chaldéeus, des Egyptiens, d’après
les préceptes d’flermès et d’Esculape ,
et cela, dès la plus haute antiquité ,
une Vierge, appelée en langue Persaime,
Seçlenidos de. Darzama, en Arabe,
Adrenedefa, Vierge pure, immaculée,
de belle forme , de figure agréable ,
ayant des cheveux longs , et tenant ea
ses mains deux épis. Elle est placée sur
un trône ,• et nourrit un enfant, nommé
par quelques Nations Jésus ou Eéza ,
et par d'autres , Christ.
Dans le premier Décan de la Sphère
Persique (10) , on* trouve une pareille
femme effectivement , qui nourrit un
enfant.
Le Jesuite Riccioli l’appelle en conséquence
, Virgo Deipara (11) : elle
porte le nom ae Cérès , qu’Hésychius
appelle la Sainte Vierge (12).
Avicène en fait Isis, mère du jeune
Horus , qui mourut et qui ressuscita
( t3) .
Ce signe est 1» lieu du domicile et
de l’exaltation de Mercure j le siège de
Cérès,dans la distribution des Dieux,
entre les douze signes. Il est affecté à
l’élément de la terre.
Columelle(x4 )fixe , au six des Noue«
(9) Abulmaz. 1.6. ïntrod. Astron. Ci ». Stoffl«1'
c. 14, P- 98. Cæs. c. 6 ,p . 75.
(10) Scalig. Not. ad Manil.
(11) Ricciol. p. 4 9 1 -1*6 .
(11) Hesych.
(ij ) Avic. p. 39.
(14} Cçlumçll. 1. U* C. 1 , p. 423.
de Mars , l’apparition de l’Etoile appelée
la Vendangeuse , accompagnée du
souffle des vents de nord.
Ovide fixe au quatre son coucher Cosmique
(1).
Le même Columelle (ï ) marque, au i 3
des Calendes de Septembre , le passage
du Soleil dans les Etoiles de la Vierge ,
avec indication de tempête et de rosée;
il fixe , au sept des Calendes , le
lever de la Vendangeuse et de l’Arc-
ture , avec indication de pluie et de
froid. Il marque , au trois des Calendes
de Septembre, le lever des Epaules de la
Vierge , et la cessation des vents Eté-
siens, accompagnés de froid. Le trois des
Ides , le vent Favonius ou Africus souffle.
Le milieu de. la Vierge se lève.
Au quatorze des Calendes d’Octobre (3 ) ,
l’Epi de la Vierge se lève. Le Favonius
on le Caurus souffle. Au quatre des
Calendes d’Octobre , la Vierge achève
de se lever ; c’est annonce de tempête.
On trouve, près des pieds delà Vierge,
une Etoile appelée Janus (4) , qui se ie-
voit à minuit , le jour du Solstice d’hiver,
et qui par cela même annonçoit
l’année, à l’ouverture de laquelle cette
Etoile sembloit présider. Nous avons
déjà donné , dans une lettre insérée
dans le journal des Savans (5 ) , l’explication
de la fable de Janus. Nous allons la
rappeler ici, sous la forme de problème
Mythologique, qui est celle que nous
lui avions donnée.
Problème Mythologique.
La nature et les fonctions d’une Di-
Vmife Mythologique., qui a son siège
'es Constellations, étant données,
muter le lieu qu’elle occupe dans
j'ous avons .cette satisfaction dans
utre travail, de pouvoir réduire sou-
■ Oiod. Fist. J. j , T, 407,
* . • P, A'2 0 ..
vent à la marche rigoureuse des Géomètres,
la nouvelle manière deprocéder
à la solution des énigmes Mythologiques,
d’après nos principes Physiques ,
Métaphysiques et Astronomiques, et
d’après notre théorie sur le feu principe,
et sur i’ame universelle. Nous allons
en faire l’essai sur le premier Dien
de la Mythologie Romaine, le fameux
Janus, qui régna sur le Latium, et
donna l’hospitalité à Saturne, ou au
Dieu du temps. Nous examinerons d’abord
sa nature et ses fonctions, et nous
déterminerons ensuite son lieu dans le
Ciel.
Voici ce que Marcus Messala, qui
avoit été cinquante ans Augure, et qui
avoit sur ce Dieu des idées plus justes,
que le simple peuple , nous dit de Janus :
Il est le Dieu , « qui cuncta fingit , ea-
» demque régit, aquæ. terraeque vitri ac
» naturam gràvem atque pronam diia-
3» bentem, ignis atque animas levem,
35 immensum m sublime fugientem , cc-
>3 pulavit circumdato coelo : quæ vis
» coeli maxima duas vires dispares colli-
33 gavit ». ( Macrob. Sat. L. 1 ). Cette
idée sur Janus, considéré comme, Dieu,
qui fait ce que fait le feu Ether Dé-
miourgique de la théologie d’Orphée, lequel
donn e une forme régulière au chaos,
est confirmée par Ovide. ( Fàst. L. 1 ,
v. io3 . ) Voici ce qu’il fait dire à Janus ;
« Me chaos a n t ia u i, nam rts sum prisca , y o ca la n t....
» Lucidus h ic aer , et qutn tria corpora r e s t a n t .
u Ig n is y aqux., te l Lus-, unus acervus erant.
» U t stmel hatc rerum steess it Lite suarum ,
»> lnqtte novas ah Ht massa soluta Domos ÿ
1» FLamma p e tit a ltum , p ropior lo cu s a'èrh a x p itt
». Sedcrunt medio terra, fretumque so lo .
» Tùric ego, q u i fuerant g lo b u s , et sine imagine molerÿ.
u ln faciem r ed it, drgnaque membra D e o ».
Nous ajouterons à cé témoignage celui
d’un Auteur, connu sous le nom.
de Berose, qui, quoiqu’il ne soit paf
(4} Plut. Parafl'. p. 307.., ■
(5) Joomal Jet Sav. an a, 1.