cercle polaire ', où les plus grands jours
vont à vingt-quatre heures, à plusieurs
jours, à plusieurs moist jusqu’à ce qu’ils
deviennent au Pôle des jours de six tu ois,
alors les climat® n® se comptent plus que
par mois. Chaque’ accroissement d’un,
mois, dans la durée du jour, donne un
nouveau climat. "Voilà à quoi se réduit
la théorie des climats , laquelle dépend
de la latitude du lieu qu’on habite, et
de la durée du plus grand jour, relativement
à ce lieu. L ’Equateur est le pointé
des climats, et les Pôles en sont le maximum.
On sent, que le changement de
climat influe Sur la ! durée de l’apparition
de tous lés astres fixes ou mobiles;
qu’il nous en cache , que nous voyons ;
qu’il nous en découvre’, que nous ne
voyons pas ; qu’il en rend visibles toujours
certains, qui n e l ’étoient qu’en
partie , en agrandissant le cercle Arctique,
et qu’il e» fait coucher , qui ne
se couchoient jamais , en le rétrécissant.
.
On voit donc’, que la distance des astres
à l’Equateur céleste , et l’élévatiori
du Pôle sur l’Horizon ou la latitude
du lieu , où l’on observe , décident
du plus ou moins de durée de leur
apparition. Dorio il est important'de
bien connoître ces deux élétnens et leur
position, relativement à l’Horizon, pour
nn lien donné , ou à une latitude donnée.
L’Horizon s’apperçoit à l’oeil ;; c’est
le terme de notre vue , quand nous
sommes assez élevés, pour qu’aucun des
Corps terrestres, voisins de nous , ne
gênent, notre vue ; c’est la ligne circulaire,,
dans laquelle le Giel semble se
confondre avec la terre , à quatre-vingt-
dix degrés de distance du Zénith.
Le Pôle se reconnoîtra, dans une belle
nuit, lorsque regardant au Nord, à une
çèrtaine hauteur, plus grande que la
moitié du ;Clel , pour Paris, on observera
le centre de tous les mouvemens
des étoilés autour d’un point sensiblement
immobile y placé vers l’extrémité
de la queue de la petite Ourse, et que
l'on trouve , vers le milieu d’une ligne
tirée du grand Chariot à Cassiopée, ql
à la conste'îlafioii brillante f qui Ibrnie
-«ne espèce djy grec opposé à lâ grands
Ourse ou au Chariot.
Quand dît aurë trouvé ce point, on
s’éloignera dé ce centre de quatre-vin«,
dix degrés, ou d’trn quart de cercle j
et l’où rencontrera l’Equateur , ou
cercle, dans laque! lés astres se menYéitt
sur la plus grande circonférence , a
avec la plus grande rapidité possible;!
passera par Orion , près des trois Rois,
constellation connue de tout le mondé
’ Méridien.
Le Pôle servira encore à conn oître ni
autre grand' cercle , également jnipor'.
tant; c'est’ le Méridien céleste , oftlü
grand cercle , qui partage en deux,
parties égales la route apparente dît!
astres sur notre Horizon, et qui fixe)*:
point, où ils sé trouvent également dis-
tans du-lieu, où ils se sont levés dais
l’Horizon et de celui où ils -doivent s’jj
coucher. Cette moitié de leur eerçlèj
apparent et de leur route visible -s’àjf
pelle leur arc semi-diurne. Qn le trou?-
ra , en imaginant un'grand cercle tpsiji
passant par le Pôle, pàssèfa aussi pat
le Zénith du lieu , où l’on' observé,et
qui sera conséquemment perpendiculaire
à l’Horizon et à 1 Equateur. Cm
tout grand cCrèie, 'qui passe par les îdef
d’un autre grand cercle, est perpendiculaire
au plàfl'de ice ’cercle , et serti
mesurer Ta disfan'èé perpendiculaire
tous les points, qui se trouvent sur»
circonférence de ce cercle , jnsqnW
plan auquel il est perpendiculaire-Au®
tous les grandis cercles, qu’on imagine1*
passer par le Zénith , qui est le Pôle 1
plan de l’IforizoU , serviront à rtieswe,j
l’élévation des .astres au-dessus du plaB,
de l'Horizo^.- Où les nomme des ver
ticaux. Lé premier Vertical est ce'1
qui passe par le Zénith, et par le vel[
table point d’Orient. Tous- les ce«
également, qui passent par le Pôle
mondé,lecfuèl est aussi le Pôledel
leur | seront perpendiculaires à 1 Jl
teu r , et servirent $ mesBrey lù ®st#
Lies astres à ce cercle , ou le«;;, déclinaison.
Car c’est le nom, que l’on donne
cette distance perpendiculaire. Or,
domine le Méridien passe et par les Pôles
He l'Equateur, autrement appelles Pôles
Un monde, et.par le Pôle del'Horizon ,
Uu par le Zénith , il aura la double propriété
de déterminer la hauteur des as-
Iras, lorsqu’ils sont arrivés au milieu de
lenr course, et au mg.ocim.um de leur
B B B , et leur déclinaison , ou la
distance, dans laquelle ils sontde l’Equatteur.
■ ; -’o ■ " j'1 -.r.'1'ih. îr.’i , zé i ’•.
L’arc dw Méridien, intercepté entre le
Bien de l’astre qui y arrive .et l ’Horizon,
fclonne sa hauteur. La différence entre
[cette hauteur , et celle de l’Equateur , ou
[entre la hauteur méridienne des astres si-
[tnés dans l’Equateur, donnera lenr décli-
toaison, laquelle sera boréale, si l’astre
[passe au Méridien,plus haut que l'Equateur,
et austral,-s’il passe plus bas. Le Mé-
tidien terrestre est celui qui passe par les
[deux Rôles de la terre. La distance du lieu,
loàfist l’observateur, à l'Equateur comptée
[sur ce Méridien , donne sa latitude terrestre.
Tousles Méridiens terrestres viennent
successivement se confondre avec
Ue Méridien céleste chaque jour. Les
•anciens ont souvent fait usage des eb-
jservations méridiennes,pour déterminer
[par les étoiles les heures de la nuit,
|et les saisons, et même les positions respectives
des astres entre êux et avec les
[signes célestes , comme on peut le voir
[dans Iiipparque. Néanmoins les observations
les plus importantes étoient
celles qui se feisoient à l’Horizon , soit
jaulever, soit au coucher. Nous insis-
Jterons donc principalement sur l ’Horizon
, et sur ses divisions.
Prais points d ’Orient et d ’Occident,
fCu Midi et du Nord.
L’Horizon,sept àgraduer la succession
[des points différons , où se lèvent et se
[ Couchentles astres,qui sont susceptibles
e lever et de coucher, ou qui, visibles sur
«obe Horizon, ne s ont pas compris dfW
le cercle Arctique. Les lieux opposés,par
lesquel^ jnorifcu.tnt despendent les astr es,
qui circulent dans l ’E q uq teur , s’appellent
les vrais points d'Orient et H’O.c.cicl.ertr.
La ligne, qui passe, par çesdeux points
et par jes pjed$ de l’observateur , coupp
à angles djrqits ie Méridien ou une ligne
tirée par ses mêmes pieds, et qui aboutit
aux deux points opposés, Nord et Midi,
par lesquels le Méridien ,eqppe l’HQr,
rizon. 11 exr résulte une croix,au milieu de
laquelle est l’observateur, et qui détermine
lu posifioii des quatre pplnls principaux
de l’Horizon au lieu pù il est ■}
savoir , l’Orient, le Midi , l'Occident et
le Nord.
Au point du Nord, se fait le contact
dej’HprHonaTP10 le nerqle Arctique. Là
se trouve le .terme qui sépare les astres,
qui ne se couchent jamais, de ceux qui
se couchept. Là les points du lever et dn
oouclier se c,op fondent,pour les premiers
astres susceptibles de lever et dn coucher :
il appartient donc autant au lever qu’au;
coucher. Depuis, ce point jusqu’au point
opposé, ou au lieu de l'Horizon çoupé
vers le midi par l’autre jambe dn Méridien
, c’est-à-dire, dans l’étendue d’une
demi- circonférence , sont rangés, à la
droite de l’observateur qui a les yeux
tournés vers le Nord, tous les lieux d®
lerens des levers des astres,plus ou moins
.éloignés des points dn Nord et çlu Midi ,
à raison de leur plus ou moins de déclinaison.
A la gauche, .depuis Ie m^mç
point Nord, jusqu’au point Midi, est la
demi - circonférence , qui comprend
tous les lieux des couchers des .mêmes
astres ,.et qui sont rangés entre eux de
fa même manière , ,o.t dans le même
ordre, que l’étoicnt lps lieux-des levers,
qur la demi-circonférence.droite, o.u sur
le bord oriental. La ligne, qui passe par
les pieds de l ’observateur, et quiàboutjt
au vrai point d'Orient et d’.Qcçident^
après avoir coupé Je Méridien ou la
ligne menée du point Nord au point
Midi par les pieds de 1 observateur,
coupe en deux parties égales ces deux
denii-^ircpnférdhçes, sur lesquelles sont
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