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 1.«opine  la  plus  subtile , nous  donnerons  
 l’explication  d’uu  Planisphère,  
 «pii  contient  les  positions du  Ciel,  au  
 moment  de  1 1 naissance  de  l’année  et  
 du  jour,  le  huit  avant  les  Kalendes  
 de Janvier,  époque  à  laquelle on célébrait  
 la  naissance  de  Mithva  et  celle  
 de  Christ,  c’est-à-dire,  celle  du  dieu  
 Jour, sous  ces difïérens  noms. Ce  Planisphère  
 servira  à  l’intelligence  de ce  
 que  nous  avons  dit  plus  haut  sur  la  
 naissance de Christ  et sur  l’origine des  
 principaux traits de cette fiction Astrologique  
 ,  qui  lut  imaginée  par  les  
 Mages. Car  ils  attachoient  une grande  
 importance  (  i  )  à  la  célébration  du  
 jour  natal  de chaque homme,  et  conséquemment  
 à  celui  de  l’année  personnifiée  
 et  du  dieu  Jour,  peint  sous  
 l’emblème de  l’enfant  naissant au Solstice  
 d’hiver. 
 E x p l i c a t i o n   d u  P l a n i s p h è r e  ,  
 qui  représente  la  position  du  Ciel  
 au moment de la naissance du Pieu  
 Jour ,  sous  le  nom  de  Christ,  le  
 vingt-cinq  décembre  à  minuit. 
 Ce  Planisphère  est partagé  en  deux  
 par une ligne ,  qui  aboutit  aux  points  
 Orient et Occident,  et qui  représente  
 l ’horison.  La partie, qui  est au dessous  
 delà ligne hori.sontale,  comprend  l’hémisphère  
 inférieur  et  invisible : celle  
 qui  est  an  dessus  comprend  l’hémisphère  
 supérieur  et  visible. 
 Au.bas  du  Planisphère  est placé  le  
 signé*du  Capricorne,  qui,  à  minuit  
 ce  jour-là  ,  esriau méridien inférieur,  
 tandis  que  le  Cancer  occupe  le  méridien  
 supérieur  et  visible.  Ce Capricorne  
 est le bouc , qui fu t nourri avec le  
 (lieu  Lumière Jupiter, lequel,  comme  
 Christ, prend an printemps  les  formes  
 du  Bélier  Hammon  ou  de,  l’Agneau.  
 Ces  trois  Décans  appartiennent  au 
 (i)  Herod. 1.1. c. 133. 
 Soleil,  à,Mars  et  à  Jupiter.  Nous  les  
 avons  marqués. 
 11  est  suivi  du  Verseau,  mi  de  
 l’homme qui aeçompagneun dos Evangélistes  
 et  qui  est  un  des  quatre Ché-  
 rubins.  Il  est  précédé de  l’Aigle, qui  
 accompagne Jean  l’ Evangéliste  et qui  
 est aussi un des Chérubins. Tous deux  
 c’est-à-dire  l’homme  et  l’Aigle ,  sout  
 opposés  diamétralement à deux  autres  
 animaux,  qui  sont  dans  l’hémisphère  
 supérieur,  sç,avoir le  Lion  et le Boeuf,  
 qui  tous  deux  accompagnent, les  deux  
 autres  Evangélistes et forment les deux  
 autres Chérubins. 
 Dans  la  partie supérieure  et  visible  
 ,dù  Planisphère,  on voit  à  l'horoscope  
 ou au  point d’Ürient la Vierge  céleste,'  
 qui  par  son  ascension  préside  à  l’ouverture  
 de  l ’année.  Elle  a  sous  ses  
 pieds  ,  dans  l’horisoij  inférieur  ,  le  
 Dragon desHespérides, qui inouteaprèj  
 elle  avec  la  Balance,  et  qui semblé la  
 poursuivre. De même le Dragon de l’Apocalypse  
 poursuivoit  la  femme  *!•:  
 iée, qui  alloit mettre au  jour le Dieu,  
 qui  devoit  régner  sur  Tüùivers  ,  cl;  
 comme le Serpent. Python, dont il porte  
 le nom, il poursuivoit Latone, mèrecla.-  
 Soleil ou  d’Apollon. 
 Cette vierge port oit.le nom d’Isis, mer*  
 d’Orus,oudu  Pneu Lumière et celui de  
 Cérès, rnèredu jeune Dieudes mystères,  
 et qu’on appeloitla Stç Vierge. Son premier  
 Dtcan étoit  oc lui du Soleil, ou os  
 Dieu  ,  dont  on  fétoit  la  naissance It  
 vingt-cinq  décembre ,  et  dont les Prêtres 
 consultèrent  l’heure  natale. Noos  
 avons  en  conséquence  fait  graver  IV  
 mage  du Soleil  sur ce  Décan  ;  ce  q®  
 met le Soleil sur sa tête. Le premier IM-  
 cau de la Balance étoit celui de la L ues.  
 Ainsi  elle avoit,  comme  la  femme de  
 l’Apocalypse-,  le  Soleil sur  sa tête , d  
 la  Lune  sous ses  pieds. 
 Cette Vierge  est  représentée portant  
 nu  enfant  naissant  , -comme  dans R’*  
 sphères Persiques  d’Aben Ezra  et 
 ■   lnilmazar, avec  son  nom de Christ  et 
 ■   de Jésus. 
 A ses pieds, au bord oriental, est l’é-  
 I   toile Janus ,  qui  a  servi de modèle  au 
 ■   S.  Pierre  ,  chef  des  douze  Apêtres  ,  
 I   connue  Janus l’étoit  des  douze mois , 
 ■   ou  des  signes,  représentés  par  douze 
 ■   autels  mis,  à  ses  pieds. 
 Sur la ligne  horizontale, à l’Orient,  
 I   est le gardien  ou le  nourricier d’Orus ,  
 .jj  fils'de  la  Vierge  Isis  ,  mère du  Dieu 
 ■   Jour,  précédé de  la  barque  de Janus,  
 H  ou  du  vaisseau  d’Isis et  J’Osiris,  dont  
 B ou  a fait  la  barque  de  Pierre,  et  de 
 ■   Janus ; car tous  deux  ont  la barque et  
 I   les  clefs. 
 Dans l’horison même, on voilSlcpha-  
 B nos, ou le premier Parauatellon , dont  
 B on  a  fait  S. Steplianos ,  ou  Etienne ,  
 B premier témoin que  l’on  fête  le  lende-  
 B  main  de  la naissance de Christ,  ou le  
 B  26  décembre. Il  est suivi  de l’Aigle  de  
 B S.  Jean l’Evangéliste , que  l’on  fete  le  
 B  27 du même mois. 
 j  La Vierge est précédée, dans son le-  
 B  ver , comme l’étoit la mère  des Dieux ,  
 B du  signe  du  Lion,  un  des  quatre ani-  
 B  maux  Chérubins  ,  celui  qui  accom-  
 B  pagne  l’Evangéliste  Mathieu. C’est  ce 
 ■  Lion, domicile Ju  Soleil,  dans  lequel  
 Blés  Cabalistes  Juifs  ont  placé  la tribu  
 B  de Juda. Exorietur Léo de tribu Juda.  
 B  Virgo pariet e t concipiet,  etc. 
 Au, méridien on  trouve  le  Cancer ,  
 Iqui renferme la crèche de  Jupiter nais-  
 isant,  et  les  ânes  de  Baccbus,  ou  du  
 ■ Dieu  Soleil  , que l’on représentait sous  
 B 1 emblème de l’enfant, au Solstice d’hi-  
 B ver-  Ainsi  au méridien  inférieur,  on 
 ■  trouve  l’étable  d’Augias  ,  fils  du  So- 
 ■  lwl;  au méridien supérieur, l’âne  et la  
 Bciêche; a l’Orient, ta Vierge et son fils 
 ■  nouveau-né ; et au Couchant,l’Agneau,  
 ■ dont il  prend  la  forme dans  les  mys- 
 I  (t) Abulfar. Dyjias't. p. 04, 
 — 
 tères,  au moment  de-sa  résurrection’  
 et  de  l’exaltation  du  Soleil.  C’est l’A gneau  
 de  la Théophanie ,  on de  la manifestation  
 de  Dieu.  U  a  au  -  dessus  
 Orion  ,  qui  renferme  les  trois  belles  
 étoiles, connues encore aujourd’hui  par  
 le  peuple  ,  sous  le  nom des trois Rois  
 Mages ,  qui, avertis  par l’Etoile vue  à  
 l’Orient,  vinrent  adorer  l’ Agneau  réparateur, 
   ou Christ, lequel sous  cette  
 forme  doit  reprendre  l’empire de  l’univers. 
  Cette étoile, qui les  avoit avertis  
 de cette  naissance,  devoit,  suivant  
 la  prophétie de  Zoroastre  (1), repré-  
 senterune jeune Vierge , telle que celle  
 qui est  au  bord  oriental, au commencement  
 de  la  révolution  annuelle. 
 Au-dessus des trois  Rois est  le Taureau  
 ou Boeuf,  animal symbolique affecté  
 à  un  des  Evangélistes  ,  et  dont  
 un  des  Chérubins  prend  la  forme. 
 Telle estl’exacte position delà sphère,  
 au  moment  précis  de  minuit  ,  le  25  
 décembre  ,  ou  le  8  avant  les  Kalendes  
 de  Janvier , époque  à  laquelle  on  
 fait  naître  Christ  ,  et  à  laquelle  on  
 célébroit. la naissance de Mithra  , Dieu  
 de la Lumière et du Jour , qui, comme  
 Christ, mourroit,  ressuscitait  ,  et  par  
 ses  soufiraùces  sauvoit  les  initiés à ses  
 mystères.  (J’est  au  lecteur à juger , s’il  
 n’y   a  pas  dans  ces  positions  Astrologiques  
 des  fondemens  suffisans ,, pour  
 bâtir dessus une fable ou unelégeude solaire  
 ,  telle  que  celle  de  la  fiaissance  
 deChrist, de cette Lumière , qui éclaire  
 tout  oeil  ,  au  moment  qu’il  vient  au  
 monde. Si ce n’est paslà qu’on doit trouver  
 l’origine  des  principaux  traits de  
 la  fiction  ,  au  moins  c’est  là  qu’on  
 verra  le  tableau  exact,  que  les Cieux  
 olfroient  à  l’oeil  du  spectateur  et  du  
 prêtre, au moment où commençoit l’année  
 ,  au  Solstice  d’hiver ,  et  à  cette  
 époque  éloignée. 
 M  a