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■ vu'il ( i) , un coucher du matin, avec
indication de tempête. Ovide le marque
aussi, et un coucher Cosmique , au trois
des Nones ( 2 ). Columelle, ainsi qu’Ô-
vide ;, marquent^ la veille des Noues de
Mai, le coucher de la moitié du Scorpion
(0), avec indication de tempête.
Columelle ( 4 >) fixe, au treize des Calen-
(1.) Goluroeell.,ibiid. p. 125«
(a) Caleni. Fast. 1. 4 , v . 164.
P H È R I ,
des de Novembre , le passage du Soleil
au Scorpion ; au sept des Ides, le lever
d’Antarès, avec annonce de tempête,
de froid, du souffle du Vulturne, et de
petites pluies. Il • marque , aux Ides de
Décembre , le lever total du Scorpion,
le matin, avec annonce de froid.
(3) Colom. ibid. p. 426. Ov.Fast. 1.4 , v. 417.
(4) Ibid. p. 45*— 433- 434-
NEUVIÈME
E T D E S E S P A R T I E S .
N E U Y I È M E S I
S A G 1 T
XjE grand nombre dés Auteurs ont ap.
pelé ce signe le Centaure, et -y" ont
peint en effet un monstre de cette
forme ( 1 ). Autrefois on n'y figuroit
qu’un arc, un carquois ( 2 ) , ou une
main armée d’un trait, et on l’appelpit
\Arc ou le sigUe de 1 'Arc. Ceux qui sé
refusent à y voir un , Centaure disent,
que jamais les Centaines rie firent Usagé
de flèches ( 3 ); d’autres aj oufent, que le
Sagittaire est debout, et n’a que deux
pieds. Cependant l’homme du Sagittaire
a dès pieds de cheval et line queue
de Satyre ; ce qui l’assimile aux Centaures'^).
~ ) I : [
Quelques Auteurs l'appellent Crotas
( 5 ) , fils d’Euphémê, nourrice , des
Muses : il habitoit sur ie mont Héli-
con, où il vivoit dans l’intimité aveO
elles , et se livroit aux exercices
de la chasse.. Ses taie ns lui acquirent
beaucoup de réputation ; il réunissoit
la finesse de l’esprit à la rapidité dè la
Course) Pour rendre cette double idée,
Jupiter, en le plaçant aux Cieux , lui
donna les pieds du cheval, dont ilavoit
fait beaucoup d’usage, et lui mit en
iaam la flèche, qui peint en même temps
« vitesse et la pénétration. ïl y ajouta
G N E.
T A I R JE.
la qneue des Satyres, parcé' qu’il se plai-
'SOit'àütâht’, dit Hygm,' 'daris le commerce
des Muses, que Bacchus dans
‘ celui des Satyres!' On le fait petit-fils
de l’Océan (6 ) ; c’est lui qui battoit la
mesure ,, quand les Muses dansoient,
pu chantôient. ; C’est là ce qui lui mérita
les, (lutinours du (fiel. Son goût et ses
talens se sont perpétués parmi les hommes
, ainsi que son. amour pour la navigation1.
Il éët observé, nonrseulement
par ceux (jùi vivent sur la terre, mais
encore par ceux, qui voguent sur les
mers! Son vaisseau éri est là preuve, dit
Erqàosthèrie (' 7 ) j ceci explique ce que
ditFmnicûs (8 ) , qu’à la droite du Sagittaire
se lève le nuyh® hrgo, et à sa
gauche un Chien.
Hygin ( 9 ) le fait fils .de Pan, et
d’Euphéinê et frère de lait des
Muses. -
On lui donne plusieurs! noms, dont
voici les principaux. $ U.,',
Les Arabes l ’appellent Alkus, El-
kusu, Elkausu(io'), K ans, A l-Il ârni ( 11),
El-kaus {12), Elkuschu , Alkav/so(i3 ).
Les, Hébreux-(14), Kescheth, Ceset
ou Chesit.
(9) Hyg. Fab. 224.
(10) Gomm. Alfrag. p. 108. Scalig. p. 437* fLy-
t. 30.
( 1 1) Hyd. p. 41. Ricciol, p. 127.
(12) Cæs. p, 84.
(13 ) Ktrk. t. 2 , part. 2 , p. 138.
(14) Epiph. adv. Hæres.