I E P T
L ‘ H Y
K g g
T ' hydre est une constellation fort
étendue , qui en porte sur elle deux
au très , qui semblent en faire partie :
savoir le Corbeau et la Coupe. Elle occupe
la longueur de trois signes du Zodiaque,
le Cancer, le Lion et la "Vierge.
Sa tête se porte sur le Cancer , et sur
Procyon, et sa queue touche presque le
Centaure , placé.sous la Balance (i).
On prétend, que c’est l’Hydre fameuse
dont triompha Hercule ( 2 ) ; et nous
avons effectivement fait voir, dans notre
explication des travaux d’Hercule , que
c ’est par elle, que s’explique le second
combat de ce héros. D’autres y voient
une image du Nil , et l’appellent le Nil ;
et la raison qu’ils en apportent , c’est
que la tête de l’Hydre se lève avec le
xnilieui du Cancer , aux environs du
mois Epiphi , époque du débordement
de ce fleuve, et que sa queue s’étend
jusqu’à la fin de la Vierge , et à la tête
du Centaure , époque qui répond au
mois Thotov. à Septembre , et à laquelle
le Nil se retire. Car c’est en Octobre ,
au mois Paophi , qu’il est rentré dans
son lit. L’Hydre devintdone comme une
mesure ostensible de la durée du débordement.
Théon est celui qui nous a
donné plus de détails , sur cette constellation.
Les autres auteurs se sont plus
occupés du Corbeau, et de la Coupe , 1 2
(1) Hygin. 1. y , c. 39. Theon, p. i 5a.
(2) Theon, ibid.
{3) Hyd, Comm. p 62—6;;
O ) Caev. c. 7 , p. 272 Ricciol. p. 126. Bay.
tab. 44. Alfiag. c. 22, Comm, Alfrag. p. ai.
I E M
D il E .
qui sont placés sur l’Hydre. Ainsi nous
renvoyons à l’article de ces deux constellations,
et sur-tout du Corbeau , ce
que nous aurions encore à dire tle
l ’Hydre.
Les Arabes appellent cette Hydre,
Alshugia , Serpent effilé et mâlé (3),
Alsighah, Alsugah, Alsuia, Hara, As-,
chagio Ci), Elhanic ylilra et Idrus.
Llug-Beigh (5) appelle l’Etoile de la
tête Minkir a l shugja. La partie antérieure
, Min a l aqal. Là luisante du i
coeur de l'Hydre est Pherd ira Al
phard (6) , ou AJpharad , Calbel Al-
phard ; et XJnuk Alshugjà , le cou tle
l ’Hydre, Pherdalshugia , le solitaire de
l’Hydre , ou simplement Pherd, le solitaire,
ou Alpherd. D’autres la nomment
la vertèbre de l’Hydre , Phêkar-aU
Shugja.
Entre Alpherd et Alchiba se trouvent
quelques Etoiles étendues en long, qu’on
appelle Alsharâshiph , les côtes (~). Al-
chiba sont des Etoiles dû Corbeau. Entre
Alsharâshiph etAlcKiba, sont quelques
Etoiles placées circulairement ,:èt qu on
nomme A l ma’ laph, proe'sépe. On Trouve
aussi là , Arsh al simak , Solium efje-
rentis, ou Algimal, Came H, qui sont
les Etoiles memes du Corbeau. Jhnii-
l ’aph sont les Etoiles de la coupe ; cat
les Arabes appellent la constellation de
la Coupe, Almàlaph , et celle du Corbeau
, Arsh a l simak. Agiaz al asad est
la partie postérieure du Lion. Algimal,
les Chameaux , Alchiba, la Tente ;
d’autres lisent Alhamal, lesBeliers. On
trouve aussi dans certains calendriers
une petite constellation , appelée Al-
cjieil alMarà, le Cheval broutant, dont
le lever Héliaque est marqué au seize
février. Alors ce doit être une Etoile
voisine du Capricorne, qui ne peut être
Alcheil; car Âlcheil est entre les Etoiles
(i ) Arat. v. 5 i 9--69a—697.
(s) O s . c. ÿ , p. 272. Bay. tab. 44.
de l’Hydre et celles du Lion. Là est
aussi Phelê a l ch e il, Pullus Equi.
Aratus donne à l’Hydre l’épithète
de brûlante ( x ) , de sacrée , à’Aitho-
,P 0SOn
l’appelle (2 ) Hydras, Serpens
aquaticus , Asina , Coluber, Anguis ,
Sublimatus , Furiosus , Magnanimus ,
forci s , Echidna , Lernaum Monstrum.
Elle sè couche au léver à!Aquarius
et des Poissons, et se lève avec le Cancer,
le Lion et la,Vierge (3).
(3) Hyg. I. 3, c. 3j. ' '
Scalig. not. in ManiLp. 439- Kith. p. *97' 'L '11,
p. 109—117.
(5) Ulug-Beigh , p. 154.
(6) Bay. tab. 44- Ricciol. p. 127. C«s. p* *7*’
(7) Hyd. Coflun. p.
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